Les parcours sociaux à l’épreuve des politiques publiques (Ahmat Yacoub Doctorant)


Rédigé le Jeudi 4 Juin 2015 à 10:50 |

Les parcours sociaux à l’épreuve des politiques publiques
Auteurs : Sous la direction de : Servet ERTUL, Jean-Philippe Melchior et Philippe Warin


Ahmat Mahamat Yacoub

FICHE DE LECTURE

1/ Les références bibliographiques

Titre du livre : Les parcours sociaux à l’épreuve des politiques publiques
Auteurs : Sous la direction de :
Servet ERTUL, Jean-Philippe Melchior et Philippe Warin
Date de la première publication : 1er semestre 2012
Date d’impression : avril 2012
Editeur : Presses Universitaires de Rennes
Collection : Des Sociétés
Genre : Sociétés
Nombre de pages : 216

2/ Renseignements complémentaires sur les auteurs

1. ERTUL Servet
Maître de Conférences

FICHE INDIVIDUELLE D’ACTIVITÉS
Domaine scientifique principal : 6 Sciences humaines et humanités
Rattachement scientifique : Section du CNU : 19
Corps-grade : 19ème section, Sociologie

1) Points forts d’activités de recherche et résultats marquants
Thèmes de recherche développés ; les collaborations nationales ou internationales associées.
• Parcours de socialisation, de formation et d’insertion professionnelle.
• Transmission, mobilité, parcours migratoires (AISLF –Association Internationale des Sociologues de Langue Française –GT 2 Transmission et Mobilités, membre du bureau)
• Préparation du colloque international sur les « parcours sociaux entre nouvelles contraintes et affirmation du sujet », co-organisateur et membre des comités d’organisation et scientifique, Le Mans, les 17, 18 et 19 novembre.
2) Production scientifique

ACL – 92, Ertul S. (2009). Questions d’intégration et d’acculturation : culture immigrée/émigrée à travers l’exemple de migration turque vers la France (avec la participation de Senkon F.), Migrations et Société, vol. 21, n°123-124, p. 127-140
INV – 56, Ertul S. (2006). Origines des populations étudiantes dans la Région des Pays de la Loire. Journée d’étude « Connaître la condition étudiante : un enjeu pour penser les politiques universitaires », Observatoire de la Vie étudiante, université de Genève
ACTI – 51, Ertul S., Senkon F. (2008). Formes de discrimination et enseignement supérieur et le ressentiment de la justice sociale. Congrès International de AISLF (GT 18), 7-11 juillet, Istanbul
COM – 153, Ertul S., Melchior J.-P. (2010). Quels parcours pour les nouveaux publics de l’enseignement supérieur ? In Parcours de formation et d’insertion professionnelles des étudiants de l’Ouest. Journée-colloque, RT4 Sociologie de l’éducation et de la formation, Université Paris-Descartes (site Sorbonne), axe Échec et réussite des « nouveaux » étudiants, 9 mars 2010, 11 p.
COM – 154, COMI - Ertul S., Senkon F. (2008). Question d’intégration et d’acculturation : culture immigrée/émigrée à travers l’exemple de la migration turque vers la France. Congrès International de AISLF (GT 03), 7- 11 juillet 2008, Istanbul
COM – 155, Ertul S. (2007). Justice sociale et enseignement supérieur. Journée d’études « Justice sociale en question », GEPECS et ESO-Le Mans, université Paris V
COM – 156, Ertul S. (2006). Représentation de la justice sociale chez les étudiants et sentiment de discrimination : premières tendances. Colloque “Repenser la justice dans le domaine de l’éducation et de la formation” organisé par l’UMR Éducation & Politiques, Lyon, INRP-AISLF
COM – 157, Ertul S. (2006). Représentation de la justice sociale chez les étudiants et sentiment de discrimination : formes de discrimination déclarées. Colloque RESUP-LAPSAC “Regards croisés sur la question étudiante : parcours, mode de vie et insertion” (juin) et Congrès de l’Association Française de Sociologie (ASF) (septembre), Bordeaux
OS – 138, Ertul S. (2010), Préface, p. 9 et 10, in Konuk M., Jeunes originaires de Turquie entre l’école et la communauté, L’Harmattan, coll. Logiques sociales, Paris, 234 p.
OS – 139, Ertul S. (2006). The vocational ‘baccaluréat’ – a sign of democratisation in high school education in France ? in Moreno Herrera L., Jones G., Rantala J. (eds), Enacting equity in education, Towards a comparison of equitable practices in different european local contexts, Department of Applied of Education, University of Helsinki, p. 80-96
AP – 69, Ertul S. (responsable scientifique), Bertrand J.-R., Dodier R., Flahault E., Melchior J.-P., (2006). Parcours de scolarisation, de formation, insertion professionnelle et mobilités géographiques au niveau de la région des Pays de la Loire, Appel d’offre, Éducation et Formation : disparités territoriales et régionales, MEN, Ministère de la Recherche, DATAR, 2002, CER, rapport final 158 p. Annexes : 182 p. http://cisad.adc.education.fr/dister/

