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COMMUNIQUE

Quand la main étrangère torpille le retour à la Paix (Accords de Nairobi) en République Centrafricaine (RCA)


Alwihda Info | Par Victor Ngoundé - 14 Septembre 2015


FRONT POPULAIRE POUR LA RENAISSANCE DE CENTRAFRIQUE
BUREAU EXECUTIF NATIONAL
COORDINATION GÉNÉRALE
N° 00304 /FPRC/BNC. République Centrafricaine
Unité - Dignité - Travail





FRONT POPULAIRE POUR LA RENAISSANCE DE CENTRAFRIQUE
BUREAU EXECUTIF NATIONAL
COORDINATION GÉNÉRALE
N° 00304 /FPRC/BNC. République Centrafricaine
Unité - Dignité - Travail

Quand la main étrangère torpille le retour à la Paix (Accords de Nairobi) en République Centrafricaine (RCA)

Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC)- EX-SELEKA et les ANTIS-BALAKA ont signé à Nairobi les accords de Paix, ouvrant et balisant la voie à une 3ème Transition en République Centrafricaine (RCA). Les centrafricains se souviennent des affrontements qui ont lieu entre ces deux entités et les conséquences qui s’en sont suivies : perte en vies humaines, exode de la population vers des pays limitrophes, insécurité généralisée, destruction des infrastructures de base et des biens, méfiance entre communautés, etc.

Qui voudra revivre ces heures sombres de l’histoire récente de notre pays? La Paix se cultive pour qu’elle se construise. C’est ce que les EX-SELEKA ont fait depuis la signature des accords de Paix de Nairobi. Ces accords résultent de six mois de pourparlers entre les parties prenantes au conflit en RCA et où l’ensemble des causes de celui-ci ont été considérés, pour en vue d’une Paix Durable. Les EX-SELEKA sont déterminés à contribuer au retour d’une Paix négociée à condition que l’esprit et la lettre des accords de Paix signés à Nairobi, soient respectés et appliqués par les signataires. Nous saluons et remercions les amis de la RCA qui ont accompagné ce processus qui a été conduit jusqu’à son terme. Hélas, force est de constater que ce processus de Paix résultat d’un consensus sincère entre les acteurs de la crise centrafricaine, n’est pas du goût de certains membres de la communauté internationale en l’occurrence des acteurs de l’anachronique Françafrique, connus pour prospérer avec les malheurs de notre continent au mépris de toute considération pour l’autonomie de notre pays et la liberté de décider de notre destin. Ainsi, les ennemis du peuple centrafricain à travers l’obscurantisme de la Françafrique qui est incapable de voir que le monde change et continue de changer, veux nous empêcher de nous prendre en charge et de choisir ce qui nous convient et convient aux Centrafricains la Paix et son emblème: UNE 3ème TRANSITION,

Aujourd’hui, force est de constater que la voie qui a été empruntée pour d’une part sécuriser le pays et les institutions de la transition, et d’autre part réconcilier les Centrafricains afin qu’ils participent au processus de la reconstruction nationale, est torpillée par Mme Catherine Samba-Panza Chef de l’État de transition, son gouvernement et sa bande d’amis et courtisans avec la complicité des ennemis de la RCA guidés par des intérêts qui ignorent ceux du peuple Centrafricain.

L’objectif inavoué de la gouvernance actuelle de la République Centrafricaine (RCA), est de jouer à une prolongation qui ne dit pas son nom au mépris de la Paix Durable dans notre pays et en utilisant la communauté internationale comme une marionnette. Il nous convient de souligner ici que la nécessité d’une 3ème Transition en République Centrafricaine (RCA), s’impose par la réalité sur le terrain, ce dont une partie de la communauté internationale impliquée dans la résolution de la crise et le pouvoir de Mme Catherine Samba-Panza (qui intoxique cette communauté en diabolisant ces accords qui constituent une Paix des braves quoi à surmonter haine et rancune) n’arrivent pas à saisir, cerner les multiples contours. Nous sommes mieux placés pour affirmer que la réalité échappe à Mme Panza, son gouvernement et certains acteurs impliqués dans le dossier centrafricain.

En notre qualité de responsables politiques, nous nous employons chaque jour à calmer les ardeurs de nos unités casernées et cantonnées en apportant la preuve de notre volonté, d’agir pour l’intérêt suprême de la nation Centrafricaine. L’accord de Paix signée à Nairobi, demeure la solution à la sortie de crise en Centrafricaine.

C’est une stratégie gagnante et non une faiblesse de notre part de tenir nos engagements vis-à-vis de la Centrafrique, des partenaires sincères dans la recherche de la Paix et de la communauté internationale. Ceux et celles qui s’obstinent à nier l’évidence ou à torpiller nos efforts en proposant d’autres voies, seront seuls responsables du retour à la case départ. Mais ils doivent garder à l’esprit que nous assumerions toute notre responsabilité face aux velléités de sacrifier la Paix Durable dans notre pays, aux profits d’intérêts privés et étrangers au regard des aspirations légitimes de notre peuple a la Paix Durable, à la Sécurité et au bien-être.

Le prix à payer pour la Paix en République Centrafricaine, ne doit pas nous être imposé par ceux et celles qui préfèrent voir nos populations souffrir et laisser Mme Panza et sa cour s’offrir toutes les dividendes de l’effort que nous avons engagé, pour que nous soyons partie prenante dans la gestion de la 3ème Transition en RCA.

