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«Farid Mnebhi pour Israël-flash» : de Farid le marocain à Moshé l’israélien?


Alwihda Info | Par Nasser (Auteur Libre) - 24 Avril 2012



Par Nasser


«Farid Mnebhi pour Israël-flash» : de Farid le marocain à Moshé l’israélien?

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Mr Farid Mnebhi publie régulièrement des articles anti-algériens qu’il diffuse sur des dizaines de sites. Sa « spécialité » est le dénigrement de l’Algérie par le mensonge et la propagande subversive.

Qu’espère-t-il, par ses menteries, obtenir en souhaitant le désordre pour un voisin avec qui il partage la même culture, la même histoire et la même frontière ; même si ce qu’il dit est vrai ! Que les mêmes conséquences sur son pays avec les bienfaits pour nos mêmes ennemis! Comme disent les algériens c’est « espérer du miel du c… d’une guêpe. »

Au regard de quelques-uns de ses titres ont saisi parfaitement la « spécialité » de l’auteur et sa mission : «Le grand drame algérien : de dragon virtuel à nain réel aux plans régional et international», « Axe du mal : Entente parfaite entre l’Algérie, la Syrie et l’Iran, trois Etats terroristes », « Algérie : situation politique interne catastrophique à la veille des législatives du 10 mai 2012, [5 parties] » « Mali : Fadaises algériennes dans la crise malienne », «La question Touareg ou l’énigmatique équation algérienne », « USA : Manhasset : l’Algérie en désarroi et le polisario en ordre dispersé », « Afrique du Nord : L’Algérie en perdition », «Algérie / « printemps arabe » – Le peuple donnerait-il des angoisses aux militaires algériens ? », « L'Algérie : un dragon régional en papier », « Algérie – Un printemps arabe en cours dans les camps de Tindouf en Algérie », « Déliquescence de l’Etat algérien et provocation d’Alger », « La schizophrénie des généraux algériens envers le Maroc », « Le Maroc en mouvement et l’Algérie dans l’inertie totale », «Une pantalonnade algéro-polisarienne historique en Libye », «Une belle déculottée pour le mouvement du 20 février et ses ‘phagocyteurs’ », « Printemps arabe » : Quoi pour l’Algérie ? », « Exclusif : enlèvement d’occidentaux à Tindouf, le billard à trois bandes DRS-AQMI-DGSE » etc. etc.


Qui est-il ce Mnebhi ?

Une lecture de ses articles nous donne une idée sur la personnalité de ce Farid Mnebhi. Lisons d’abord cet extrait titré « Réaction à l’article du Prince Moulay Hicham », cousin du roi Mohammed VI, surnommé le Prince ‘rouge’, en raison de son engagement pour une démocratisation du régime politique marocain, devenu une source « d’inspiration pour de nombreux marocains cultivés, comme les militants du mouvement de 20 février»:

« Qu’il me soit permis de réagir, comme tout citoyen marocain, … à l’article du prince Moulay Hicham [L’allégeance entre pratique démocratique et pratique théocratique], comme l’ont très bien fait Messieurs … Qu’il sache que la bey’a, acte d’allégeance, au Maroc constitue le ciment qui unit le Roi à Son peuple. Que cet acte se perpétue et se transmet de génération en génération… la cérémonie formelle de l’allégeance… sont parties intégrantes des institutions du Royaume du Maroc. Cette pratique ancestrale est capitale dans la «stratégie de légitimation du système politique marocain» … De plus, cette cérémonie a été instituée par le Prophète Sidna Mohammed au VIIe siècle, car sans bey’a, aucun acte religieux et politique n’est légitime… Par ailleurs l’allégeance et le Serment de la Marche Verte se doivent d’être transmis à nos descendants. … qui sont des éléments fondamentaux de notre identité nationale. Enfin, je me permets de rappeler à votre Altesse que vous avez signé l’acte d’allégeance … Que déduire de votre intervention sur la bey’a ? Je vous laisse seul pour me trouver la réponse et avec tous mes respects, Votre Altesse ».

Comme si le roi avait besoin d’une aide et en l’occurrence de celle Mnebhi. On déduit qu’il n’est pas ce qu’il veut montrer être mais un vulgaire courtisan qui propose ses « capacités » et sa « prédisposition » à servir bassement non pas au roi seulement, ce qui serait normal mais, au regard à certains de ses faits, à des milieux ennemies aussi du Maroc. (Voir plus bas la preuve)

Ses articles confirment bien nos propos sur sa personnalité. Ses textes – qui visent en particulier l’Algérie – sont un tissu de mensonges et de contre-vérité. Il ne fait que dénigrer et fausser la réalité. On y constate de récurrents souhaits d’un chaos et incitation à la révolte. Une obsession maladive qui relève plutôt de la pathologie. En revanche, les algériens adoptent envers lui et son genre une attitude plus mesurée en commentant avec civilité leurs articles, mais avec Mnebhi l’Algérie devient une obsession, une psychonévrose ; vraiment !

Avec ses travers, franchement, il ne rend service ni à son roi ni à son pays ni à la région. On soupçonne même, et fortement, qu’il est en intelligence avec les milieux sionistes. Il suffit de constater les sites choisis par Mnebhi pour la publication de ses articles et commentaires.


