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POINT DE VUE

RCA. Questionnements sous forme de tribune collective et participative


Alwihda Info | Par Léon Kidjimalé Grant - 4 Décembre 2013



Chers Compatriotes Centrafricains et Centrafricaines,

Nous n'avons pas eu le cœur à fêter le 1er décembre 2013, en raison du malheur que la Séléka fait subir à nos frères et sœurs, et à notre pays depuis de longs mois. Cequi a conduit M.Djotodia à annoncer officiellemnt la suppression des festivités. Ouf !

Cependant nos inquiétudes, nos blessures, nos deuils et notre désir de justice suivis des réparations demeurent. Aussi je me permets de vous proposer une réflexion sous forme de questions, non exhaustives, pour préparer une renaissance personnelle et collective.

1- Quels sont les enseignements que nous devons commencer déjà à élaborer suite à ces longues années de crises militaro-politiques ?

2- Quelles devront être nos dispositions mentales et concrètes sur le plan individuel, citoyen, patriotique et communautaire par rapport aux conduites des affaires de l'état ?

3- Peut-on être un homme politique aux fins d' amasser des riches, construire des villas, veiller sur les siens et négliger les autres ?

4- Peut-on se préoccuper de soi et négliger les patrimoines communs tels que les écoles, les routes et les infrastructures, en comptant sur des pays amis pour les réaliser ?

5- Peut-on continuer à laisser les futurs dirigeants délaisser les forces armées nationales, au détriment des gardes présidentielles ( faites d'individus choisis dans son éthnies ou sa région ), attitudes qui ont eu comme conséquences la fragilisation de l'Armée, de l'état et rendue notre pays vulnérable et ses habitants sans défense face aux ennemis ?



6- A-t-on enfin compris qu'un dirigeant aux comportements tribalistes expose en premier, ses parents et ses proches par son injustices ?

7- Travaillons -nous pour que les choses changent sur le plan des

hommes pour un changement en profondeur pour qu' une pratique innonantes juste et impartiale voit le jour dans notre pays ? Bref sommes-nous capables de changer en mieux et sortir plus forts de ces longues décénies de mauvaises gouvernances ?

La Nouvelle Centrafrique est née ce jour, après cette « mort symbolique ».La tristesse qui nous anime, est avec la joie, les deux sentiemts fondamentaux, struturant la nayure humaine, selon Spinoza. Ce refus manifeste de célébrer une Fête commémorant notre Indépendance est une première. Cette date du 2er décembre 2013, plus que toute autre, marque et marquera notre Histoire.

Un cycle long de 53 années vient, je le crois, de prendre fin :

celle de la mauvaise gouvernance.



Une nouvelle éthique doit naître, avec des hommes et des femmes décidés, capables de tirer des leçons du passé- à savoir : la POLITIQUE EST AFFAIRE DE TOUS , SANS AUCUNE DISTINCTION DE CLASSES SOCIALES, SANS

DISCRIMINATION D'ORDRE INTELLECTUEL entre ELITES ou

PLEBEINS PRESUMES, NON! CAR LES MAUVAIS

DIRIGEANTS NOUS ONT MONTRE QU'A LA MISERE, A LA

SOUFFRANCE, AUX TRIBALISMES ET AUX INJUSTCES DE

TOUT ORDRE AU SEIN DE L'ETAT, DE L'ADMINISTRATION ET

SINGULIEREMENT AU SEIN DE L'ARMEE NATIONALE, UN PAYS ET UN PEUPLE PEUT ETRE ENVAHI, HUMILIE et ANEANTI !!!

> >

> Cultivateurs, ouvriers, comerçants (es) intellectuels, hommes et femmes d'affaires, jeunes, moins jeunes, étudiants, quelles soient vos croyances et vos convictions : > > Le temps n'est plus à la division, à l'ostrascisme. L'Unité sera notre force; mais aussi la Vigilance !

> > Dorénavent soyons résolus à ne plus subir, ou à servir un régime où les Intérêts supérieurs de notre Nation seront baffoués, au profit de quelques-uns.

Anticipons , analysons et surtout défendons notre Liberté et veillons à la Sécurité de notre Territoire national. Pour ce faire, soyons sans complexe et san complaisance. Prenons toute notre place, et participons où que nous soyons à lareconstruction d' une Nation nouvelle

souveraine et économiquement prospère...

Singuila na ala Kouè.

Léon Kidjimalé Grant
2 décembre 2013



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)