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Santé

Etats-Unis: Le Libérien infecté par Ebola et soigné au Texas est décédé


Alwihda Info | Par Le Parisien - 8 Octobre 2014


Le patient de retour de Liberia, dont l'infection par Ebola a été tardivement diagnostiquée, aurait été en contact avec une centaine de personnes. La semaine dernière déjà, les autorités sanitaires texanes avaient ordonné à quatre de ses proches de rester chez eux le temps d'une éventuelle incubation.


Aux Etats-Unis, le Libérien infecté par Ebola et soigné au Texas est décédé ce mercredi. Dez ce côté-ci de l'Atlantique, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, appelle lui ses compatriotes à rester calmes après l'hospitalisation lundi d'une aide-soignante de Madrid, première patiente touchée par le virus Ebola hors d'Afrique.

Depuis, cinq autres personnes en contact avec elle ont été mis en observation et de nombreuses mesures ont été mises en place dans toute l'Europe. Le Comité de sécurité sanitaire (HSC) compte notamment plus informer les passagers afin qu'ils identifient mieux les éventuels symptômes de la maladie. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que des cas isolés de la fièvre hémorragique sont «inévitables» en Europe mais que le risque de propagation de l'épidémie y est «extrêmement faible».

Le Libérien soigné au Texas est mort.

Le patient de retour de Liberia, dont l'infection par Ebola a été tardivement diagnostiquée, aurait été en contact avec une centaine de personnes. La semaine dernière déjà, les autorités sanitaires texanes avaient ordonné à quatre de ses proches de rester chez eux le temps d'une éventuelle incubation.

Les pays européens, les mieux préparés. L'OMS explique que des cas sporadiques sont inévitables compte tenu des déplacements entre l'Europe et les pays affectés d'Afrique de l'Ouest. Toutefois «les pays européens sont parmi ceux dans le monde qui sont les mieux préparés à répondre à une fièvre hémorragique virale, y compris Ebola», rassure Zsuzsanna Jakab, directrice régionale pour l'Europe à l'Organisation mondiale de la santé.

Des voyageurs mieux informés.

A l'issue d'une réunion notamment consacrée au cas espagnol, le Comité de sécurité sanitaire (HSC) est «convenu de la nécessité» d'une meilleure information «pour assurer que voyageurs et professionnels de la santé puissent identifier le plus tôt possible des cas d'Ebola», a annoncé la Commission européenne. Deux experts du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CPCM) ont par ailleurs été dépêchés en Espagne pour y assister les autorités espagnoles, qui tentent de trouver la faille dans le système qui a permis la contamination de l'aide-soignante.

L'appel au calme en Espagne.

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s'est engagé mercredi devant le Congrès à donner une information «transparente» sur le virus, appelant ses concitoyens à rester calmes. Le chef du gouvernement conservateur, qui s'exprimait pour la première fois et n'a pas évoqué la victime, a énuméré ses objectifs : «Traiter les personnes atteintes», «surveiller» celles qui ont été en contact, «enquêter pour déterminer comment la contagion» s'est produite et «pourquoi», et «enfin informer l'ensemble de l'opinion publique sur les circonstances dans lesquelles ce type de situation se produit».

Des voyageurs mieux informés.

A l'issue d'une réunion notamment consacrée au cas espagnol, le Comité de sécurité sanitaire (HSC) est «convenu de la nécessité» d'une meilleure information «pour assurer que voyageurs et professionnels de la santé puissent identifier le plus tôt possible des cas d'Ebola», a annoncé la Commission européenne. Deux experts du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CPCM) ont par ailleurs été dépêchés en Espagne pour y assister les autorités espagnoles, qui tentent de trouver la faille dans le système qui a permis la contamination de l'aide-soignante.

L'appel au calme en Espagne.

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s'est engagé mercredi devant le Congrès à donner une information «transparente» sur le virus, appelant ses concitoyens à rester calmes. Le chef du gouvernement conservateur, qui s'exprimait pour la première fois et n'a pas évoqué la victime, a énuméré ses objectifs : «Traiter les personnes atteintes», «surveiller» celles qui ont été en contact, «enquêter pour déterminer comment la contagion» s'est produite et «pourquoi», et «enfin informer l'ensemble de l'opinion publique sur les circonstances dans lesquelles ce type de situation se produit».

Réunion de crise à Londres.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, devait tenir ce mercredi une nouvelle réunion de crise à Londres. Mardi, il s'est entretenu avec le président de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, pour évoquer la situation dans ce pays, un des plus touchés par Ebola. Le Premier ministre a dit que le Royaume-Uni «continuerait à faire toute ce qu'il peut pour soutenir» les efforts de la Sierra Leone, une ancienne colonie britannique. Une centaine de militaires britanniques devraient être présents en Sierra Leone d'ici à la semaine prochaine pour aider les autorités sierra-léonaises, a annoncé mardi le ministère de la Défense.

Un employé international de l'ONU contaminé au Liberia.

Un membre du personnel étranger de la Mission des Nations unies au Liberia a contracté le virus Ebola, a indiqué mercredi la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU, Karin Landgren. Ni son identité ni sa nationalité n'ont pour l'instant été révélés.

Ebola pourrait coûter 32 milliards de dollars à l'Afrique.

La fièvre hémorragique Ebola a fait 3 439 morts en Afrique de l'Ouest sur 7 478 cas enregistrés dans cinq pays (Sierra Leone, Guinée, Liberia, Nigeria, Sénégal), selon un bilan de l'OMS arrêté au 1er octobre. Et selon la Banque mondiale, le coût économique d'Ebola pour l'Afrique de l'Ouest pourrait dépasser 32 milliards de dollars (25 milliards d'euros) d'ici à la fin 2015 si l'épidémie venait à s'étendre hors des trois pays actuellement touchés. L'impact économique pourrait devenir «catastrophique» dans un scénario où Ebola ne serait que faiblement contenu.

Les Etats-Unis vont renforcer le contrôle des voyageurs.

Les Etats-Unis vont annoncer dans les prochains jours de nouvelles mesures de contrôle des passagers internationaux pour limiter le risque que des personnes infectées puissent entrer sur le sol américain, ont indiqué mardi les autorités sanitaires. Depuis l'identification au Texas il y a une semaine du premier cas d'Ebola aux Etats-Unis et hors d'Afrique, un Libérien arrivé du Liberia le 20 septembre sans symptôme, des voix se sont élevées au Congrès et ailleurs dans le pays pour renforcer les contrôles. Barak Obama avait indiqué lundi sans autres précision que de nouveaux protocoles étaient à l'étude aux aéroports à la fois au départ en Afrique de l'Ouest et à l'arrivée aux Etats-Unis. La prise de température de chaque passager est notamment évoquée!



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