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POINT DE VUE

Côte d'Ivoire, DSK...ces crimes rendus possibles par la logique de l'impensable


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 27 Juin 2011




Photo : DR
Photo : DR
Je parle depuis ma position de victime d'un harcèlement qui dure depuis plus de 13 ans, qui est décrit ici :


1-Requete-Cour-Europeenne


et que j'ai directement évoqué dans ce mel adressé à l'homme que l'on a cherché à compromettre en m'utilisant :


Mel à Bill Gates


et je choisis de parler explicitement depuis cette position parce que je retrouve dans la crise ivoirienne, dans ce qui est reproché à DSK...cette même logique que je connais maintenant par coeur, et que je qualifie de logique de l'impensable.

Quand j'ai commencé à être harcelée, j'avais 38 ans, et donc une expérience, une maturité. J'ai pourtant mis beaucoup, beaucoup de temps à concevoir ce qui m'arrivait sans immédiatement douter de ma perception. Je ne pouvais tout simplement pas le croire, ni le rattacher à rien de mon expérience, ni de mes connaissances. C'était comme un météorite dans mon monde intérieur, mais un météorite tellement déstabilisant qu'il a peu à peu pris le pas sur tout, en même temps que le besoin que j'avais d'en parler faisait le vide autour de moi : ce que je ne pouvais pas concevoir, tout en ne pouvant pas le nier, mes proches non plus ne pouvaient composer avec, et leurs dénégations m'ont fait violence jusqu'à ce que soit eux, soit moi, choisisse la rupture.


L'épreuve est terrifiante. J'en garde trace pour en avoir noté quantité d'éléments. Quand je rouvre mes cahiers et lis, je me retrouve prostrée, au bord de la rupture intérieure, pleine de larmes qui ne peuvent pas sortir, tétanisée.


Je vis quelque chose de semblable par rapport à la Côte d'Ivoire, et d'une façon différente, par rapport à l'arrestation de DSK.


Je n'ai pourtant jamais apprécié l'homme, je savais depuis l'émission d'Ardisson où elle en a parlé ce que Tristane Banon a subi, et je n'ai pas eu la plus petite difficulté à la croire. Au reste, je regardais le visage de DSK, et je ne pouvais retenir en moi "comment un visage que les années ont rendu répugnant -à mes yeux- pourrait-il ne pas refléter une réalité intime en corrélation ?"...je connaissais aussi les propos de Jean Quatremer.


Le point commun que je vois dans ces trois situations totalement dissemblables est donc la logique de l'impensable, assortie du sentiment que les personnes qui fondent nombre de leurs attitudes et stratégies sur cette logique sont convaincus que le commun des mortels :





n'est tout simplement pas outillé pour les :

- percer à jour,

- dénoncer.


Hier, pendant l'émission Ce soir ou jamais, Schneidermann laissait entendre que les journalistes politiques pouvaient voir leur responsabilité engagée dans le fait qu'ils ne pouvaient que connaître les problèmes de braguette de DSK, et que dès lors, il leur revenait d'en parler. Il omettait, ce faisant d'évoquer Anne Sinclair, qui, joignant les deux positions de journaliste et d'épouse était la plus à même, et en devoir d'exiger que l'homme qu'elle a choisi, elle qui ne pouvait concevoir de se lier qu'à un Juif, se fasse soigner.


La réalité est que le témoin est en quelque sorte mis en incapacité d'exercer sa fonction de témoin, que ce soit de façon explicite ou implicite. Les menaces, voilées ou non, existent. On peut à cet égard revisionner la vidéo de la télévision suisse dans laquelle Sarkozy rappelle très élégamment à un journaliste qu'il a été mis au placard, que donc ça peut lui arriver de nouveau.


Par ailleurs, et c'est le regard, que j'ai développé dans ce blog et que je maintiens, je pense ces stratégies particulièrement développées dans la communauté juive, et tout spécialement chez les Rothschild.


Ce sont eux -les Rothschild- qui se trouvent, à mon avis, derrière la situation en Côte d'Ivoire, et si l'on fait le bilan froidement, qui, ayant réussi à déjouer la désinformation massive, peut arriver à penser tranquillement que la France a déployé quantité de stratégies, toutes plus infâmes les unes que les autres, pour déstabiliser Gbagbo depuis 10 ans ? Qui peut penser aux soldats français morts à Bouaké, déposés tout habillés dans leurs cercueils, avec erreur sur leur identité, et se questionner sans trouble sur le secret défense qui recouvre ce dossier depuis 10 ans ? A la mise en cause de MAM ? Au dossier Kieffer et à la piste française ?


