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Tchad: La langue arabe n’a pas été officialisée par Hissène Habré


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 24 Juin 2011


L’auteur estime que Hissène Habré a aussi joué un rôle dans l’officialisation de la langue arabe en 1986 après la manifestation estudiantine.


Tchad: La langue arabe n’a pas été officialisée par Hissène Habré
Dans une communication téléphonique avec la rédaction d’Alwihda actualités, le ministre de l’éducation nationale Aboubakar Alsidik Thoroma, a tenue à préciser que l’officialisation de la langue arabe est intervenue grâce à la Conférence nationale souveraine de 1993 et non par Hissène Habré. Le ministre conteste l’article en arabe intitulé «  la langue arabe victime des chefs de partis arabophones » paru dans le journal Alwihda N° 51. Dans l’article en question, l’auteur, M. Mahamat Tahir, a énuméré certains des éléments ayant joué un rôle dans l’officialisation de la langue arabe au Tchad.  L’auteur estime que Hissène Habré a aussi joué un rôle dans l’officialisation de la langue arabe en 1986 après la manifestation estudiantine. Une allégation balayée par le ministre de l’éducation nationale qui se base sur les textes de la Conférence nationale souveraine de 1993.  Pour lui, c’est grâce à cette conférence que la langue arabe a été officialisée.

 

Alerté par la réaction, l’auteur de l’article s’est rapproché du ministre pour s’expliquer mais les deux parties ne sont pas parvenues à une solution et ont décidé de se retrouver dans les prochains jours. Chacun a promis de présenter des documents relatifs au sujet.

 




1.Posté par tchadien77 le 26/06/2011 00:26 | Alerter
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Qu'est-ce qui justifie l'officialisation de la langue. A qui cela profite ? Ce n'est surement pas le Tchad.
Notre pays a besoin de se développer, pourquoi choisir la moins efficace des outils pour son développement.
Nous aimons tous l'arabe "tchadien", mais l'arabe en tant que langue de l'administration, c'est une grosse stupidité. L'avenir d'un pays est une grande responsabilité. Les hommes politiques doivent laisser de côtés leurs croyances religieuses et les intérêts de leurs petites communautés.
Objectivement, rien ne justifie que tous les tchadiens se servent de cette langue dans l'administration.
Soyons réalistes.
Au Tchad le débat contradictoire est presque interdit. Ce n'est pas parce que je trouve que la langue arabe ne me sert pas à grand chose, que je n'aime pas les arabes, ou encore moins les musulmans.

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