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Émergence du Cameroun à l’horizon 2035 : « une sensibilisation dans nos langues de base pour une magistrale compréhension s’impose… »


Alwihda Info | Par Erick-Achille Nko’o - 17 Mars 2014



Erick-Achille Nko’o
Erick-Achille Nko’o
Le Cameroun pour réduire l’impécuniosité et booster son économie tout en réalisant les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), a en 2010 mis sur pied le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) -qui lui-même a remplacé le (DSRP)-, aux fins d’élever le Cameroun au grade des pays émergents. Ou l’on peut le définir comme étant, la première phase pour l’accomplissement de la vision de développement à très long terme. Vu de cet esprit, c’est donc un document de stratégie globale intégrée, socle de toute action engagée dans les 10 prochaines années. Evidemment, Il n’est point à douter qu’une telle vision requiert l’entière compréhension du commun des camerounais et un tel processus quant à lui exige la participation des populations et donc nécessite que ces populations soient éduquées et comprennent mieux la notion d’émergence et par là, la vision contenue dans le (DSCE). Or, véniel est le nombre de camerounais qui saisit véritablement les tenants et les aboutissants d’un tel cadre de référence.

D’où la nécessité de sensibiliser et d’informer le peuple tout entier sur cette vision prospective et ce que les pouvoirs publics attendent de lui pour une meilleure implémentation de ce concept somme toute réducteur de pauvreté. Avec en bonne place, l’apport des populations rurales qui reste et demeure on ne peut plus capital dans le domaine de l’agriculture. Et ces populations qui s’expriment généralement en langues locales méritent d’être édifiées sur les enjeux d’une telle vision. Il ne serait donc pas dérisoire d’associer si besoin s’impose, une sensibilisation dans nos langues de base pour une magistrale compréhension telle qu’il est déclaré dans le DSCE : « Maintenant que le pays dispose d’un Document de référence adressant la question de la croissance, le défi reste celui de sa mise en œuvre satisfaisante. Pour relever ce défi, les autorités entendent jouer pleinement leur rôle tout en comptant sur le dynamisme du secteur privé, l’implication de la société civile, la mobilisation des populations et l’appui des partenaires économiques, techniques et financiers. » Au delà de cela, il faut aussi une éducation citoyenne qui vise l'adoption de nouveaux comportements de gestion tels l'éthique dans la politique, une administration plus saine et plus performante, un secteur privé fort et compétitif et surtout un leadership efficace dont dépendent d'ailleurs tous les autres facteurs.
 
Globalement, c’est une très bonne vision de développement économique qui doit socialement être interprétée et matérialisée dans la lutte contre la pauvreté, diminution des écarts sociaux, ainsi que la création de l’emploi. Cela nécessite que les Rapports de suivi et d évolutions soient partagée entre les différents acteurs avec en bonne place la société civile et les partis politiques.
 
Erick-Achille Nko’o



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