A LIRE

Je vous recommande un cinglant article/réponse d’un certain Djerrad Amar intitulé «Algérie: réponse aux mensonges et divagations du courtisan M. Mnebhi » publié sur le site d’Allain Jules. Il fait suite à son article intitulé « L'Algérie : un dragon régional en papier ». Voici le lien :

http://allainjules.com/2011/09/08/algerie-reponse-aux-mensonges-et-divagations-du-courtisan-m-mnebhi/

Relevons cette ineptie dans son article : «Par ailleurs, Alger voit également avec l’arrivée d’un régime démocratique pro-occidental à Tripoli [Libye] un soutien de poids sur la question du Sahara Marocain s’évaporer »

On y relève aussi cette aliénation: « …bien que les plus hautes autorités algériennes affirment … que l’accueil de famille Kadhafi soit … pour des raisons humanitaires, l’histoire des magouilles des généraux algériens ne permet pas d’écarter la possibilité d’un calcul abject…d’un cynique marchandage entre le gouvernement algérien et le CNT pour obtenir un certain nombre de garanties avant d’envisager de les renvoyer dans leur pays. » Et ce, après avoir fustigé, dans un autre article, l’Algérie pour avoir accueilli quelques membres de la famille Kadhafi.

Lisez surtout les commentaires (il y en a 231)


DEVINEZ

Dans quels sites ce MNEBHI publie ses articles anti-algériens? Cliquez ICI :

http://www.israel-flash.com/category/international/pays-du-maghreb/algerie/#axzz1pSKZyM5u

En précisant à la fin de chaque article « Farid Mnebhi pour Israël-flash », il ne peut pas dire que l’on a repris ses articles. Ce site lui consacre une tribune ‘spéciale’ présentée par « Aschkel ». A cela, Mnebhi répond « je publie où je veux ». Aux sites sur lesquels je le dénonce, il écrit que je suis un « individu » faisant partie« des services Algériens » ayant pour mission de le suivre et le dénigrer pour « bloquer tous mes papiers sur les sites qui les diffusent. »

Ce serait un honneur pour moi si c’était vrai ! Comme ce serait un honneur pour lui s’il faisait partie des « services marocains » pour protéger son pays ! Mais ce n’est pas son cas, car il semble bien ‘en intelligence’ avec « Israël-Flash ». Israël - ce prédateur ennemie des palestiniens, des arabes, des musulmans - que Mnebhi « informe » régulièrement. Les israéliens ont, cependant, plus d’honneur que lui ! Dans la 1ère partie d’un de ses derniers articles intitulée: «Le grand drame algérien : de dragon virtuel à nain réel aux plans régional et international» on peut y lire « Les algériens ont compris que tous les partis politiques sont des partis de l’administration et qu’il est dangereux de faire de la politique… seule la DRS décide qui sera président ; député, maire, ministre ou ambassadeur et ceux qui veulent faire de la politique … seront tués, ou torturés. Il y a eu 200 000 morts au cours de la décennie noire. Des milliers d’Algériens ont été torturés au chalumeau… le régime algérien est épuisé et que la société algérienne, dans sa globalité, est en attente d’un nouveau régime mais l’armée s’y oppose toujours…Au final, on peut donc affirmer… que la situation politique algérienne est catastrophique, que tous les ingrédients d’une insurrection sont présents et qu’un risque majeur pour la sécurité de tous ses voisins est d’actualité. » Rien que cela !

Mnebhi est, en fait, un vulgaire hypocrite/menteur, un informateur, un manipulateur médiocre en plus, un individu sans personnalité et repères. On attribue à son genre, au Maghreb, un qualificatif des plus déshonorable. Ils sont méprisés même par ceux qui les emploient. Par ses attitudes, il gêne plus son roi et son pays que l’Algérie. Nous avons lu des commentaires virulents à son égards écrits par des marocains disant qu’ « il ne représente que lui-même ».



PERSONNALITE de MNEBHI ?


Un autre trait de sa personnalité est qu’il est aussi grossier et mal élevé. Observez sa réponse à un certain « Armo » blogeur qui l’a critiqué tout en lui demandant « où il se trouve » : « Armo, je suis avec tes sœurs et ta mère. On s’amuse beaucoup. Ma réponse te satisfait-elle ? N’oublie pas que c’est toi qui m’a provoqué, alors encaisse m’a réponse. Salut ». Une réponse de voyou, quoi ! (Voir le lien)


http://www.sxminfo.com/maroc-mise-au-point-par-farid-mnebhi/


Ajoutons un autre trait de sa personnalité révélé par sa réponse à ‘DZ’ (même lien que précédemment) :

« DZ, je sais que Tlemcen est marocaine, on l’appelait la petite Fès, avant que la France nous ampute de nombreux territoires à l’Est pour agrandir leur empire colonial. Donc, il me semble que tu parles de potes qui habitent en Algérie et toi tu ne fais que battre le macadam, comme le disait si bien le Maurice Chevalier. Renseigne-toi sur le sens de ‘ battre le macadam’. Répond une fois l’énigme trouvée, sinon ferme là. » (32ème commentaire).

Mnebhi, le marocain, est membre d’une association ou groupe qui prétend aider à instaurer « La Démocratie » en … Algérie ! A le voir, par ses papiers, s’acharner sur les institutions algériennes, en particulier l’armée et les services de sécurité, il doit bien aimer l’Algérie en nous voulant du bien ; sûrement mieux que son pays!

Un autre passage d’un de ses articles : « Le peuple algérien, qui vit, aujourd’hui, au seuil de la pauvreté, …demande plus de liberté, l’accès aux soins, à l’éducation, au logement, au travail et à une meilleure redistribution des richesses…des pépés séniles et myopes qui dirigent ce pays et dont la légitimité est quotidiennement remise en cause par le peuple algérien qui aspire à plus de démocratie de liberté et de bien-être ». Oui il parle « au nom du peuple » d’un pays qu’apparemment il ne connait pas du tout. Vraiment à mourir de rire !!



