Le Togo en voie de définir une stratégie de salubrité publique

Lomé, le 20 juillet 2016-Le ministère de la formation civique s’est entretenu mardi avec des associations et des ONG en charge de la salubrité publique. La rencontre se situe dans le cadre de la mise en place d’un système de gestion et de maîtrise de l’insalubrité publique.

C’est le ministre de la Communication, de la culture, des sports et de la formation civique qui a ouvert et présidé la rencontre en présence de représentants des ministères de l’environnement et de l’urbanisme. Les échanges de ce mardi marquent le début d’une série de rencontres entre les acteurs du domaine. L’objectif est d’arriver grâce aux discussions de mettre en place une stratégie commune pour mettre fin au phénomène d’insalubrité sur le territoire national.

Les participants à la rencontre s'engagent à trouver une solution définitive au phénomène. Ils devront en effet mettre en place des stratégies basées sur la citoyenneté et le civisme pour atteindre leurs objectifs.

Pour le ministre Guy Madjé Lorenzo, « notre envie est de vivre ensemble dans une
atmosphère saine et dans un environnement sain ». Expliquant le sérieux des réflexions en cours il a ajouté que la rue n’est pas un dépotoir et que tous les Togolais doivent le comprendre. « Il faut penser aux gestes que nous devons faire pour préserver notre environnement », a-t-il insisté.

Suite à cette première rencontre, la Direction de la formation civique rencontre ce jeudi les journalistes et les professionnels de la communication. Il s’agira d’évoquer la contribution des hommes de médias dans la lutte contre l’insalubrité.

Cette nouvelle initiative pour promouvoir la salubrité publique fait suite à  l’opération «Togo propre » lancée par les autorités togolaises en octobre 2014. Les populations sont invitées à mettre au propre le pays chaque premier samedi du mois. Désormais, l’objectif sera d’accentuer les actions en faveur de « Togo propre ». « Il y va de la santé, de la survie et de la sérénité de la population toute entière et de toutes les villes du pays», explique Djato Kanda, Directeur de la formation civique