Autres formes de production
COM. Ertul S., (2006), Représentation de la justice sociale chez les étudiants et sentiment de discrimination : la lutte pour la reconnaissance, Congrès 2006 (5 à 8 septembre Bordeaux) ASF, 16 p.
COM. Ertul S., (2007), Insertion professionnelle des sortants de l’enseignement supérieur en région de Pays de la Loire, Journée régionale sur les études emploi-formation, jeudi 11 octobre 2007, Angers, 4 p (résumé), ronéo, présentation en vidéo projection.


3) Points forts d’activités relevant des missions autres que la recherche :

Directeur de l’Observatoire de la Vie Étudiante de l’Université du Maine
• Direction de thèse, Orientation et intégration professionnelle des jeunes issus de l’immigration turque, Fatma SENKON, Département de Géographie, Université du Maine.
• Co-direction avec J.-R. BERTRAND, Parcours de formation des étudiants de STS dans les Pays de la Loire, Thèse Universitaire : Kévin STIVER, Département de Géographie, Université du Maine. (Bourse régionale de recherches).
• Membre du bureau GT Transmission et Mobilités (AISLF).
• Ancien membre de la Commission de Spécialistes mixte : 16-19, 70 et 71e et vice-président collège MC
• Ancien membre élu au Conseil Scientifique de l’Université du Maine, collège HDR (200 »-2008)
• Ancien membre élu au Bureau de l’Université en tant que représentant du Conseil Scientifique pour le compte de l’UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines.
• Membre du Comité de Gestion du SUIO de l’Université du Maine.
• Membre du Conseil Consultatif d’Établissement CNU 23, 24, 16, 19, 70, 74es sections.
• Membre du comité de sélection 70e Université de Nantes
• Ancien responsable administratif de l’axe « parcours » du contrat CER (2004-2007).
• Membre du groupe de travail sur l’enseignement supérieur et du comité consultatif du SREF (Schéma Régional d’éducation et de Formation, Région Pays de la Loire).
• Membre du Comité d’Évaluation « Impact de la création de nouveaux départements d’IUT et de licences professionnelles sur le développement économique local », Service d’études, de prospective et d’évaluation du SGAR et Région Pays de la Loire (2006-2007).
• Cofondateur et responsable administratif et pédagogique de la Licence Professionnelle « Gestion de la Formation, des Compétences et de la Mobilité Professionnelle », IUT-GEA.
• Cofondateur et co-rapporteur de la PESIPAM (Plate-forme de l’Enseignement Supérieur sur l’Insertion Professionnelle des universités d’Angers et du Maine)
• Expert pour l’examen individuel de projet. Région de Bretagne, Politiques régionales pour le renforcement de la recherche. Dossiers examinés : 4507 LAGEMIB et 4640 LADEMIB .