TENDANCE ?

N’importe quel article sur l’Algérie peut vous donner avec précision sa tendance et ses travers. Il soutient tout ce que font les USA, l’OTAN et les sionistes aux arabes, en Afrique et au Moyen-Orient. Je vous cite uniquement celui intitulé « Axe du mal : Entente parfaite entre l’Algérie, la Syrie et l’Iran, trois Etats terroristes » qu’il a publié aussi sur « Israël-Flash ». Observez ce passage : « … tentative syrienne de renverser la monarchie marocaine avec l’aide des services de renseignement algériens…opération, chapeautée par les ayatollahs iraniens, visait à instaurer au Maroc un régime islamiste proche de Téhéran. Ce modus operandi fait apparaître un véritable partage stratégique des tâches : l’Algérie déstabilise le Maghreb et la région sahélo-saharienne au profit des islamistes qui sont de sa création [pour] l’installation de régimes islamistes proches de Téhéran en Afrique et l’Iran s’active à renverser les monarchies et les régimes modérés des pays du Moyen-Orient via la Syrie et des groupes intégristes à sa solde pour installer des nouvelles institutions politiques qui lui seront inféodées. ». Plus débile que cela tu meurs ! (lire les commentaires)

http://www.israel-flash.com/2012/04/axe-du-mal-entente-parfaite-entre-l%E2%80%99algerie-la-syrie-et-l%E2%80%99iran-trois-etats-terroristes/#comment-15511


Alors Farid qui signe sur « Allain Jules »ses commentaires par « Votre écrivain morocco » pour nous dire d’ «arrêter de voir des sionistes partout » ou Moshé ?? Ce dernier a plus d’honneur !

Nasser


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11.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:51 | Alerter
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Nous venons d’apprendre l’information. En ce moment même une cinquantaine d’étudiants guinéens au Maroc manifeste devant les grilles de la représentation guinéenne au royaume chérifien. A en croire leurs représentants que nous avons eus au téléphone, depuis un peu plus trois heures, sur la base d’un rendez-vous qu’ils s’étaient donné, ils sont réunis devant la résidence de l’ambassadeur. Initialement, l’objectif était d’y entrer afin de discuter avec les diplomates guinéens d’un certain nombre de revendications chères aux étudiants. Mais à leur grand étonnement, disent-ils, « nous nous heurtons à une résistance farouche d’un puissant déploiement des services de sécurité marocains auxquels on a fait appel ». Mamadou Labbo y voit « une attitude liberticide », dans la mesure où selon lui l’enceinte de l’ambassade est un territoire guinéen. Or, « on nous en refuse l’accès ! » se plaint-il... 15:22 3-9-2012

Selon divers interlocuteurs avec lesquels nous nous sommes entretenus, au nombre des revendications des étudiants guinéens au Maroc figurerait en très bonne place de l’augmentation de la bourse.

Un projet dans ce sens serait en préparation par les autorités guinéennes. Dans ce projet, il serait question de faire passer la bourse de 50 dollars aujourd’hui, à 150 dollars américains pour ceux qui sont au niveau de la Licence et à 200 dollars américains pour le niveau Master. Mais étudiants décèle une certaine lenteur dans la conduite du dossier.

L’autre chose qu’ils souhaitent c’est l’établissement d’un échéancier de versement de cette bourse. Parce qu’autrement, dans les conditions actuelles, elle n’est versée qu’au bout de deux ans et demi. Les boursiers guinéens demandent également la régulation de cas d’omissions concernant certains étudiants. De même, pour ceux qui ont terminé les études, ils sollicitent l’intervention de l’Etat en vue du retour au pays.

C’est autour de l’ensemble de tous ces problèmes que les étudiants comptaient protester dans l’enceinte de l’ambassade de la Guinée au Maroc. Mais plus prompts qu’eux, les responsables avaient pris une longueur d’avance, en faisant appel à l’aide des forces de l’ordre marocaines. Ces dernières postées en grand nombre devant les locaux de l’ambassade en refuseraient l’accès aux étudiants manifestants.

Dans le milieu des étudiants, on parle même de répression. Des choses difficiles à vérifier. On peut cependant indiquer qu’au cours de l’entretien téléphonique que nous avons eu, un grand brouhaha régnait de l’autre côté du bout du fil. Révolté par cette attitude des autorités guinéennes, Mamadou Labbo, le leader de l’Association des stagiaires guinéens au Maroc (ASEGUIM) promet que si la situation demeure en l’Etat, « personne ne sortira de l’ambassade ».

Sur ce, il demande que le ministre guinéen des affaires étrangères « prenne toute sa responsabilité »

12.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:52 | Alerter
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Sahara occidental : le Maroc se fâche avec l'ONU


Après la décision du Maroc de retirer sa confiance à l'émissaire des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réagi, jeudi 17 mai, en apportant tout son soutien à son envoyé spécial chargé, depuis 2009, de trouver une issue à l'un des plus vieux conflits du monde.

La brouille est née après la présentation du rapport de l'ONU sur le Sahara au Conseil de sécurité qui a pris dans la foulée, le 24 avril, la décision de proroger jusqu'au 30 avril 2013 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara (Minurso), tout en demandant au Maroc "d'améliorer la situation des droits de l'homme" dans ce territoire qu'il occupe depuis 1975.

