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Doha: les pourparlers entre le Soudan et les rebelles du JEM reportés à mardi
DOHA — Les pourparlers entre le Soudan et les rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) sur le conflit du Darfour, prévus lundi soir à Doha, ont été reportés à mardi en raison d'un retard dans l'arrivée de délégués, ont indiqué les deux parties.
"Nous attendons l'arrivée d'une délégation de neuf personnes conduite par Nafie Ali Nafie, assistant du président de la République", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur du Soudan à Doha, Abdallah Faqiri.
"D'autres membres de notre délégation vont arriver tard ce soir, ayant été retenus par d'autres engagements au Caire", a indiqué pour sa part un dirigeant du JEM, Adam Faqih, pour expliquer le report.
Avant le démarrage des pourparlers, des médiateurs ont souligné à Doha leur volonté d'aider à résoudre le conflit du Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan où la guerre civile a fait 300.000 morts et 2,7 millions de déplacés depuis 2003 selon l'ONU. Khartoum chiffre à 10.000 le nombre de morts.
"La rencontre (des médiateurs) a tourné autour des moyens de soutenir et de faire aboutir les pourparlers de paix sur le Darfour", a souligné un communiqué.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, le chef de la Ligue arabe Amr Moussa, celui de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihasanoglu, le négociateur en chef de l'ONU/UA au Darfour, Djibril Bassolé, et le ministre d'Etat qatari aux Affaires étrangères, Ahmed ben Abdallah Al-Mahmoud, ont pris part à la réunion.
Les pourparlers de Doha ont été qualifiés de préliminaires et ont pour objectif de préparer une éventuelle conférence de paix sur le Darfour.
La rencontre entre le JEM, le plus militarisé de la myriade de groupes rebelles du Darfour, et les autorités soudanaises est la première depuis celle tenue en 2007 en Libye.
Le JEM n'avait pas signé l'accord de paix du Darfour en mai 2006, dont la faction Minni Minnawi de l'Armée de libération du Soudan est le seul signataire du côté de la rébellion.
"Nous attendons l'arrivée d'une délégation de neuf personnes conduite par Nafie Ali Nafie, assistant du président de la République", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur du Soudan à Doha, Abdallah Faqiri.
"D'autres membres de notre délégation vont arriver tard ce soir, ayant été retenus par d'autres engagements au Caire", a indiqué pour sa part un dirigeant du JEM, Adam Faqih, pour expliquer le report.
Avant le démarrage des pourparlers, des médiateurs ont souligné à Doha leur volonté d'aider à résoudre le conflit du Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan où la guerre civile a fait 300.000 morts et 2,7 millions de déplacés depuis 2003 selon l'ONU. Khartoum chiffre à 10.000 le nombre de morts.
"La rencontre (des médiateurs) a tourné autour des moyens de soutenir et de faire aboutir les pourparlers de paix sur le Darfour", a souligné un communiqué.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, le chef de la Ligue arabe Amr Moussa, celui de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihasanoglu, le négociateur en chef de l'ONU/UA au Darfour, Djibril Bassolé, et le ministre d'Etat qatari aux Affaires étrangères, Ahmed ben Abdallah Al-Mahmoud, ont pris part à la réunion.
Les pourparlers de Doha ont été qualifiés de préliminaires et ont pour objectif de préparer une éventuelle conférence de paix sur le Darfour.
La rencontre entre le JEM, le plus militarisé de la myriade de groupes rebelles du Darfour, et les autorités soudanaises est la première depuis celle tenue en 2007 en Libye.
Le JEM n'avait pas signé l'accord de paix du Darfour en mai 2006, dont la faction Minni Minnawi de l'Armée de libération du Soudan est le seul signataire du côté de la rébellion.