Mme Panza, l’anachronique Françafrique et la communauté internationale doivent prendre acte que les accords que nous avons signés à Nairobi, mettent fin à la politique de prédation en cours en Centrafrique. La mise en œuvre de cette troisième transition pour une mise en œuvre des accords de Nairobi, doit se faire avec de nouvelles personnes, neutres et engagées pour l’intérêt de la RCA et à la tête du Conseil National de Transition (CNT).

Il faut précéder les élections de 2018 de garantie de transparence, de crédibilité. Une nouvelle équipe s’impose pour rassurer les centrafricains que le processus mis en place n’est ni vicié, ni biaisé. Ces actes doivent être posés maintenant pour contribuer à ramener la Sécurité sur l’étendue du territoire national, condition sine qua non pour des élections libres, transparentes et apaisées en République Centrafricaine.

Les SÉLÉKA et les ANTIS-BALAKA se sont mis d’accord à Nairobi et travail ensembles pour imposer cette 3ème Transition, il n’y a que ces deux entités capables de ramener véritablement la Sécurité et la Cohésion sociale en Centrafrique avec l’accompagnement sincère de la communauté internationale, avant d’aller aux élections libres, transparentes et crédible.

Nous demandons à la communauté internationale, aux ambassadeurs accrédités à Bangui de s’abstenir de s’immiscer dans les affaires internes et intérieures à la RCA et c’est dans l’intérêt de la communauté internationale, de la Paix et de la stabilité régionale que de laisser les centrafricains d’opérer seuls des choix qui leur conviennent.

Nos services, viennent de nous faire part de l’attitude d’ingérence et condescendante d’un représentant diplomatique de la France, partie prenante dans la résolution de la crise centrafricaine. Ce dernier s’oppose non seulement aux accords de Nairobi, mais pousse le mépris à notre peuple jusqu’à proposer une liste des personnalités centrafricaines, dont il veut voir occuper des postes clés pour une transition qui ignore la volonté des forces politiques de la Centrafrique avec la complicité de la gouvernance actuelle.

De ce fait, Mme Panza offre aux intérêts étrangers sur un plateau d’or la tutelle de la Centrafrique.

Au regard de ce fait, nous lançons un appel à l’ensemble des pays partenaires impliqués dans la crise centrafricaine à s’abstenir de toute action partisane et unilatérale nuisible à la Paix Durable. Nous demandons en particulier à la France de mettre un terme aux agissements non conformes de sa représentation diplomatique à Bangui.

Comme acteur politique et militaire, nous sous entendons que l’entêtement de Mme Panza à s’opposer aux accords de Nairobi est consécutif à ces agissements non conformes au regard de la neutralité, attendu des partenaires de la Centrafrique et contre la mise en œuvre de la 3ème Transition en RCA.

Il nous convient de rappeler que la manière dont nous avons opéré le choix pour la gestion de la transition, n’est rien d’autre que la matérialisation de la volonté affichée par les parties en présence : les EX-SELEKA, les ANTIS BALAKA. La société civile reste aussi un partenaire dans la conduite de cette période cruciale de l’existence de notre pays.

À l’opposé, nous désapprouvons la constitution des clubs dont l’objectif avoué est de mettre en place un schéma qui vient annihiler les efforts et la volonté affichés par des belligérants, d’apporter une contribution substantielle à la reconstruction d’une Paix Durable et d’une gestion consensuelle.

Ces clubs d’amis voguent à contrecourant de l’histoire du pays et par conséquent, ils seront tenus pour responsable des choix injustes, irresponsables qui se seront opérés pour satisfaire et nourrir la dictature naissante d’une minorité à la solde uniquement des intérêts étrangers et de certains membres de la communauté internationale.

Mme Panza, son Premier Ministre, leurs familles et leurs amis s’enrichissent sur le dos des Centrafricains. Ils agissent en complicité avec certains membres de la communauté internationale. S’ils ignorent que plusieurs de nos compatriotes baignent dans une misère indescriptible, les uns vivent en exile sans espoir de revenir sur la terre de leurs ancêtres sans Paix et Sécurité et d’autres plus nombreux, font face à une marginalisation nourrie par l’indifférence de la classe politique, les EX-SELEKA n’oublieront jamais des sacrifices qui ont été consentis pour combattre toutes les formes des dictatures en RCA.

Au-delà la construction de la Paix Durable en République Centrafricaine (RCA), les EX-SELEKA restent désireuses de voir la RCA bâtir une coopération mutuellement avantageuse sécuritaire et durable avec ses partenaires dont, la France avec qui elle a des relations privilégiées et historiques. Toutefois, au regard de la réalité de terrain cette coopération mérite d’être décolonisée en vue d’un renouveau dans le respect des aspirations des peuples dans un partenariat gagnant/gagnant.

Notre histoire récente, nous servira de repère pour agir selon nos convictions. Nous y sommes arrivés par nos propres moyens. Les EX-SELEKA et les ANTIS-BALAKA, ont signé les accords de Paix de Nairobi et en appellent aujourd’hui à la 3ème Transition selon l’esprit et la lettre des dits accords (L’intégralité de l’accord de Nairobi sera publié). Ensemble, nous avons balisé le chemin d’une transition pacifique, neutre et humanisant pour le retour à la vie démocratique en République Centrafricaine (RCA). La population Centrafricaine a pris acte de notre engagement et nous la prendrons à témoin pour tout geste, ou toute attitude qui viendra compromettre notre volonté d’agir pour l’intérêt du peuple Centrafricain et notre pays la République Centrafricaine.

Kaga Bandoro, le 14 septembre 2015
Front Populaire pour la Renaissance de
Centrafrique (FPRC), EX-SÉLÉKA
La Coordination



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