Le rapport critique sur plusieurs points les autorités marocaines accusées de compliquer la tâche des casques bleus, voire de les espionner. Ainsi, à Layoune, l'accès du quartier genéral de la Minurso à des contacts extérieurs "est contrôlé, ce qui a un effet dissuasif dont pâtissent les relations avec l'ensemble des interlocuteurs locaux", relève le document. "La présence de la police marocaine à l'extérieur du complexe dissuade les visiteurs de se présenter de leur propre chef. Il semble également que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso et New York ait été compromise occasionnellement", ajoute le rapport.

L'ONU dénonce aussi "le recours à des tribunaux militaires ou spéciaux pour juger des civils" sahraouis soupçonnés de violence. Cet aspect "soulève des problèmes sérieux en ce qui concerne l'administration équitable, impartiale et indépendante de la justice et devrait être exceptionnel", pointe ainsi le rapport.

PARIS APPELLE À "UN RÈGLEMENT RAPIDE DU DIFFÉREND"

Rabat a manifesté son mécontentement en retirant sa confiance à l'émissaire de l'ONU, dont le travail est qualifié de "partial et déséquilibré". "Les comportements contrastés de M. Ross s'écartent des grandes lignes qui ont été tracées par les grandes lignes du Conseil de sécurité", a dénoncé le gouvernement marocain dans un communiqué.

En écho, les frères ennemis du Front Polisario, soutenu dans leur revendication pour un référendum sur l'autodétermination par l'Algérie, ont dénoncé une attitude "arbitraire" et "infondée". "Le Maroc veut s'arroger sans vergogne le droit de dicter au secrétaire général de l'ONU le contenu de ses rapports", s'est insurgé le Polisario, cité vendredi par l'agence algérienne APS.

Tout en appelant à "un règlement rapide du différend", Paris a donné un petit coup de pouce vendredi à son allié traditionnel en réitérant, par la voix de Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay, "son appui au plan d'autonomie marocain, qui est la seule proposition réaliste aujourd'hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d'une solution dans le cadre des Nations unies".

Sans surprise, Alger a pris le contre-pied de Rabat en applaudissant "les efforts inlassables menés par l'ambassadeur Cristopher Ross", selon les déclarations d'Amar Belani, porte-parole du ministère des affaires étrangères.

13.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:52 | Alerter
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Maroc : manifestation monstre sur fond de hausse du chômage

Cette manifestation, qui a surpris par son ampleur est la plus importante contre le gouvernement dirigé depuis janvier dernier par un islamiste, Abdelilah Benkirane. Les élections de novembre 2011 avaient été marquées par une nette victoire de sa formation, le Parti justice et développement (PJD). Elle se déroule à l'appel de deux syndicats proches de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, opposition parlementaire).

"Il y a plus de 50 000 personnes [près la moitié selon un responsable de la police] qui manifestent pour appeler le gouvernement à ouvrir un dialogue véritable face à la tension sociale de notre pays", a indiqué Hassan Tariq, un député de l'USFP présent à la manifestation.

Depuis plusieurs jours, alors que le chômage ne cesse d'augmenter, les responsables syndicaux lançaient au gouvernement des appels au dialogue à propos de la hausse des salaires et de l'amélioration des conditions sociales des salariés. Près de 30 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont au chômage, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) rendu public le 14 mai à Rabat. Sur les 32 millions d'habitants que compte le Maroc dont près de 11 millions sont âgés de 15 à 35 ans.

Du rond-point de Dakar à celui de Mers Sultan, au coeur de la capitale économique, des milliers de manifestants ont sillonné les grandes artères de la ville, en scandant des slogans hostiles au gouvernement. "Benkirane et Fouad Ali El Himma [un très proche conseiller du roi Mohammed VI], deux faces d'une même monnaie", criaient les contestataires sous la présence discrète des forces de l'ordre. Des centaines de jeunes du Mouvement du 20 février, né dans le tumulte du Printemps arabe et appelant à des réformes profondes de la monarchie, ont également participé à cette manifestation, où les islamistes étaient quasiment absents.

14.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:52 | Alerter
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Les Marocains descendent dans les rues pour dénoncer la situation sociale du pays


Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à Casablanca, la plus grande ville du Maroc où les tensions sociales sont exacerbées par la sécheresse et par un chômage en hausse.
Cette manifestation qui a surpris par son ampleur est la plus importante contre le gouvernement dirigé depuis janvier dernier par un islamiste, Abdelilah Benkirane. Les élections de novembre 2011 avaient été marquées par une nette victoire de sa formation, le Parti de la justice et du développement.

15.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:53 | Alerter
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La grande corruption règne en maître au Maroc




