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ACTUALITES

Djibouti : 2ème anniversaire de l'assassinat de HAFEZ, collégien de 14 ans abattu par les forces de l'ordre du régime Guelleh.


Alwihda Info | Par Huno Djibouti - 29 Décembre 2014


« Ce nouvel usage disproportionné de la force par des agents de l’État est odieux et impardonnable. Quand un pouvoir s’en prend à des enfants, cela démontre à quel point il méprise les droits humains » [Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH]


Djibouti : 2ème anniversaire de l'assassinat de HAFEZ, collégien de 14 ans abattu par les forces de l'ordre du régime Guelleh.
Le 30 décembre 2012 à Obock, le régime djiboutien faisait couler le sang du jeune Hafez Mohamed Hassan, collégien de 14 ans, tué par les tirs des forces de l'ordre pour avoir exercé un droit fondamental : exprimer pacifiquement son opinion contre la venue du Secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports dans sa ville. Lequel est venu accompagné d’une centaine de gendarmes. D’autres manifestants furent également blessés, plus ou moins grièvement, notamment : Ahmed Mohamed Ali, Ali Kanano Barqo, Ali Omar, Fatouma Ibrahim Moussa, Hachim Hassan Mohamed, Hasna Mohamed Ali, Omar Mohamed Ali, Ali Mohmed Ali et Mme Aicha Dini, une personnes âgée de 70 ans qui fut grièvement blessée. Plusieurs dizaines de jeunes ont été battus, arrêtés, séquestrés à la brigade de la gendarmerie d’Obock puis transférés et déférés au parquet de Djibouti-ville. Les jeunes d’Obock protestaient pacifiquement contre l’organisation imposée dans leur ville, des jeux omnisports, par Djama Elmi Okieh, Secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports de l'époque, actuel ministre de l'éducation nationale et gendre du président djiboutien, Ismaël Omar Guelleh. Ils ont exprimé leur colère contre le manque d’infrastructure sportive réclamé depuis plusieurs années et parce qu’ils sont les laissés pour compte de l’État djiboutien. Deux plus tard, jour pour jour, alors même que les responsables de cette tuerie contre de très jeunes manifestants pacifiques n'ont jamais été sanctionnés et que le chef-lieu de la région d’Obock est connu pour être le berceau de viols collectifs à l'encontre des femmes afars et autres exactions de l’armée djiboutienne, nous réclamons toujours JUSTICE, JUSTICE et JUSTICE.



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