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Tchad : l’ASECNA évalue l’impact du Covid-19 sur les activités aériennes
N'Djamena - La représentation de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Tchad a organisé le 23 mars à l’hôtel La Résidence un café de presse pour évaluer l’impact du Covid-19 sur les activités de navigation aérienne, après la fermeture immédiate tous les aéroports aux vols passagers.
Après la détection du premier cas de Covid-19 au Tchad, le trafic aérien a connu une chute vertigineuse ayant entraîné une crise financière dans l'économie du transport aérien.
Au niveau de l'ASECNA, une multinationale créée le 12 décembre 1959 et ayant dix-huit États membres, l'impact est considérable. Selon le représentant de l’ASECNA au Tchad, Brahim Guihini Dadi, de 2000 vols/jour, niveau moyen de trafic avant Covid-19, les statistiques ont enregistré 600 vols par jour dans I’ensemble des 16 millions de kilomètres carrés d’espace aérien confié à l'Agence par ses Etats membres.
Brahim Guihini Dadi a indiqué que la direction générale de l'ASECNA, de commun accord avec la représentation au Tchad, a mis immédiatement en œuvre un protocole pour la gestion des vols militaires et les vols spéciaux autorisés, et des mesures préventives édictées par l'OMS et adoptées par les États membres en vue de prémunir les travailleurs de l’ASECNA ainsi que les usagers contre la propagation du Covid-19.
La direction générale de L’ASECNA a mis en place dans toutes les structures de l'ASECNA un comite de gestion de crise et de mise en œuvre des mesures préventives contre la propagation du coronavirus. Le travail a été aménagé pour tous les agents travaillant en horaire de brigade et ceux en horaire de bureau, tandis que des dispositifs de lavage des mains ont été installés devant tous les bâtiments de la représentation.
La représentation de l’ASECNA du Tchad a imposé le port obligatoire des masques et gants pour le guichet unique, la désinfection périodique des bureaux lieux de travail, l'interdiction des réunions en présentiel, l'utilisation de la visioconférence pour les rencontres périodiques et le confinement de tous les agents de retour d'un pays touché.
Selon le représentant résident de I'ASECNA au Tchad, Brahim Guihini Dadi, l'Agence a été frappée de plein fouet et l'économie de son espace en plein cœur, ce qui a créé une crise financière sans précédent dans ce secteur économique. Il précise que le budget 2020 de l'ASECNA a été adapté pour prendre en compte le déficit. « Aussi, en dépit de la réduction de ses capacités, I'ASECNA n'a pas réduit les salaires ni licencié du personnel pour motif économique. Les salaires sont toujours versés à date échue, entre le 18 et le 23 du mois en cours », explique-t-il.
La direction générale de l’ASECNA a octroyé deux fois de suite une subvention individuelle et exceptionnelle à ses agents a titre d'accompagnement pour les mesures de sécurité. Les contrats avec les prestataires de service ont été maintenus. Les investissements prévus au plan de Services et Equipements (PSE 2018-2022) se poursuivent normalement.
Après la détection du premier cas de Covid-19 au Tchad, le trafic aérien a connu une chute vertigineuse ayant entraîné une crise financière dans l'économie du transport aérien.
Au niveau de l'ASECNA, une multinationale créée le 12 décembre 1959 et ayant dix-huit États membres, l'impact est considérable. Selon le représentant de l’ASECNA au Tchad, Brahim Guihini Dadi, de 2000 vols/jour, niveau moyen de trafic avant Covid-19, les statistiques ont enregistré 600 vols par jour dans I’ensemble des 16 millions de kilomètres carrés d’espace aérien confié à l'Agence par ses Etats membres.
Brahim Guihini Dadi a indiqué que la direction générale de l'ASECNA, de commun accord avec la représentation au Tchad, a mis immédiatement en œuvre un protocole pour la gestion des vols militaires et les vols spéciaux autorisés, et des mesures préventives édictées par l'OMS et adoptées par les États membres en vue de prémunir les travailleurs de l’ASECNA ainsi que les usagers contre la propagation du Covid-19.
La direction générale de L’ASECNA a mis en place dans toutes les structures de l'ASECNA un comite de gestion de crise et de mise en œuvre des mesures préventives contre la propagation du coronavirus. Le travail a été aménagé pour tous les agents travaillant en horaire de brigade et ceux en horaire de bureau, tandis que des dispositifs de lavage des mains ont été installés devant tous les bâtiments de la représentation.
La représentation de l’ASECNA du Tchad a imposé le port obligatoire des masques et gants pour le guichet unique, la désinfection périodique des bureaux lieux de travail, l'interdiction des réunions en présentiel, l'utilisation de la visioconférence pour les rencontres périodiques et le confinement de tous les agents de retour d'un pays touché.
Selon le représentant résident de I'ASECNA au Tchad, Brahim Guihini Dadi, l'Agence a été frappée de plein fouet et l'économie de son espace en plein cœur, ce qui a créé une crise financière sans précédent dans ce secteur économique. Il précise que le budget 2020 de l'ASECNA a été adapté pour prendre en compte le déficit. « Aussi, en dépit de la réduction de ses capacités, I'ASECNA n'a pas réduit les salaires ni licencié du personnel pour motif économique. Les salaires sont toujours versés à date échue, entre le 18 et le 23 du mois en cours », explique-t-il.
La direction générale de l’ASECNA a octroyé deux fois de suite une subvention individuelle et exceptionnelle à ses agents a titre d'accompagnement pour les mesures de sécurité. Les contrats avec les prestataires de service ont été maintenus. Les investissements prévus au plan de Services et Equipements (PSE 2018-2022) se poursuivent normalement.
