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Centrafrique, des affrontements ont eu lieu à Bria, dans l’est du pays


Alwihda Info | Par rfi - 10 Février 2015



​ En Centrafrique, des affrontements ont eu lieu à Bria, dans l’est du pays, ce mardi matin. Les forces internationales annoncent avoir repris à l'ex-Seleka des bâtiments officiels de la ville. Vers 5 heures du matin, une colonne de véhicules de la force Sangaris est entrée dans Bria. « Tout le monde a été surpris par l'arrivée en masse de Sangaris », raconte une source locale. Aussitôt, un accrochage a éclaté au centre administratif qu'occupaient les éléments de l'ex-Seleka, rebaptisée FPRC. Les accrochages ont eu lieu entre soldats français et casques bleus marocains de la Minusca d'une part, et éléments Seleka d'autre part. En plus des dizaines de véhicules français, Sangaris aurait mobilisé quatre hélicoptères. Les ex-Seleka se sont alors repliés vers le marché central. En fin de matinée, ce mardi, des coups de feu retentissaient encore à Bria alors que rapidement, la force onusienne a publié un communiqué indiquant que « la Minusca appuyée par la force Sangaris avait procédé à la reprise de certains édifices publics à Bria occupés illégalement par des éléments armés du FPRC ». Reprendre la ville aux ex-Seleka Cette opération, selon la Minusca, vise à « mettre fin à l'existence d'une administration parallèle et à assurer davantage de protection des civils ». Rappelons que l'ex-Seleka est présente en force à Bria avec des effectifs estimés entre 800 et 1 200 hommes armés. Son chef militaire, le général Arda Hakouma, avait interdit aux émissaires des autorités de transition de venir procéder sur place aux consultations populaires, sorte d'états généraux, au cours desquels les populations sont invitées à s'exprimer en vue du grand Forum de Bangui. C'est donc l'autre objectif déclaré de l'opération de ce mardi matin, explique Babacar Gaye dans son communiqué : « permettre la tenue des consultations populaires à Bria ». Contacté par RFI, le président du conseil préfectoral de la jeunesse de Haute Kotto, Ibrahim Saleh Ahmed, dénonce le fait que les forces internationales puissent mener des opérations de cette ampleur en pleine ville. Pour l'heure, il est difficile d'établir un bilan précis.



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