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INTERNATIONAL

Centrafrique : Les soldats tchadiens ont déjoué, vendredi, la chute de Djotodia


Alwihda Info | Par - 28 Décembre 2013


Alerté par l'information, le président Michel Djotodia a réuni son état major militaire et après concertation, il a été décidé de compter sur les éléments de Séléka démobilisés.


Des militaires tchadiens patrouillent près de l'aéroport de Bangui, le 25 décembre 2013. Crédit photo : AFP
Des militaires tchadiens patrouillent près de l'aéroport de Bangui, le 25 décembre 2013. Crédit photo : AFP
N'eut été la présence des troupes tchadiennes, le président centrafricain de la Transition aurait été renversé entre jeudi et vendredi, par les milices Anti-Balakas proches du général Bozizé. Tout était planifié pour la chute de Michel Djotodia. L'information est parvenue aux éléments des soldats tchadiens par des éléments infiltrés dans la milice Anti-Balakas. Le service, par des moyens sophistiqués dont il dispose, interceptait toutes les communications des Anti-Balakas et leurs complices. L'information de l'offensive a été également confirmée par un opposant centrafricain à Paris. Pour, dit-on apaiser la situation, "il" a été demandé aux soldats tchadiens de quitter ce soir pour le Nord du pays. C'était pour les neutraliser et réussir le coup de force. Mais c'était sans compter sur le service de renseignement militaire tchadien qui a recoupé les informations. Pour rassurer les complices des Anti -Balakas, l'information selon laquelle les soldats tchadiens ont déjà quitté pour le Nord du pays a été véhiculée avec réussite. L'information du retrait de l'armée tchadienne était passée en boucle par les chaînes de télévision qui assurent ces derniers jours la campagne de dénigrement contre le Tchad. Les combattants de Séléka étant désarmés ou cantonnés dans des camps, et les soldats tchadiens étaient retirés de Bangui. Pour les anti-Balakas et leurs complices, rien ne les empêchent de passer à l'acte pour s'accaparer du pouvoir. L'accès à la présidence de la république est ouvert pour prendre le pouvoir. 
 
Alerté par l'information, le président Michel Djotodia a réuni son état major militaire et après concertation, il a été décidé de compter sur les éléments de Séléka démobilisés. A partir de 22 heures, tout a été mis discrètement en place pour contrer l'offensive des Anti-Balakas. Vers 23 heures, l'offensive a commencé par des tirs automatiques et des armes lourdes mais les assaillants ont été accueillis au niveau du rond point central de la capitale. Les Anti- Balakas et leurs complices étaient surpris et ont commencé par battre en retraite. L'Union africaine qui a été informée de tous les détails du complot et qui a envoyé une délégation à Bangui, a tenu à remercier l'armée tchadienne pour le travail impeccable qu'il a accompli pour déjouer la tentative de renversement du président centrafricain et a mis en garde tous ceux qui coopèrent avec la milice Anti-Balakas pour la concrétisation de ce complot. C'est ainsi qu'on commence à reculer mais à faire appel à l'ONU pour s'impliquer davantage dans la crise centrafricaine. 
 
Qui a remis des armes lourdes et de Pick-Up armés des mitrailleuses lourdes? Qui a tué les 6 soldats tchadiens? qui a tué les 2 soldats congolais? Qui est responsable des deux charniers retrouvés? La presse ne répond pas à ces questions dont les réponses sont claires. Lorsqu'il s'agit des atrocités commis par des Anti-Balaka, le bras médiatique de la campagne de dénigrement contre le Tchad n'en fait pas cas. Toutefois, le Procureur de la République au Tchad vient d'annoncer l'ouverture d'une enquête judiciaire afin d'établir la responsabilité des personnes ayant commis des actes contre l'armée tchadienne et les ressortissants tchadiens. Et il n'est pas exclu que le général Bozizé et son fils Francis soient poursuivis pour crimes contre l'humanité.
 
Abu Adil



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