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Tchad : des avocats dénoncent une bavure à l’établissement Belle Vue
N’Djamena - Trois avocats ont dénoncé vendredi, au cours d’un point de presse, une bavure policière survenue dans l'enceinte de l’établissement scolaire public Belle Vue au quartier Moursal le 14 avril.
L'avocate Me. Nomaya Clarice explique qu’en date du 14 avril 2021, alors que certains élèves étaient en salle et d'autres au terrain de sport, les éléments du Groupement mobile d'intervention de la police (GMIP) ont fait irruption dans l'enceinte dudite établissement. « Contre toute attente, ils se sont mis à tirer du gaz lacrymogène en direction des enfants sans défense et ahuris », s’indigne le collectif d’avocat.
Me. Nomaya Clarice ajoute « qu’un autre groupe réparti dans trois véhicules est revenu à la charge, plus déterminé que jamais à en découdre avec les enfants. Ce groupe s'est mis à tirer de nouveau dans l'enceinte de l'établissement, ainsi que sur la voie publique ».
Plus d'une dizaine d'enfants ont été admis dans des centres hospitaliers : l'hôpital des sœurs de Notre Dame, l'hôpital de l'union et le pavillon des urgences de l'hôpital général de référence nationale.
« Une élève a reçu de la part d'un policier des coups de bâton au niveau de la tête, laissant couler du sang de ses oreilles. Son cas semble grave », dénonce le collectif d’avocat.
Selon le collectif, « un passant a perdu un œil » tandis que la plupart des victimes sont traumatisées. Il déplore l’absence de communication du Procureur de la République et de la Police nationale, tout en rappelant que ces enfants qui représentent l’avenir de demain doivent être protégés.
L'avocat Dainonet Frédéric exige l’arrestation des auteurs afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. Il rappelle que l’État a une responsabilité.
L'avocate Me. Nomaya Clarice explique qu’en date du 14 avril 2021, alors que certains élèves étaient en salle et d'autres au terrain de sport, les éléments du Groupement mobile d'intervention de la police (GMIP) ont fait irruption dans l'enceinte dudite établissement. « Contre toute attente, ils se sont mis à tirer du gaz lacrymogène en direction des enfants sans défense et ahuris », s’indigne le collectif d’avocat.
Me. Nomaya Clarice ajoute « qu’un autre groupe réparti dans trois véhicules est revenu à la charge, plus déterminé que jamais à en découdre avec les enfants. Ce groupe s'est mis à tirer de nouveau dans l'enceinte de l'établissement, ainsi que sur la voie publique ».
Plus d'une dizaine d'enfants ont été admis dans des centres hospitaliers : l'hôpital des sœurs de Notre Dame, l'hôpital de l'union et le pavillon des urgences de l'hôpital général de référence nationale.
« Une élève a reçu de la part d'un policier des coups de bâton au niveau de la tête, laissant couler du sang de ses oreilles. Son cas semble grave », dénonce le collectif d’avocat.
Selon le collectif, « un passant a perdu un œil » tandis que la plupart des victimes sont traumatisées. Il déplore l’absence de communication du Procureur de la République et de la Police nationale, tout en rappelant que ces enfants qui représentent l’avenir de demain doivent être protégés.
L'avocat Dainonet Frédéric exige l’arrestation des auteurs afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. Il rappelle que l’État a une responsabilité.