Tous ces actes sont impensables parce que profondément, intrinsèquement indignes, et la raison d'état ne justifiera jamais aucun génocide, or c'est bien un génocide qui se déroule actuellement en Côte d'Ivoire, organisé par la France qui a tout mis en oeuvre jusqu'à la honteuse fraude du 28 novembre dernier, après le non désarmement des rebelles, et avant l'agression à nouveau impensable du 11 avril. Le tunnel par lequel ils sont passés, la fumée, preuve que ce sont eux qui ont littéralement pris d'assaut le Palais Présidentiel pour kidnapper Gbagbo et son entourage me semble une juste représentation de l'impensable :





Il y a du flou, ça semble interminable, on voit sans voir, mais surtout on ne voit pas le bout. On ne peut qu'avancer en intégrant à mesure ce qui se révèle accessible aux sens.


Impensable donc.


Dans un tout autre registre, DSK bénéficie de la présomption d'innocence, mais l'acte d'accusation est terrible, et venu après des examens :


Acte Accusation DSK

soit :

«L'accusé s'est livré à des relations sexuelles anales et orales avec une personne en faisant usage de la force. L'accusé a tenté d'obtenir un rapport sexuel vaginal avec une personne en faisant usage de la force. L'accusé a contraint une personne à des attouchements sur ses parties génitales en faisant usage de la force. L'accusé a retenu contre sa volonté une personne. L'accusé a contraint une personne a des attouchements sur ses parties génitales sans le consentement de cette dernière et dans ce but, l'accusé a intentionnellement et sans motif légitime, touché par la force les parties sexuelles et d'autres parties intimes d'une personne afin d'abuser de cette personne et de lui infliger un traitement dégradant, dans le but de satisfaire le désir sexuel de l'accusé.

Les délits ont été commis dans les circonstances suivantes :

Le témoin déclare qu'il a été informé par un individu connu des services du procureur que l'accusé a :

1) fermé la porte des lieux susmentionnés et interdit à l'intéressée de quitter les lieux

2) saisi les seins de l'intéressée sans son consentement

3) tenté de baisser les collants de l'intéressée et saisi par la force les parties génitales de l'intéressée

4) a mis en contact par la force à deux reprises son pénis avec la bouche de l'intéressée et

5) n'a été en mesure d'accomplir les actes susmentionnés que par l'usage de la force physique»


Je ne pense pas être la seule à vivre depuis dimanche un état de profonde sidération et de malaise. Je ne suis pas ragoteuse, et pourtant, je ne cesse de regarder ce qui en est dit, en quels termes, par qui...qui parle de complot ? De quelle manière ? Qui abonde dans le sens de Bernard Debré, qui a déjà montré son courage et son franc parler à l'occasion de l'épisode de la grippe A.


Je n'ai jamais apprécié l'homme et je déteste ce qui s'est passé.


L'accusatrice est aussi présumée innocente. Je la crois.


Mon expérience est très précise : il est possible, en France, depuis au moins 13 ans, de mettre en œuvre des violations abjectes du secret professionnel, des intrusions, interventions anormales dans les dossiers administratifs, d'exposer une personne, à l'origine en situation de longue maladie, à mil manœuvres dont le seul but logique ne peut qu'être de la pousser au suicide...ce qui est du domaine de l'impensable, et cet impensable est précisément au cœur de la stratégie déployée. Il me semble imprégner en totalité la culture juive dans laquelle les goyims sont de toutes façons des êtres inférieurs qu'il n'est pas répréhensible de maltraiter voire de tuer.


On ne peut pas délibérément vivre dans cet univers mental et garder la maîtrise de soi d'un adulte équilibré. C'est du moins ma conviction.


Je pense que mon dossier sera jugé et à ce moment, beaucoup risquent d'être abasourdi de ce qu'ils découvriront.


A l'origine, la même croyance que l'autre est tellement con ou manipulable qu'il n'y a pas lieu de mettre de limites à ses pulsions et impulsions.


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