2. Jean-Philippe Melchior
Maître de Conférences

FICHE INDIVIDUELLE D’ACTIVITÉS 2010

Domaine scientifique principal :
Rattachement scientifique : Section du CNU : 19

1) Points forts d’activités de recherche et résultats marquants
Thèmes de recherche développés ; les collaborations nationales ou internationales associées.

Membre de l’Association Française de Sociologie (AFS), de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF) et de l’Association Internationale des Psychologues du Travail de Langue Française (AIPTLF), je poursuis mes recherches dans deux domaines qui relèvent de la sociologie du travail et dans un domaine de sociologie générale.
• Le premier domaine est celui de l’organisation du travail et des conditions de travail. Face aux transformations de celles-ci, j’interroge tout particulièrement les adaptations des salariés aux processus d’intensification et de flexibilité du travail. S’inscrivent dans cette première thématique la question des ressources mobilisées par les salariés pour se maintenir dans leur activité professionnelle (soutiens organisationnels, soutiens extra-professionnels), ainsi que celle de la souffrance au travail.
• Le second domaine concerne le temps de travail et son articulation aux autres temps sociaux. La question des 35 heures a fait l’objet d’une recherche qualitative très approfondie entre 2002 et 2006. Plus récemment, j’ai largement développé la thèse selon laquelle la fin des 35 heures qui équivaut à la suppression d’un temps libéré, véritable contrepartie aux efforts fournis par les salariés, pourrait contrarier la tendance au relâchement des contraintes temporelles de travail dans notre société. En même temps, l’allongement du temps de travail renforcera sans doute assez rapidement la critique de la « valeur travail ».
• Enfin, la thématique des parcours individuels et collectifs constitue un troisième objet de recherche. Plusieurs enquêtes de terrain menées au cours des dix dernières années sur les parcours militants, les parcours universitaires et d’insertion et plus récemment sur les parcours d’alcooliques, confirmant que cet objet est transversal aux différents champs de la sociologie et intéresse d’autres sciences humaines et sociales, m’ont convaincu de l’intérêt à renouveler la réflexion théorique autour de ce concept. Le colloque « Les parcours sociaux entre nouvelles contraintes et affirmation du sujet », organisé en novembre 2010 à l’Université du Maine par l’équipe « Parcours » d’ESO, sera l’occasion de contribuer à un débat scientifique de fond et de favoriser un début de conceptualisation.
Les éléments bibliographiques présentés ci-dessous s’inscrivent pour l’essentiel dans ces domaines.

2) Production scientifique :
ACLN
ACLN-73 Melchior J.-P., « Entre souffrance accrue des usagers et contraintes organisationnelles : les travailleurs sociaux mis à l’épreuve », Contrepoint, n°1, février 2010, pp.7-20.
ACLN-74 Melchior J.-P., « Le temps de travail toujours au centre du rapport capital/travail », pp. 117-132, Les Mondes du Travail, n°6, septembre 2008.
ACLN-75 Melchior J.-P., « Ce que révèle la réduction du temps de travail », pp. 17-41, Marché et Organisations, n°3, février 2007, thème du numéro « Organisation du travail dans l’entreprise et innovation ».

ACTI
ACTI-86 Melchior J.-P., « Quand l’intensification du travail contrarie l’éthique professionnelle et fragilise la santé : le cas des travailleurs sociaux », XIe Journées internationales de sociologie du travail, Londres, 20-22 juin 2007.

