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Mahamat Boulmaye : « des Tchadiens en Libye font la ressource humaine de la rébellion »
« Il y a des milliers de jeunes tchadiens qui vivent en Libye, ce qui fait la ressource humaine des politico-militaires », met en garde Mahamat Hassan Boulmaye qui préconise la mise sur pied d'un comité de réconciliation pour les ramener au pays.
À ses yeux, le Tchad n'est pas à l'abri du déferlement des combattants d'une rébellion, car les jeunes tchadiens sont nombreux en Libye.
« Les accords signés à Doha n'augurent pas la paix. Les guerres au Tchad, il y a aussi l'influence étrangère. Il se peut qu'une officine étrangère récupère ces jeunes. Avant cela, il vaut mieux former un comité pour convaincre nos frères, afin de rentrer au pays », suggère Mahamat Hassan Boulmaye.
Mahamat Hassan Boulmaye est l'ex-président du mouvement rebelle CCMSR. Il avait été arrêté par les autorités nigériennes, en compagnie de deux de ses compagnons de lutte, et extradé au Tchad. Il a bénéficié d'une grâce en août 2020.
En avril 2021, des milliers de jeunes du mouvement FACT ont déferlé à travers le désert, en direction de N'Djamena, avant d'être stoppés à 300 km, au Nord de la province du Kanem. Leur offensive a conduit à la mort du président Idriss Deby.
À ses yeux, le Tchad n'est pas à l'abri du déferlement des combattants d'une rébellion, car les jeunes tchadiens sont nombreux en Libye.
« Les accords signés à Doha n'augurent pas la paix. Les guerres au Tchad, il y a aussi l'influence étrangère. Il se peut qu'une officine étrangère récupère ces jeunes. Avant cela, il vaut mieux former un comité pour convaincre nos frères, afin de rentrer au pays », suggère Mahamat Hassan Boulmaye.
Mahamat Hassan Boulmaye est l'ex-président du mouvement rebelle CCMSR. Il avait été arrêté par les autorités nigériennes, en compagnie de deux de ses compagnons de lutte, et extradé au Tchad. Il a bénéficié d'une grâce en août 2020.
En avril 2021, des milliers de jeunes du mouvement FACT ont déferlé à travers le désert, en direction de N'Djamena, avant d'être stoppés à 300 km, au Nord de la province du Kanem. Leur offensive a conduit à la mort du président Idriss Deby.