Imaginez que le chef de l'Etat français soit aussi, dans le même temps, propriétaire de la plus grosse holding privée du pays. Difficile à envisager ? Attendez, cela ne fait que commencer. Imaginez aussi que le secrétaire général de l'Elysée soit le PDG de cette holding. Imaginez que cet homme, ainsi devenu l'homme d'affaires le plus puissant de la République, possède par ailleurs une ribambelle d'entreprises en son nom propre, qui décrochent des concessions ou marchés publics à tour de bras. Inconcevable, dites vous ? Ce n'est pas fini. Imaginez maintenant que le premier ministre prévoie, par décret officiel, d'investir des millions d'euros d'argent public dans une société privée appartenant au secrétaire général de l'Elysée... Et enfin, le coup de grâce : imaginez que la société en question soit une entreprise fantôme sans locaux ni personnel et qui présente — le pompon — de faux chiffres en guide de plan d'affaires !
Si seulement le dixième de tout cela était vrai, le président français tomberait immédiatement, entraînant le gouvernement, voire la cinquième République dans sa chute. Mais ce qui n'est pour la France qu'une fiction invraisemblable est la réalité crue du Maroc, un pays ami et allié.
Pour ceux qui l'ignorent encore, le roi Mohammed VI est en effet l'actionnaire majoritaire du groupe SNI, qui comprend entre autres la plus grosse banque privée, le plus gros opérateur minier et la plus grosse chaine de distribution du royaume. L'homme qui dirige ce conglomérat tentaculaire, dont le chiffre d'affaires équivalait il y a quelques années à 8% du PIB, s'appelle Mounir Majidi, et il occupe en même temps la fonction de secrétaire particulier de Mohammed VI.

A ce titre, il est le plus proche collaborateur du souverain puisqu'il aménage son agenda, organise ses rencontres, filtre les informations qu'il reçoit, etc. Cette double casquette fait de M. Majidi l'homme le plus détesté par les milieux d'affaires marocains. Forcément : il leur livre, au nom du roi, une concurrence aussi impitoyable que déloyale, vu son influence démesurée sur des organismes financiers comme la Caisse de dépôt et de gestion, le ministère des finances, l'administration des impôts, etc. Mais l'homme d'affaires de la monarchie n'oublie pas ses propres intérêts. Egalement propriétaire de plusieurs entreprises opérant dans divers secteurs, M. Majidi n'hésite pas, pour défendre ses affaires personnelles, à tirer sur les leviers étatiques dont il dispose.
Révélée il y a deux semaines sur le blog de l'auteur de ces lignes, l'affaire BaySys illustre jusqu'à la caricature la mécanique implacable du "Majidi business", aujourd'hui au cœur de la corruption d'Etat au Maroc.

Ce qu'il faut en retenir : en 2010, le secrétaire particulier de Mohammed VI entre en contact avec BaySys, un équipementier aéronautique américain à la recherche d'un partenaire financier pour le tirer d'une mauvaise passe. Plutôt que sortir son propre chéquier (il en a pourtant les moyens), M. Majidi oriente l'équipementier américain vers Royal Air Maroc (RAM). C'est donc la compagnie aérienne publique qui devra débourser les quelque 25 millions d'Euros dont BaySys avait besoin, en ponctionnant l'argent du contribuable... mais non sans que M. Majidi n'en profite au passage. A cet effet, le Secrétaire particulier du roi crée en août 2010 BaySys Morocco, une coquille vide sans locaux ni personnel qu'il contrôle à 100% via deux sociétés écrans.

Quelques mois plus tard, un décret officiel du Premier ministre marocain Abbas El Fassi autorise la RAM à prendre des parts dans BaySys Morocco. Mieux encore : les prévisions qui justifient cet investissement sont particulièrement fantasques. Il est ainsi prévu que la société de M. Majidi réalise un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros et un bénéfice net de 4,3 millions d'euros... dès sa première année d'exercice, et sans qu'aucune hypothèse de calcul n'étaye ces chiffres incroyables ! Le plus aberrant est que ces prévisions peu crédibles ont traversé, sans changement, cinq niveaux de vérification supérieurs de l'Etat marocain : la RAM elle-même, puis le ministère des Finances, la Primature, le Secrétariat général du gouvernement et enfin la Banque Centrale, qui a publié les mêmes chiffres quelques mois plus tard, tels quels, dans un document interne. Les hauts fonctionnaires marocains seraient-ils tous incompétents ? Bien sûr que non. Seulement, à partir du moment où le tout-puissant Secrétaire particulier du roi est impliqué dans une procédure, les commis de l'Etat, aussi haut placés soient-ils, signent ce qu'on leur demande de signer sans poser de questions.

Au final, l'investissement n'a pas eu lieu car l'affaire a capoté pour des raisons qui restent à éclaircir (malgré de multiples relances, les responsables de BaySys International sont restés muets). La manière dont tout cela a été goupillé, néanmoins, renseigne sur la nature réelle du régime marocain : un système où les conflits d'intérêts règnent et où le trafic d'influence bat son plein, au plus haut niveau de l'Etat et avec la complicité des autorités élues. Abbas El Fassi, chef d'un parti politique et ancien premier ministre qui a signé le décret BaySys, est aussi, incidemment, le père de Fihr El Fassi, ancien DG de l'une des sociétés de M. Majidi. La société en question, FC Com, domine le marché de l'affichage au Maroc grâce aux conditions extrêmement avantageuses accordées par les municipalités et offices publics. Salaheddine Mezouar, autre chef de parti et ancien ministre des Finances qui a cosigné le décret BaySys, est aussi un des obligés de l'entourage royal. Il a récemment été épinglé pour s'être accordé des primes mirobolantes, au prix d'un échange de faveurs avec Noureddine Bensouda, actuel trésorier général du royaume, ancien directeur des impôts et autre membre de la Cour. Et ainsi de suite...