COM
COM-286 Melchior J.-P., « De la manière de se défendre d’une violence masquée », IIIè Congrès de l’Association Française de Sociologie (RT 25), Paris, du 14 au 17 avril 2009. COM-287 COMI - Melchior J.-P., « Les travailleurs sociaux en quête de soutien », XVè Congrès de psychologie du travail et des organisations, organisé par l’Association Internationale des Psychologues du Travail de Langue Française (AIPTLF) à Québec du 19 au 22 août 2008.
COM-288 COMI -Melchior J.-P., « Réduction du temps de travail (RTT), activités extra-professionnelles et rapport au travail dans le secteur social : une approche qualitative », XIVè Congrès de psychologie du travail et des organisations, organisé par l’Association Internationale des Psychologues du Travail de Langue Française (AIPTLF) à Hammamet du 7 au 10 juillet 2006.
COM-289 Melchior J.-P., « Compréhension, comparaison et prise en compte du contexte national : comment traiter les effets de la RTT », IIè Congrès de l’Association Française de Sociologie (RT 25), Bordeaux, du 5 au 8 septembre 2006.

OS
OS-232 Melchior J.-P., « L’intensification du travail : une atteinte à l’éthique professionnelle des travailleurs sociaux », pp. 159-182, in Linhart D. (sous la dir.), Pourquoi travaillons-nous ? Une approche sociologique de la subjectivité au travail, Ramonville Saint-Agne, Erès, 2008, 334 p.
OS-233 Melchior J.-P., « Approche qualitative et conceptualisation : retour sur une recherche relative à la RTT », pp. 199-209, in Durand J.-P. et Gasparini W (coordinateurs), Le travail à l’épreuve des paradigmes sociologiques, Toulouse, Octarès, 2007, 344 p.
OS-33 Melchior J.-P., 35 heures chrono ! Les paradoxes de la RTT, Paris, L’Harmattan, mai 2007, 295 p.
Melchior J.-P., Les paradoxes de la réduction du temps de travail. Les effets de l’application des 35 heures sur les salariés de trois secteurs d’activité. Thèse réalisée sous la direction de Danièle Linhart et soutenue le 23 novembre 2006 à l’Université Paris X-Nanterre. Mention Très honorable avec les félicitations du jury à l’unanimité.

Contrats
Dans le cadre d’un contrat d’un an (2009) avec l’IREB (Institut de Recherches scientifiques sur les Boissons), je suis porteur du projet intitulé « Le poids des groupes de pairs dans les « entrées spontanées en abstinence » » auquel participe également Youenn Riou, doctorant et membre de ESO-Le Mans. Le rapport d’activité a été transmis le 15 novembre 2009 à l’IREB. Est soumis à l’IREB un second projet au titre de l’année 2010 qui permettra d’approfondir l’investigation menée en 2009.


3) Points forts d’activités relevant des missions autres que la recherche :

Membre élu du Conseil d’Institut de l’IUT du Mans de 2000 à 2003 et depuis 2007.
Membre du CTP de l’Université du Maine
Responsable de l’option « Ressources Humaines » au département GEA de 2005 à 2008.
Cofondateur de la licence professionnelle Gestion des Ressources Humaines, mention « Gestion de la formation, des compétences et des mobilités professionnelles », ouverte en septembre 2005. Participation à la sélection, sur dossier et par entretien, des étudiants admis dans cette licence.
Principaux enseignements :
• A l’IUT-GEA : Sociologie du changement social, technologique et organisationnel (licence RH) ; Anthropologie de l’entreprise (2è année) ; Approche sociologique des groupes (1re année).
• A l’UFR de lettres : UEL de sociologie (initiation à la sociologie)
3. Philippe Warin
Directeur de recherche au CNRS
Unité Mixte de Recherche 5194 PACTE (Politiques publiques, Action politique, Territoires)
Enseignant à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble
Coordinateur du Réseau thématique européen Exit from, and non-take up of, public services (PCRDT C.E) et responsable de l’Observatoire des non recours aux droits et services.

