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Soudan-Tchad: Réunion de suivi de l'accord de Dakar


Alwihda Info | Par - ҖЭBIЯ - - 30 Avril 2008


Sur la médiation du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade, les présidents du Tchad Idriss Déby et du Soudan Omar El Béshir, avaient signé un accord de non agression le 13 mars à Dakar, sixième accord du genre après celui de Tripoli. Le chef de la délégation sénégalaise, chef d'Etat major particulier du président Abdoulaye Wade, le général de division Antou Pierre N'Diaye, a insisté sur la nécessité d'étudier les problèmes ayant conduit à la non mise en oeuvre des accords antérieurs.


Soudan-Tchad: Réunion de suivi de l'accord de Dakar
La commission des experts militaires pour le suivi de l'exécution de l'accord de paix de Dakar entre le Tchad et le Soudan a entamé sa réunion lundi dans la capitale libyenne, avec la participation des représentants de la Libye, de l'Erythrée, du Congo, du Sénégal, du Gabon, du Tchad et du Soudan.

Deux délégués de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEAC) ont également pris part à cette rencontre, qui a notamment permis de préparer la réunion des ministres du Groupe de contact chargé de l'exécution de cet accord, prévue le 13 mai prochain à Tripoli.

Le chef de la délégation libyenne, le général Hadi Muftah Lajili, a précisé dans une intervention lors de la séance d'ouverture, que cette réunion intervient en complément des efforts déployés par le guide Mouammar Kadhafi en vue de l'instauration de la sécurité et de la paix entre le Soudan et le Tchad.

Il a rappelé la décision du 10ème sommet de l'Union africaine (UA) d'Addis-Abeba chargeant le guide libyen et le président congolais Denis Sassou Nguesso, de contenir les événements au Tchad et du suivi de la situation entre ce pays et le Soudan.

Pour assurer la bonne marche des choses, le responsable libyen a appelé à la mise en place d'un mécanisme de travail pour la force de maintien de la paix et de la sécurité et de contrôle des frontières tchado-soudanaises, formée sur la base de l'accord de Dakar.

De son côté, le conseiller du président Denis Sassou Nguesso à la Paix et à la Sécurité en Afrique et chef de la délégation congolaise, le général Mokoko Jean-Marie Michel, a appelé à mettre cette réunion au service de la paix "à laquelle aspirent les populations du continent africain et à la réalisation de la concorde entre les Soudanais et les Tchadiens".

Pour sa part, le chef de la délégation soudanaise, le général Mohamed Atta Maoula, a souligné l'engagement total de son pays à exécuter les accords de paix signés entre les deux pays, et en particulier celui signé le 13 mars dernier à Dakar, qui stipule la formation de points de contrôle des frontières et l'envoi de forces de défense à ces points.

Il a également souligné la nécessité de l'accélération du déploiement de ces forces, "vu qu'elles représentent le seul moyen d'arrêter la dégradation de la situation sécuritaire entre les deux pays et de traiter tous les obstacles qui gênent l'application des accords de Tripoli et de Dakar".

Quant au chef de la délégation tchadienne, le général de division Ngomine Beamadji, coordinateur militaire au ministère tchadien des Affaires étrangères, il a réitéré l'engagement de son pays à exécuter les accords de paix signés à Tripoli et à Dakar.

Il a formulé le voeu que la réunion "réalise des pas pratiques contribuant à la reprise des relations d'amitié et de coopération entre N'Djamena et Khartoum".

Le chef de la délégation sénégalaise, chef d'Etat major particulier du président Abdoulaye Wade, le général de division Antou Pierre N'Diaye, a insisté sur la nécessité d'étudier les problèmes ayant conduit à la non mise en oeuvre des accords antérieurs.

Sur la médiation du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade, les présidents du Tchad Idriss Déby et du Soudan Omar El Béshir, avaient signé un accord de non agression le 13 mars à Dakar, sixième accord du genre après celui de Tripoli.

Les deux parties s'accusent mutuellement, rappelle-t-on, d'armer des groupes rebelles de part et d'autre de leurs frontières communes pour déstabiliser le régime de l'autre.

Tripoli - 28/04/2008

Panapress


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