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POINT DE VUE

RCA : La Présidente de la Transition, synonyme d'une réincarnation de l'idéologie Séléka


- 6 Février 2014



Par Berceau Bantous

RCA : La Présidente de la Transition, synonyme d'une réincarnation de l'idéologie Séléka
Malgré les nombreuses récriminations faites et les mise en garde lancé à l’endroit de Madame la présidente de la transition pour ses accointances avec la séléka ainsi que le népotisme criard qui se glisse insidieusement dans la sphère étatique par la nomination au crescendo et tout azimut des tortionnaires séléka et de ses proches parents qui raflent la mise dans le gouvernement de Monsieur André NZAPAYEKE, Mme la présidente de la transition persiste et signe dans sa croisade de politique suicidaire. Les signes annonciateurs d’un retour à la paix sociale n’est qu’un leurre puisque le cordon ombilical n’est pas du tout rompu avec la séléka. A plus forte raison, Mme Catherine SAMBA PANZA a plutôt infligé un camouflet aux centrafricains qui en n’ont ras le bol des exactions et autres traitements ignobles subit de la part de ces mercenaires sélékistes. Les mêmes faits produisant les mêmes effets, la dame de la transition reste inflexible et intransigeante sur cette lancée. C’est ainsi qu’elle vient de nommer à la présidence de la République, les ex ministres séléka coiffés désormais de la casquette de ministres d’Etat, ainsi que son cercle familial qui inonde de plus en plus l’échiquier politique. Selon une source digne de fois sous couvert d’anonymat, cette dernière avait rencontré secrètement la camarilla séléka après la mise en place du gouvernement pour leur présenter des excuses du fait que tout le monde n’a pas été pris en compte. Puis de marteler que c’est grâce à Djotodia et la séléka qu’elle a décroché le scoop de son histoire. En cela elle leur serait toujours redevable. Pendant ce temps la promesse leur a été faite de les nommer à la présidence de la république. Ce qu’elle vient de réaliser au grand dam des centrafricains.
 
Nous lançons ici un appel pressant et patriotique à Madame SAMBA PANZA et de lui réitérer les aspirations légitimes des centrafricains qui veulent rompre avec les pratiques et mœurs sélékistes. Aussi, qu’elle comprenne qu’elle jouit seulement d’une légitimité de fait assortie non de l’adhésion de la population, mais plutôt d’un conseil de transition faisant office de parlement qui n’est nanti d’aucun mandat représentatif du peuple. A fortiori, le scénario mis en place par la CEEAC ayant abouti à son élection n’est qu’un traitement de choc pour saupoudrer d’une légalité de fait une situation en état de putréfaction avancée due à l’amateurisme, l’incompétence notoire du tandem Tiangaye Djotodia. Par conséquent, si la présidente de la transition s’obstine de manière éhontée dans sa croisade « pro-sélékistes » et de l’idée qu’elle se fasse de confondre le pouvoir à un exutoire pour ses parents, rien n’exclut qu’elle puisse prendre la tangentes comme son complice prédécesseur.
 
Avec cette mentalité, nous émettons de sérieuses réserves sur la crédibilité, le bon sens mais surtout le leadership de la présidente de la transition qui est investi de l’impérieuse mission de sécuriser le pays mais surtout d’organiser de nouvelles élections présidentielles et législatives pour sortir la RCA de cette situation grabataire. Les ramifications de castes et les calculs politiques politiciens qui se nouent autour de Mme la présidente nous laissent dubitatif et perplexe.
 
En somme, la rupture tant entendu de rompre avec la séléka qui est une organisation criminelle au relent jihadistes n’est que pire utopie. Mme Catherine SAMBA PANZA est la réincarnation de cette même idéologie sélékistes qu’elle a servi bec et ongles et obligée d’y rester fidèle. La Centrafrique ne serait jamais au bout de ses peines tant que les Hommes et les Femmes qui la composent ne se départissent de leur animosité endémique, de leur égocentrisme mais enfin, de leur idéologie scélérate. Nous sommes tous responsables d’avoir pactiser avec les forces occultes, de faciliter l’avènement séléka. Aujourd’hui, nous sommes devant l’échafaud. En dépit de tout cela, la mentalité centrafricaine ne change jamais. Tirons plutôt les leçons de l’histoire que d’en être un observateur passif.



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