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AFRIQUE

République Centrafricaine : Génocide ou Transition ?


Alwihda Info | Par Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG - 29 Août 2013



Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG
Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG
Le terme génocide est un néologisme formé en 1944 par LEMKIN professeur de droit américain d'origine juive polonaise, à partir racine grecque genos« naissance », « genre »,« espèce » qui vient du terme latin caedere,« tuer », « massacrer ».

Définissant ce mot hybride dans une étude publiée par la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale (Axis Rule in Occupied Europe) comme le crime contre l'humanité perpétré par les nazis contre les peuples juif et tzigane durant la mondiale, il écrit : « De nouveaux concepts nécessitent de nouveaux mots.

« Nous entendons par là la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique. »

En date du 24 mars 2013, devant une puissance de frappe des armes les rebelles de la coalition SELEKA ont pris le pouvoir public en violant « le sacré droit » qui n’est pas autre que les droits de l’homme.

Après une longue période de tentative de la recherche de légitimité leur pouvoir, la dite rébellion fait une démonstration des violations flagrantes des conventions internationales telles que :

Le traité de Rome de 1998 instituant l’statut de la CPI et de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948

Aujourd’hui, la cohésion sociale, la paix et l’unité nationale sont loin d’atteindre le niveau de la stabilité politique.

Devant les multiples persécutions venant des combattants criminels de la SELEKA dont la population est victime, une résistance aux occupants illicites du pouvoir public a été

organisée par la population en occupant les locaux de l’aéroport international de BANGUI MPOKO.

Face à ce climat de soulèvement populaire et bien avant que la justice internationale soit rendue par rapport à ces crimes odieux.

La mise en contribution des propositions suivantes peuvent garantir la paix et la stabilité :

* La mort Subite de la transition sera la première démarche,

* Le désarmement immédiat et rapatriement des combattants étrangers dans leurs pays respectifs,

* Le placement du pays sous l’égide de l’ONU pour une période de 24mois,

* L’organisation surtout des élections libres transparentes et démocratiques sera la dernière ligne droite

« Le pouvoir d’un peuple est plus fort que la puissance des armes ».

Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG
Expert – Analyste en Gestion des crises politico- militaires.

République Centrafricaine : Génocide ou Transition ?



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