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POINT DE VUE

Centrafrique : Levons-nous pour notre pays ?


- 21 Février 2014



Simon Koitoua.
Simon Koitoua.
La jeunesse Centrafricaine, au lieu d’écouter notre cher pays qui crie au secours haut et fort la Centrafrique est en train de mourir à petit feu.
 
Pourquoi on lui tourne le dos? A cause de nos intérêts crypto-personnels !
 
Je me demande si nous méritons ce sort car les aines n’auraient jamais souhaité tous ces torts. Ceux qui trônent aujourd’hui ont déjà perdu le contrôle.
 
Le peuple Oubanguien est nourri d’espoir comme l’étaient les africains à l’aube des indépendances .Depuis leur arrivé tout a basculé .Le droit du peuple est piétiné par certain qui refuse de le reconnaître .L’administration devint une ligne parentale et amicale. Les postes ministériels sont cadeaux de reconnaissance. Les promesses tombent en flot, mais rien . Les jeunes s’entre-déchirent à cause des individus et seulement dans l’intérêt de ces individus et non du pays. Pays sans espoir, qui va nous sauver ? La misère frappe la population qui se tait .Peuple pauvre, manger une fois par jour est devenu un luxe. Les hôpitaux sont devenus des mouroirs. Les écoles sont devenues des lieux de passe-temps .Du primaire au secondaire, on fait tous la mi-temps .Pas de bibliothèque dans les établissements, les documents d’études ne sont pas suffisants. Sans offense c’est pourquoi il y a une insuffisance capacité de culture en nous .Les enseignants deviennent de plus en plus commerçants. Les NST (Notes Sexuellement Transmissibles) sont devenues monnaies courantes entre nos sœurs et les enseignants .Nos universités sont de très grands instituts de formation de chômeurs. Universitaire commerçant, mineur, manœuvre, charretier… L’armée, les écoles de santés et les écoles professionnelles sont des dépotoirs .On n’a pas de routes rien que des pistes, où aller ? On n’a pas d’infrastructure rien que des maisonnettes, que faire ? Je serai lâche de ne pas mentionner la part de la jeunesse dans tout ça .Toi, moi, lui, elle enfin je veux dire nous jeunes .On n’a même pas accès à la nouvelle technologie Ils nous balancent les bâtons dans les roues. Ils nous empêchent de progresser pendant qu’ils assurent l’avenir de leurs enfants. Ne voyons-nous pas tout ça ? Ne pouvons-nous pas arrêter tout ça ? Je réponds que nous pouvons. Il suffit qu’on arrête d’assumer ces torts. On nous martyrise et on se tait, sommes-nous condamné à souffrir à perpétuité ? Tant que nous assumons tout ça, on ne sortira jamais de ce calvaire Refusons d’être instrumentalisé par la politique égoïste
 
Soyons conscient jeune de la Centrafrique, arrêtons l’oisiveté .Ils Nous voulons une rupture avec les vieilles habitudes de politique.
 
Levons nous, disons NON au népotisme, clanisme et favoritisme en Centrafrique
 
SIMON KOITOUA



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