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TCHAD

Tchad : la CTDDH s’inquiète du sort des prisonniers de guerre à Klessoum


Alwihda Info | Par Yana Abdoulaye - 24 Mai 2021



Dans un communiqué de presse rendu public ce 23 mai 2021, la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme (CTDDH) de Mahamat Nour Ibedou dit être atterrée par les traitements inhumains dégradants dont sont victimes les détenus politiques de klessoum.

Pour la CTDDH, au mépris des conventions de Genève ratifiées par le Tchad, notamment celles relatives aux traitements à réserver aux prisonniers de guerre, les 496 détenus du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) faits prisonniers vivent dans des conditions infrahumaines.

Selon le document, après avoir confié à l’Unicef une centaine d’entre eux considérés comme mineurs, les autorités tchadiennes se sont appliquées à faire subir aux autres, les traitements les plus cruels qui sont entre autres la privation volontaire de nourriture et d’eau et cette pratique a entrainé la mort de 27 d’entre eux, évacués nuitamment.

La CTDDH estime qu’il est « urgent d’agir et n’entend pas laisser se perpétrer le scénario des 44 détenus de Boko Haram morts en prison à N’Djamena en avril 2020 par suite de mauvais traitements ».

La CTDDH dit n’avoir aucune nouvelle de Mahamat Bahr Béchir, Mahati Bechir, Mahamat Dazi Ali, Hassane Djibrine et Moussa Abderrahmane, responsables du FACT détenus dans les lieux secrets.

Elle rappelle aux autorités tchadiennes que ces compatriotes ne sont ni des prisonniers de guerre et qu’à ce titre, ils doivent bénéficier du droit de visite de la Croix Rouge, des traitements décents et un procès équitable avec une garantie de défense.

De son côté, le ministre en charge de la défense, le général Daoud Yaya Brahim, a assuré la semaine dernière, lors d'une visite à Klessoum, que les prisonniers de guerre sont dans des bonnes conditions.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)