L'année dernière, pourtant, le Maroc avait lui aussi vécu son "printemps arabe". Confronté à des manifestants réclamant la démocratie, Mohammed VI avait fait promulguer une nouvelle Constitution sensée instaurer la "bonne gouvernance" et la "reddition des comptes". Une réforme qualifiée alors d'"exemplaire" par Nicolas Sarkozy et d'"historique" par Alain Juppé. Jugez plutôt : l'article 36 du nouveau texte fondamental interdit expressément... le trafic d'influence ! —un délit par ailleurs puni de 2 à 5 ans de prison par l'article 250 du code pénal marocain. Mais au Maroc, la théorie est une chose et la pratique en est une autre. Quel procureur serait assez fou pour enclencher des poursuites contre Mounir Majidi, ou en général contre les membres d'une clique couverte par le roi en personne ? Jaafar Hassoun, un juge qui s'était essayé à titiller des proches du monarque, s'est retrouvé en 2011 radié de la magistrature, interdit de se reconvertir dans le barreau et harcelé pour abandonner toute velléité de se lancer en politique.

En l'absence de contre-pouvoirs fonctionnels, la grande corruption s'épanouit librement au Maroc, face à l'apathie grandissante d'une opinion publique désabusée par tant de duplicité. Naguère rugissante, la presse indépendante n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était, vaincue par une décennie de harcèlement judiciaire et économique. M. Majidi, également le premier annonceur publicitaire du pays, a démontré sa capacité à boycotter des journaux jusqu'à les acculer à la faillite. Aujourd'hui, les titres de presse les plus courageux peuvent encore épingler des seconds couteaux comme MM. Mezouar ou Bensouda. Mais dès qu'on approche du premier cercle royal, silence général. Il est révélateur que l'affaire BaySys, alors même qu'elle "buzzait" intensément sur Internet et les réseaux sociaux (elle a même engendré le hashtag #MajidiGate sur Twitter)... n'ait pas été mentionnée par un seul journal marocain. Quant au gouvernement islamiste de Abdelilah Benkirane, élu sur la promesse de lutter contre la corruption, il est tout aussi silencieux. Et pour tout dire, simplement hors sujet.

16.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:53 | Alerter
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Maroc : un rappeur contestataire dénonce ses conditions de détention



Condamné à un an de prison ferme pour outrage à la police, le rappeur marocain Mouad Belghouat a entamé lundi 9 juillet une grève de la faim de 48 heures pour protester contre ses conditions de détention, selon ses proches.

Sa décision intervient alors que l'examen de son appel, qui devait débuter lundi à Casablanca, a été reporté pour la troisième fois et fixé au 23 juillet.

"Cette grève de la faim est une protestation contre les conditions de détention de Mouad à la prison Oukacha de Casablanca, qui sont pour le moins scandaleuses", a déclaré à l'AFP Maria Karim, une amie de Mouad Belghouat.

Agé de 24 ans, Mouad Belghouat est connu pour ses chansons critiques vis-à-vis de la monarchie. Arrêté le 28 mars, il a été condamné le 11 mai à un an de prison ferme et 1 000 dirhams (90 euros) d'amende. Il est poursuivi pour "outrage à un officier public dans le cadre de ses fonctions et à un corps constitué", après la diffusion sur Youtube d'une vidéo montrant des policiers marocains sur fond d'une chanson du rappeur dénonçant la corruption dans la police. Mais il dément avoir diffusé la vidéo.

LIBERTÉ D'EXPRESSION

L'organisation Human Rights Watch (HRW) a appelé les autorités marocaines à "annuler les accusations" contre le contestataire et à le libérer. "Cette affaire est tout simplement une affaire de liberté d'expression", a insisté HRW, faisant valoir que chaque jour que Mouad Belghouat passait en prison rappelait "la distance" entre les lois du Maroc et leur pratique.

Mouad Belghouat est l'un des chanteurs les plus célèbres du Mouvement du 20 février, qui revendique des changements politiques de fond, l'élimination de la corruption et une monarchie parlementaire à l'image de l'Espagne.

17.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:53 | Alerter
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Maroc : de "nombreuses violations" des droits de l'homme en 2011

En 2011, année marquée par les révoltes du Printemps arabe, le Maroc a connu de "nombreuses violations" des droits de l'homme, indique mercredi à Rabat l'Association marocaine des droits humains (AMDH).

"De nombreuses violations ont été commises directement ou indirectement par l'Etat", a souligne l'AMDH, une des ONG les plus importantes du pays, en soulignant "la violence infligée aux citoyens dans les locaux de la police et dans les lieux publics". Selon cette ONG indépendante, le droit de manifester pacifiquement "est violé à travers les interventions violentes des forces publiques et l'utilisation excessive de la force".

Cette violence a "causé la mort de Karim Chaib le 20 février 2001 et de Kamal Ammari le 29 mai (deux militants du mouvement de contestation)", a indiqué l'AMDH, en dénonçant le fait que ces morts n'aient fait "l'objet d'aucune enquête et (qu') aucun des auteurs de ces crimes n'ait été sanctionné".

FONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE

L'ONG a également critiqué le fonctionnement de la justice : "Les appareils exécutifs de l'Etat continuent toujours de se servir du système judiciaire pour lui faire prononcer des jugements injustes dans des procès inéquitables".

Le Maroc a connu en 2011 des manifestations globalement pacifiques, notamment du mouvement contestataire du 20 février, qui revendique des réformes politiques profondes et une limitation des pouvoirs du roi Mohammed VI. En juillet 2011, ce dernier a fait adopter une nouvelle Constitution renforçant certains pouvoirs du premier ministre, tout en préservant la prééminence de la monarchie.

18.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:54 | Alerter
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Mais que s’est-il donc passé ?