Domaines de recherche
Analyse des politiques publiques
Sociologie politique
Thèmes de recherche
Non accès aux droits sociaux en Europe
Politiques et cohésion sociale en Europe
Evaluation des politiques publiques
Ruptures de citoyenneté
Principales publications
Les usagers dans l’évaluation des politiques publiques. Etude des relations de service. Paris : L’Harmattan, 1993, (Logiques Politiques).
Cet ouvrage a obtenu Le Grand Prix du Prix des Ministères (Service Public) 1992.
La construction du sens dans les politiques publiques. Débats autour de la notion de ‘référentiel’ (codirigé avec Alain Faure et Gilles Pollet). Paris : L’Harmattan, juin 1995, (Logiques Politiques).
Quelle modernisation des services publics ? Les usagers au coeur des réformes. Paris : La Découverte, novembre 1997, (Recherches).
La région, laboratoire politique. Une radioscopie de Rhône-Alpes (codirigé avec Bernard Jouve et Vincent Spenlehauer). Paris : La Découverte, janvier 2001, (Recherches)
Les dépanneurs de justice. Les ’petits fonctionnaires’ entre qualité et équité. Paris : LGDJ (Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence), février 2002. (Droit et Politique).
“The role of nonprofit associations in combating social exclusion in France”. - Public Administration and Development, n° 22, 2002, p. 73-82
Ce numéro spécial de Public Administration and Development a reçu le "Virginia A. Hodgkinson Research Prize 2002".
Le recours aux experts. Raisons et usages politiques (codirigé avec Cécile Robert, Stéphane Labranche, Laurence Dumoulin). Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble, coll. Symposium, 2005.
Exit from, and non-take up of, public services. A Comparative analysis : France, Great-Britain, Greece, Spain, Germany, Netherlands, Hungary. Final Report, February 2005, (Texte en anglais), (pour la CE, Direction de la recherche).
(fiche mise à jour le 20 janvier 2006)


• Objectif :
L’objectif de l’ouvrage est d’apporter aux lecteurs de nouvelles réflexions qui susciteront de nouvelles questions plus fondamentales et plus explicites {p.12 }
Cet ouvrage porte sur l’identification des effets dans tous les sens, positifs et négatifs, de la politique sociale d’intégration mise en œuvre dans les domaines variés (immigration, emploi, éducation, santé, logement..), et se conséquences. {p.7}

• Les acteurs principaux :
Les politiques publiques, les collectivités locales, les individus à intégrer.

• Introduction
L’idée de rédiger cet ouvrage est intervenu après la tenue au Mans, en 2010, du colloque international consacré aux parcours sociaux . Les organisateurs et son comité scientifique ont décidé de valoriser aux mieux les travaux et réflexions présentés lors de cette manifestation dans le cadre de plusieurs publications collectives {p.12}.

• L’ouvrage aborde le parcours social entre chômage, contrats précaires…et l’impuissance des politiques publiques à assurer une protection sociale. Il se compose en trois parties :

• Dans la première partie de l’ouvrage, Pascal Lafont et Marcel Parial étudient le dispositif de « validation des acquis de l’expérience ( VAE ), entre parcours d’adaptation des acteurs et injonctions politiques et institutionnelles ».
Barbara Lucas et Olivier Giraud analysent « La prise en charge des démences entre anticipation et gestion de crise » tandis que Marcel Calvez et Raymonde Séchet focalisent leur attention sur la prise en charge des longues maladies. Nathalie Burnay, dans le contexte belge, s’intéresse à l’application d’une politique d’accompagnement vers la retraite {p.13}.
• La validation des acquis de l’expérience entre parcours d’adaptation des acteurs et injonctions politiques et institutionnelles
• La prise en charge des démences : entre anticipation et gestion de crise
• Trajectoires socio-spatiales de soins et parcours de soins coordonnés
• Une approche à partir d’une population en affection de longue durée
• Transformations des parcours de vie et fin de carrière
• L’exemple du crédit-temps en Belgique


