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COMMUNIQUE

Le Gouvernement centrafricain hausse le ton et menace les ravisseurs du Ministre Armel Sayo


Alwihda Info | Par Gouvernement centrafricain - 7 Février 2015


L’enlèvement du Ministre, qui est l’expression du terrorisme primaire et qui est supposé avoir été perpétré en représailles des procédures judiciaires légalement en cours visant des personnes reconnues comme de criminels et citées dans de nombreux rapports des institutions internationales ne saurait entamer la ferme détermination du Gouvernement de lutter sans relâche contre l’impunité.


COMMUNIQUÉ GOUVERNEMENTAL

Cela fait deux semaines que le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Monsieur Armel NINGATOULOUM SAYO est entre les mains de ses ravisseurs. Les mêmes qui avaient enlevé et séquestré pendant plusieurs jours l’humanitaire française Claudia Priest et son collègue centrafricain, le Frère Gustave Reyhossé.

L’enlèvement du Ministre, qui est l’expression du terrorisme primaire et qui est supposé avoir été perpétré en représailles des procédures judiciaires légalement en cours visant des personnes reconnues comme de criminels et citées dans de nombreux rapports des institutions internationales ne saurait entamer la ferme détermination du Gouvernement de lutter sans relâche contre l’impunité.

Il révèle par contre la farouche volonté des ennemis de la paix et du processus de réconciliation nationale de saper tous les efforts des autorités de la Transition.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ces manoeuvres de déstabilisation ont redoublé d’intensité au lendemain du lancement des consultations populaires à la base, étape indispensable avant la tenue du Forum de Bangui devant jeter les bases d’une véritable réconciliation nationale.

C’est pourquoi, le Gouvernement prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale sur les risques graves que ces fauteurs de troubles font peser à nouveau sur la cohésion nationale et la paix sociale.

C’est l’occasion pour le Gouvernement de condamner, une fois encore, avec la dernière rigueur ces actes de barbarie qui n’honorent ni leurs auteurs et encore moins la République Centrafricaine, naguère havre de paix, appelée « Suisse africaine ».

Aussi, le Gouvernement en appelle-t-il au sens de responsabilité de ceux qui sont désignés comme les coordonateurs des Anti-balaka afin de faire entendre raison aux ravisseurs et de les dissuader à ne pas persister dans cette logique suicidaire qui ne peut qu’aggraver leur situation.

L’ensemble des citoyens ont le devoir de redoubler de vigilance pour empêcher la remise en cause des acquis communs des années de lutte multiforme de millions de Centrafricains.

Fait à Bangui, le 07 Février 2015

Pour le Gouvernement

Le Ministre Conseiller Spécial du Premier Ministre
Chargé de la Communication de Relations publiques et des Nouvelles Technologies

Georges Adrien POUSSOU



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)