Ce qui sourd depuis quelques mois nous accable vous et moi. Des récits d’agressions s’égrènent par-ci, des témoignages de propos xénophobes se multiplient par-là. Des leaders d’opinion et des hommes de pouvoir dérapent en toute quiétude, etc. Je n’ai pas rêvé ni fantasmé puisque ce sentiment est partagé par beaucoup de mes “frères subsahariens” rencontrés dans les bleds du royaume.

Pourtant, vous aviez fait de ce “couchant”, L’Maghrib, notre lever de soleil, notre seconde patrie. Nous qui avions quitté la nôtre pour diverses raisons, vous nous aviez adoptés comme vos frères ou vos enfants. Notre proximité religieuse facilitait encore plus les choses. Ne sommes-nous plus les bienvenus? L’accueil légendaire du peuple marocain s’est-il émoussé avec les tourments et les inquiétudes du quotidien ? La crise (économique et sociale) suffit-elle à tout expliquer, tout permettre, tout pardonner ? Je ne crois pas.

Paradoxe, c’est au moment où un parti islamo-conservateur arrive au pouvoir que les valeurs de tolérance, d’ouverture et d’hospitalité prônées par l’islam et le rite malékite s’affaiblissent de manière criante. C’est au moment où le pays, grâce à la force et la détermination des mouvements associatifs et politiques, questionne de nouveau ses principes de liberté, de démocratie et de sécularisation que le repli s’organise. C’est au moment où la jeunesse marocaine semble ouvrir des brèches dans le bloc des conservatismes, archaïsmes et inégalités de la société, que les légendes des “mangeurs d’enfants” refont florès.

C’est au moment où on atteste des vertus de la circulation des informations et des hommes que la terrible concaténation (le nombre d’immigrés équivaut au nombre d’étrangers) chère à l’extrême-droite européenne fait écho dans le pays de Moulay Idriss.



L’immigration, ce nouveau tabou

Certes, l’ignorance est parfois le vecteur de comportements inacceptables, mais il ne faut pas se tromper de douleur ni de révolte.

Je ne comprends pas mes amis qui se taisent. “A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis mais des silences de nos amis”, disait Martin Luther King. Je vous écris, chers amis marocains, parce que la perspective de voir cette terre aux valeurs multiséculaires emprunter cette mauvaise pente m’insupporte. L’idée que les difficultés aient réussi à voiler les yeux des grands esprits et déjouer toutes les vigilances me crève le cœur. L’idée que la promesse chérifienne, taillée dans les racines de la tradition et hissée sur les ailes de la modernité, soit un temps oubliée me paraît inimaginable. Et pourtant.

J’assiste depuis quelques mois avec délectation aux joutes politiques et sociétales sur la religion, la corruption, la sexualité, l’éducation, l’avortement, l’homosexualité, la liberté de conscience... S’il vous plaît, ajoutez-y l’immigration, ce nouveau tabou !

Ce qui est en cours n’est pas irréversible. Je suis même profondément persuadé que c’est une parenthèse et que vous allez bientôt la refermer.

Pour cela, nul dahir n’est nécessaire. Seulement une parole forte pour rappeler les valeurs qui vous caractérisent depuis la nuit des temps. Une parole pour dire: “Mat9ich sahbi !”, “Mat9ich khouya !” comme vous disiez “Mat9ich bladi !” lorsque d’autres valeurs étaient attaquées.

Je vous écris parce que je suis un ami et un amoureux du Maroc. Je ne peux me résoudre à le voir tourner le dos à son âme en vous regardant dans les yeux et en vous disant “koulchi bikhir”.

19.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:54 | Alerter
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des jihadistes arrêter

Reda et lokmane sont deux jeunes jihadistes Marocains qui s'apprêtaient à partir en Syrie pour rejoindre les combattants de l'ASL qui luttent depuis plus d'un an et demi contre les forces régulières du dictateur Bachar El Assad.

Ces deux jeunes ont été récemment arrêtés par les autorités marocaines qui les accusent de préparer des activités terroristes en territoires étrangers.

Le Maroc surveille depuis un certain temps des groupes de salafistes qui manifestent des désirs de mener le jihad en Syrie. Dernièrement, les shabihas syriens avaient retrouvé les cadavres de deux combattants identifiés comme étant des Marocains parmi ceux des rebelles.

La Syrie avait accusé alors le Maroc d'activités terroristes.

A Ouazzane, la ville dont sont originaires Reda et Lokmane, des jeunes brandissant des drapeaux noirs ( emblématiques d'Al Qaida) se sont attroupés pour condamner ces arrestations.

20.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:54 | Alerter
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Le palais royal marocain échoue dans la tentative d'empêchement de son déplacement

Panique au Maroc autour de l'arrivée de Kerry Kennedy à Tindouf

Kerry Kennedy, fille de l’ancien ministre américain de la Justice, Robert Kennedy, a, en effectuant une visite aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, réussi à relever, avec succès, un défi lancé par les partisans de la poursuite de l'occupation du Sahara occidental.

Présidente de la fondation Robert Kennedy et présidente du centre Robert F. Kennedy pour la Justice et les Droits de l'Homme (centre RFK), Kerry Kennedy a semé une panique indescriptible parmi les partisans de la dernière colonisation en Afrique. Des médias promarocains ont alors publié une information selon laquelle la CIA américaine a informé les services de sécurité algériens d'une menace de la part d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre Kerry Kennedy si cette dernière se rendrait à Tindouf. Faisant fi de la prétendue menace, la présidente de la fondation Robert Kennedy s'est rendue tout de même aux camps des réfugiés sahraouis.

