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Tchad : l'imam de la grande mosquée prône l'unité nationale
Les musulmans de la capitale ont effectué la grande prière de fin de jeûne du ramadan ce matin à la grande mosquée Roi Fayçal. L'unité nationale et le soutien implicite à la junte militaire sont les grands axes de la prêche de l'imam.
Finies les nombreuses privations durant ce mois. Comme enchantés de retrouver la vie normale, les fidèles ont investi la mosquée dès 7 heures. En attendant la prière officielle, le haut-parleur, du haut du minaret, diffuse des versets coraniques. Environ, une heure plus tard, arrive Mahamat Idriss Déby, président du conseil militaire de transition. La prière peut enfin débuter. Les dos se courbent, le front se pose sur le tapis recouvrant le sol de la mosquée. Les mouvements sont entrecoupés de "Allah Akhbar", dont l'écho résonne au plus loin. On égrène les chapelets et psalmodie simultanément.
L'imam Ahmad Annour Mahamat Alhalou prend la parole et obtient une attention particulière, verve aidant. Il axe sa prédication autour, naturellement de l'islam mais aussi de la politique. "L'islam étant par essence une religion de paix", les musulmans doivent par conséquent cultiver la paix, le pardon, les œuvres de charité, a exhorté l'imam.
Abordant la politique, le prêtre appelle au patriotisme qui doit être un impératif. Lequel impératif scellera l'unité nationale, condition de développement du Tchad. Ahmat Annour demande au Conseil militaire de transition de conduire "responsablement" le Tchad dans la crainte de Dieu. Il doit particulièrement assister la jeunesse qui constitue une relève. L'imam plaide pour que la communauté internationale soutienne la junte.
S’adressant à la population, l’imam affirme que « l’heure n’est pas aux manifestations mais plutôt à la réflexion et au travail pour mettre le Tchad sur les rails ».
Finies les nombreuses privations durant ce mois. Comme enchantés de retrouver la vie normale, les fidèles ont investi la mosquée dès 7 heures. En attendant la prière officielle, le haut-parleur, du haut du minaret, diffuse des versets coraniques. Environ, une heure plus tard, arrive Mahamat Idriss Déby, président du conseil militaire de transition. La prière peut enfin débuter. Les dos se courbent, le front se pose sur le tapis recouvrant le sol de la mosquée. Les mouvements sont entrecoupés de "Allah Akhbar", dont l'écho résonne au plus loin. On égrène les chapelets et psalmodie simultanément.
L'imam Ahmad Annour Mahamat Alhalou prend la parole et obtient une attention particulière, verve aidant. Il axe sa prédication autour, naturellement de l'islam mais aussi de la politique. "L'islam étant par essence une religion de paix", les musulmans doivent par conséquent cultiver la paix, le pardon, les œuvres de charité, a exhorté l'imam.
Abordant la politique, le prêtre appelle au patriotisme qui doit être un impératif. Lequel impératif scellera l'unité nationale, condition de développement du Tchad. Ahmat Annour demande au Conseil militaire de transition de conduire "responsablement" le Tchad dans la crainte de Dieu. Il doit particulièrement assister la jeunesse qui constitue une relève. L'imam plaide pour que la communauté internationale soutienne la junte.
S’adressant à la population, l’imam affirme que « l’heure n’est pas aux manifestations mais plutôt à la réflexion et au travail pour mettre le Tchad sur les rails ».
