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Le Qatar peut-il perdre la Coupe du monde 2022 ?
Un scandale à la FIFA qui relance la polémique
Le président de la Fédération anglaise, Greg Dyke, semble se réjouir des révélations sur les affaires de corruption à la FIFA. "À la place du Qatar, je ne serais pas très confiant", a-t-il déclaré après la démission du président Sepp Blatter. L'Angleterre avait en effet candidaté pour organiser le Mondial 2018, finalement obtenu par la Russie. Le président de la Fédération s'est alors proposé d'organiser celui de 2022, au cas où il serait réattribué.
L'affaire de corruption globale à la FIFA concerne notamment l'attribution des Coupes du monde de 1998 et 2010 par exemple. Les soupçons atteignent petit à petit le Qatar. Comme le rapporte L'Obs, le Sunday Times accusait en juin 2014 le Qatar de corruption. Selon eux, des représentants du football mondial auraient été achetés par Mohamed Bin Hamman, ancien haut responsable du football qatari, pour soutenir la candidature du Qatar.
Retirer la Coupe du monde au Qatar reste compliqué
Si les accusations sont nombreuses, retirer une Coupe du monde à un pays organisateur n'est pas une mince affaire. Le Comité organisateur du Mondial 2022 écarte à l'heure actuelle cette possibilité. "Les récents événements à la FIFA n'ont aucun impact sur (les) préparatifs en vue du Mondial 2022", a-t-il déclaré. Une position vivement soutenue par l'émirat. "Il n'y a aucune possibilité que le Qatar se retire. Nous sommes confiants vis-à-vis des procédures en cours. Nous méritions de gagner, parce que nous avions présenté le meilleur dossier", se défend Khaled al-Attiyah, ministre des Affaires étrangères, relayé par L'Équipe.
Autre point important qui ferait penser que le Qatar gardera l'organisation de la Coupe du Monde : les infrastructures. Une Coupe du monde en nécessite de nombreuses : stades, routes, aéroports, gares,... Et les chantiers sont déjà en route, provoquant dans le même temps la mort de nombreux travailleurs. Difficile donc de revoter pour un nouveau pays et de repartir de zéro. Les enjeux économiques sont par ailleurs très importants. Après la démission de Sepp Blatter, la bourse qatarie a ouvert en baisse de 3% le lendemain. Les investisseurs comptent beaucoup sur cette Coupe du Monde. Ils veulent s'engager pour 140 milliards pour les routes, aéroports et gares, et pour 20 milliards pour une centaine d'hôtels. Si elle était réattribuée, les pertes seraient très importantes. Ces intérêts économiques ne devant néanmoins pas être mis dans la balance pour revoter ou non l'attribution de cette Coupe du Monde.
D'après Reuters, le FBI enquêterait actuellement sur les conditions d'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022. Même si le Qatar dit ne pas s'inquiéter, les conclusions de cette enquête devraient provoquer des réactions. Et la FIFA, si une affaire de corruption était avérée, pourrait légalement faire revoter l'attribution. À ce jour, aucune réattribution n'a encore eu lieu pour motif de corruption. La Colombie s'était retirée pour raisons économiques de l'organisation de la Coupe du Monde 1986, qui s'est finalement déroulée au Mexique.
Le président de la Fédération anglaise, Greg Dyke, semble se réjouir des révélations sur les affaires de corruption à la FIFA. "À la place du Qatar, je ne serais pas très confiant", a-t-il déclaré après la démission du président Sepp Blatter. L'Angleterre avait en effet candidaté pour organiser le Mondial 2018, finalement obtenu par la Russie. Le président de la Fédération s'est alors proposé d'organiser celui de 2022, au cas où il serait réattribué.
L'affaire de corruption globale à la FIFA concerne notamment l'attribution des Coupes du monde de 1998 et 2010 par exemple. Les soupçons atteignent petit à petit le Qatar. Comme le rapporte L'Obs, le Sunday Times accusait en juin 2014 le Qatar de corruption. Selon eux, des représentants du football mondial auraient été achetés par Mohamed Bin Hamman, ancien haut responsable du football qatari, pour soutenir la candidature du Qatar.
Retirer la Coupe du monde au Qatar reste compliqué
Si les accusations sont nombreuses, retirer une Coupe du monde à un pays organisateur n'est pas une mince affaire. Le Comité organisateur du Mondial 2022 écarte à l'heure actuelle cette possibilité. "Les récents événements à la FIFA n'ont aucun impact sur (les) préparatifs en vue du Mondial 2022", a-t-il déclaré. Une position vivement soutenue par l'émirat. "Il n'y a aucune possibilité que le Qatar se retire. Nous sommes confiants vis-à-vis des procédures en cours. Nous méritions de gagner, parce que nous avions présenté le meilleur dossier", se défend Khaled al-Attiyah, ministre des Affaires étrangères, relayé par L'Équipe.
Autre point important qui ferait penser que le Qatar gardera l'organisation de la Coupe du Monde : les infrastructures. Une Coupe du monde en nécessite de nombreuses : stades, routes, aéroports, gares,... Et les chantiers sont déjà en route, provoquant dans le même temps la mort de nombreux travailleurs. Difficile donc de revoter pour un nouveau pays et de repartir de zéro. Les enjeux économiques sont par ailleurs très importants. Après la démission de Sepp Blatter, la bourse qatarie a ouvert en baisse de 3% le lendemain. Les investisseurs comptent beaucoup sur cette Coupe du Monde. Ils veulent s'engager pour 140 milliards pour les routes, aéroports et gares, et pour 20 milliards pour une centaine d'hôtels. Si elle était réattribuée, les pertes seraient très importantes. Ces intérêts économiques ne devant néanmoins pas être mis dans la balance pour revoter ou non l'attribution de cette Coupe du Monde.
D'après Reuters, le FBI enquêterait actuellement sur les conditions d'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022. Même si le Qatar dit ne pas s'inquiéter, les conclusions de cette enquête devraient provoquer des réactions. Et la FIFA, si une affaire de corruption était avérée, pourrait légalement faire revoter l'attribution. À ce jour, aucune réattribution n'a encore eu lieu pour motif de corruption. La Colombie s'était retirée pour raisons économiques de l'organisation de la Coupe du Monde 1986, qui s'est finalement déroulée au Mexique.