Un voyage plutôt réussi par Kerry Kennedy et la délégation qui l'accompagnait. Les membres de la délégation se sont enquis, sur place, de la situation vécue par les réfugiés chassés de leurs terres par le colonisateur marocain. A son retour, la fille de l’ancien candidat à la présidentielle américaine, assassiné en 1968 en pleine campagne électorale, a détaillé son voyage fort utile pour elle et les membres de la délégation qui l'accompagnait, composée de militants des droits de l'homme qui ont souhaité faire ce déplacement afin de faire le constat sur place de la situation humanitaire dans laquelle se trouvent

les réfugiés sahraouis. «Selon une information parue hier au journal électronique basé à Washington, Middle East Confidential, la présidente de la fondation Robert F. Kennedy aurait été la cible d'une tentative de kidnapping par Aqmi alors qu'elle devait se rendre en visite dans les camps du Front Polisario, situés à Tindouf, dans le Sud-est algérien», a écrit Sahel Intelligence, journal électronique promarocain, à l'annonce de la visite.

Le même site trahit sa position impartiale en tentant de discréditer Kerry Kennedy, l'accusant d'avoir tenté de s'échapper après un accident de voiture aux Etats-Unis. Le raccourci présenté par le site est trop court : Kerry Kennedy voudrait «se racheter» en faisant ce déplacement vers les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Au-delà de la manipulation, le site reconnaît, sans le vouloir et sans le savoir, que la cause sahraouie est reconnue par le peuple américain, sinon la fille de Robert Kennedy n'aurait pas choisi le peuple sahraoui «pour se racheter».

Le même site s'enfonce davantage dans le discrédit quand il met un article à côté intitulé «Sahel : le Maroc alternative de leadership dans la crise sécuritaire» et un autre papier intitulé «Rapt d'Occidentaux, l'accès d'Aqmi à Tindouf n'a jamais posé problème». Si tel est le cas, Kerry Kennedy aurait facilement été enlevée lors de sa visite dans les camps.

L'enlèvement, il y a quelques mois, de trois humanitaires occidentaux par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) dans les camps des réfugiés sahraouis, a-t-il justement été fait pour accréditer cette thèse, selon laquelle les camps seraient un lieu de prédilection pour les terroristes ? Le site promarocain exprime mieux la manipulation qu'il fait sienne en publiant un autre article selon lequel «le terrorisme viendrait des camps des réfugiés sahraouis de Tindouf». Une accusation déjà rejetée par une bonne partie de la communauté internationale.

Kerry Kennedy décrit la brutalité des services marocains
La présidente du centre Robert F. Kennedy pour la Justice et les droits de l'Homme (Centre RFK), conduira, rappelle-t-on, une délégation d'observation de la situation des droits de l'homme composée d'experts internationaux reconnus dans les territoires du Sahara occidental contrôlés par le Maroc et les camps de réfugiés sahraouis en Algérie du 24 au 31 août. Le but de cette visite est d'évaluer la situation des droits de l'homme sur place.

«Notre délégation cherchera à évaluer la situation des droits de l'homme en se rendant sur place et en rencontrant des défenseurs des droits de l'homme, les autorités gouvernementales et des familles ordinaires séparées par le conflit», a déclaré Kerry Kennedy, ajoutant :

«Nous espérons sensibiliser l'opinion à cette situation et soutenons l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme.»
Dès la fin de sa visite au Sahara occidental, la présidente du centre RFK a écrit une contribution dans le site internet américain Huffington Post pour publier son premier témoignage, décrivant les méthodes des services de renseignement du gouvernement marocain pour contrôler les manifestations de certains activistes sahraouis.

Après sa visite dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, Kerry Kennedy qui s'était rendue dans la ville d'El Ayoun, au Sahara occidental occupé, dit qu'elle s'est retrouvée dans cette localité directement confrontée à ce qu'elle qualifie d'«une poignée de brutes».

«L'homme reconnu par Aminatou Haidar»
La fille de Robert F. Kennedy raconte comment ces hommes sont intervenus au moment où sa fille Maria tentait de photographier le passage à tabac de Soukaina Jed Ahlou. «Au moment où Maria les prenait en photo, ils ont essayé de dissimuler leurs visages. Deux de ces brutes se sont mises devant les vitres de notre voiture, bloquant en partie ce que nous pouvions voir du passage à tabac. Le troisième d'entre eux a insulté Maria et a saisi de la main son appareil photo.» Des photos ont été publiées par Kerry Kennedy illustrant ces scènes.

Selon la présidente du centre RFK, Aminatou Haidar, lauréate du prix RFK des droits de l'Homme en 2008, a reconnu l'un d'eux comme étant Al Hasoni Mohamed, le même homme qui avait interpellé son fils de treize ans en lui lançant : «Je vais te violer jusqu'à ce que tu sois paralysée !»

Soukaina Jed Ahlou sera finalement conduite dans un hôpital où Kerry Kennedy retrouvera, quelques heures après l'incident, «une victime ensanglantée et meurtrie», selon elle. Le bureau régional du gouvernement marocain, raconte Kerry Kennedy,

a déclaré que Jed Ahlou n'avait pas été agressée et que cet incident n'était qu'une simple mise en scène. Mme Kennedy réplique en lançant que «pour nous, cela ne ressemblait pas à une mise en scène. Ses blessures, ses hématomes et son visage exsangue semblaient bien réels (…) Nous sommes ici pour une semaine (…) Nous avons eu un aperçu de ce qui se passe dès le premier jour ; il en reste encore sept».

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