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Tchad : la CTDDH dénonce un usage excessif de la force à N'Djamena
La Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme (CTDDH) a exprimé mardi sa vive préoccupation suite à la violente répression policière dont ont été victimes les manifestants pacifiques ce 15 février dans plusieurs quartiers de N'Djamena.
En signe de solidarité et de soutien aux victimes de la tuerie de Sandana, dans la province du Moyen-Chari, survenu le 9 février dernier, ayant entraîné la mort de 13 personnes et fait plusieurs autres blessées, une marche pacifique a été organisée ce matin à N'Djamena et dans d'autres villes du pays.
La marche pacifique a été violemment réprimée à N'Djamena par les éléments des forces de l'ordre qui ont fait un usage excessif de gaz lacrymogènes et causé des cas blessures parmi les manifestants. Plus pire encore, les éléments de forces de l'ordre ont largué des lacrymogènes sur des tentes dressées pour célébrer les obsèques d'un individu décédé, déplore Ibrahim Mahamat Ibrahim.
La CTDDH rappelle aux autorités en charge de la sécurité que leur mission consiste à protéger les paisibles citoyens. Elle souligne qu'aucun motif ne saurait justifier un tel emploi de la force contre des manifestants à mains nues et de surcroît agenouillés à même le sol.
La CTDDH exige l'ouverture d'une enquête indépendante afin d'établir les responsabilités des uns et des autres. Elle souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
En signe de solidarité et de soutien aux victimes de la tuerie de Sandana, dans la province du Moyen-Chari, survenu le 9 février dernier, ayant entraîné la mort de 13 personnes et fait plusieurs autres blessées, une marche pacifique a été organisée ce matin à N'Djamena et dans d'autres villes du pays.
La marche pacifique a été violemment réprimée à N'Djamena par les éléments des forces de l'ordre qui ont fait un usage excessif de gaz lacrymogènes et causé des cas blessures parmi les manifestants. Plus pire encore, les éléments de forces de l'ordre ont largué des lacrymogènes sur des tentes dressées pour célébrer les obsèques d'un individu décédé, déplore Ibrahim Mahamat Ibrahim.
La CTDDH rappelle aux autorités en charge de la sécurité que leur mission consiste à protéger les paisibles citoyens. Elle souligne qu'aucun motif ne saurait justifier un tel emploi de la force contre des manifestants à mains nues et de surcroît agenouillés à même le sol.
La CTDDH exige l'ouverture d'une enquête indépendante afin d'établir les responsabilités des uns et des autres. Elle souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
