Tchad : le parti UNDR appelle à la démission du Conseil militaire de transition

L'Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) a condamné vendredi la répression "sauvage" des manifestants le 27 avril. "Des armes létales qui sont normalement interdites quand il s'agit des manifestations pacifiques, ont été utilisées", dénonce Laring Baou, secrétaire national à la communication et aux nouvelles technologies du parti.

Selon lui, "des individus en civil, roulant dans des voitures ordinaires aux vitres fumées et sans immatriculation, ont tiré à bout portant sur les manifestants".

L'UNDR estime que le refus de la junte de négocier avec ceux qui ont pris les armes à cause de l'injustice est une erreur politique et stratégique.

Le parti exige la liberté de protester pacifiquement comme le prévoit la Constitution du Tchad et demande la libération des manifestants arrêtés. Il exige la démission du Conseil militaire de transition et que soient traduits devant les juridictions compétentes les responsables des actes criminels lors des manifestations.