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Tchad : les agents de la lutte anti-acridienne peaufinent leur formation
Le Tchad constitue un passage privilégié des essaims en transit, venant de l'Est (Soudan) et aussi de l'Ouest (Niger, Mali, Mauritanie). Il abrite également des zones d'habitat permanent des populations solitaires, de grégarisation et de reproduction du criquet pèlerin. Le criquet pèlerin est un ennemi des cultures de par sa voracité et sa mobilité. Il constitue un redoutable fléau transfrontalier pour la production agricole et pastorale. Par contre, lorsque les conditions écologiques deviennent favorables, le criquet pèlerin se produit et forme des bandes larvaires et des essaims causant des dégâts considérables sur les écosystèmes.
Le directeur national de l'Agence nationale de lutte anti-acridienne (ANLA), Adoum Mahamat Tolly, justifie l'initiative d'assurer le renforcement des capacités des agents nouvellement recrutés en technique de prospection et de pulvérisation malgré la conjoncture économique et financière que connaît le pays. Pour lui, toutes les dispositions sont prises pour le démarrage effectif en août, malgré la campagne acridienne, bien qu'elle a connu un léger décalage. Adoum Mahamat Tolli exhorte les participants à être assidus et à assimiler le contenu des modules qui leurs seront dispensés par les formateurs.
Le gouverneur de la province du Ouaddai, le général du corps d'armée Abadi Saïr Fadoul, affirme que les invasions du criquet pèlerin de 2003 et de 2004, que les pays du Sahel ont connues, ont affecté la production agricole et pastorale, créant un déséquilibre alimentaire et nutritionnel des populations des zones touchées. C'est pour dire combien le criquet pèlerin est un redoutable ennemi des cultures et des pâturages, a-t-il indiqué.
Le Plan national de développement et la vision 2030 du Tchad, envisagent l'accroissement de la production agricole, en vue de l'atteinte de la sécurité alimentaire, a martelé Abadi Saïr Fadoul. De l’avis du gouverneur, compte tenu du développement de la situation acridienne dans les pays de la corne de l'Afrique, la formation sur les techniques de lutte contre le criquet pèlerin s'avère nécessaire pour lutter efficacement contre le redoutable ennemi commun.
Le directeur national de l'Agence nationale de lutte anti-acridienne (ANLA), Adoum Mahamat Tolly, justifie l'initiative d'assurer le renforcement des capacités des agents nouvellement recrutés en technique de prospection et de pulvérisation malgré la conjoncture économique et financière que connaît le pays. Pour lui, toutes les dispositions sont prises pour le démarrage effectif en août, malgré la campagne acridienne, bien qu'elle a connu un léger décalage. Adoum Mahamat Tolli exhorte les participants à être assidus et à assimiler le contenu des modules qui leurs seront dispensés par les formateurs.
Le gouverneur de la province du Ouaddai, le général du corps d'armée Abadi Saïr Fadoul, affirme que les invasions du criquet pèlerin de 2003 et de 2004, que les pays du Sahel ont connues, ont affecté la production agricole et pastorale, créant un déséquilibre alimentaire et nutritionnel des populations des zones touchées. C'est pour dire combien le criquet pèlerin est un redoutable ennemi des cultures et des pâturages, a-t-il indiqué.
Le Plan national de développement et la vision 2030 du Tchad, envisagent l'accroissement de la production agricole, en vue de l'atteinte de la sécurité alimentaire, a martelé Abadi Saïr Fadoul. De l’avis du gouverneur, compte tenu du développement de la situation acridienne dans les pays de la corne de l'Afrique, la formation sur les techniques de lutte contre le criquet pèlerin s'avère nécessaire pour lutter efficacement contre le redoutable ennemi commun.
