Tchad : la CNDH réagit à l'agression d'un prêtre par des militaires

Le prêtre Simon-Pierre Madou a été agressé et violenté le 3 novembre au sein de son église à Walia par des militaires, avant de voir son téléphone arraché et emporté. La Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH) a dénoncé ce jeudi une violation de la liberté de culture ainsi qu'un traitement inhumain et dégradant.

Après leur forfait, "les agresseurs ont par la suite tenté de s'enfuir vers la forêt de Walia", informe la CNDH. Rejoints par le prêtre et quelques fidèles, les militaires ont tenté de justifier leur forfait en indiquant c'est l'homme d'église ne leur avait pas spontanément offert le gite au sein de l'église alors qu'ils cherchaient un endroit pour se reposer.

Le président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat, interpelle le ministre de la Justice et le ministère en charge de la défense afin que les auteurs de ces actes soient promptement recherchés, poursuivis et punis.