• La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée aux méandres de l’orientation.
Emmanuelle Quenson et Solène Coursaget interrogent la signification de l’individualisation de l’orientation en analysant une expérimentation menée dans un collège. Valérie Melin porte sa réflexion sur les dispositifs particuliers mis en place pour replacer dans le circuit scolaire les lycéens en échec. Nazli Nozarian fait le point sur le dispositif mis en place par l’IEP (Institut d’études politiques) pour corriger les inégalités. Pierre Cam revient sur les conséquences de la massification dans le premier étage de l’enseignement supérieure en France {p.14}.
• Parcours de collégiens dans le processus d’orientation scolaire et professionnelle
• Le « raccrochage » scolaire : entre parcours social imposé et trajectoire biographique singulière
• Les politiques d’ouverture sociale des grandes écoles et le poids de « déterminations » sociales
• Choix d’orientation et parcours d’études entre irrationalité et construction identitaire


• La troisième partie de l’ouvrage regroupe quatre contributions concentrées sur des groupes sociaux situés en grande difficulté ou en marge de la société.
Ainsi, Mehdi Arrignon fait un premier bilan de revenu de solidarité active (RSA). Anne Petiau et Lionel Pourtau décrivent la vie dans les squats artistiques de Paris. Marine Cordier retrace l’évolution méconnue du groupe professionnel des circassiens. Enfin, Elisabeth Dugué fait une analyse des mesures législatives et réglementaires qui rendent encore plus vulnérables certains publics très fragilisés {p.15}.

• Les allocataires du revenu de solidarité active face aux nouvelles injonctions de l’Etat social
• Les squats : entre réponse à la précarité et stratégie de reclassement
• Equilibres précaires : les carrières d’artistes de cirque au fil des politiques publiques
• Jeunes étrangers isolés : malgré tout, accompagner les parents
• Parcours sociaux et possibilité de ruptures avec le social instituté


Résumé :
On découvre dans cet ouvrage des réflexions importantes concentrées sur les parcours sociaux. L’analyse par exemple sur la validation des acquis de l’expérience (VAE), montre ses côtés positifs et négatifs dans le fonds et non dans la forme. Puisque les auteurs en question, en l’occurrence Pascal Lafont et Marcel Pariat, tout en apportant des réflexions sur la question, n’ont pas perdu de vue les failles de VAE et appellent à la modernisation de ce dispositif (VAE) pour l’adapter aux ambitions des candidats. Il s’agit bien de former des professionnels créatifs, impliqués réactifs, capables de répondre positivement à des situations toujours singulières et non de simples exécutants adaptés au poste de travail….(p.27)
Si, la VAE offre la possibilité à toute personne, engagée dans la vie active depuis au moins trois ans, de faire valider son expérience en vue de l’obtention d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle et modifie le schéma traditionnel selon lequel une certification était la sanction terminale d’un parcours de formation académique ou professionnelle (p.19), cependant, il y a des questions au regard des problèmes méthodologiques et épistémologiques qui restent encore posées (p.20)
Il faut des salariés mieux formés pour faire face à une activité à valeur ajoutée croissante. Dès lors, la formation et la VAE sont des moyens au service de l’entretien et du développement des compétences et des qualifications professionnelles des salariés, que ce soit dans le cadre d’un projet d’entreprise, ou dans celui d’une démarche individuelle (p.22).
Mais un sujet a attiré mon attention : Il s’agit des « Méandres de l’orientation » qui s’est penché sur le «parcours de collégiens dans le processus d’orientation scolaire et professionnelle » . Certes, « le parcours de découverte des métiers et des formations » est un processus dont l’objectif est de rendre les élèves acteurs de leur propre avenir, mais dans la politique d’orientation, il se trouve que certains professeurs en abuse pour se venger de certains élèves, en leur imposant ‘arbitrairement’ une orientation, soit parce que l’élève était turbulent, soit il ne s’entendait pas avec son professeur pour une raison quelconque. Les études ont confirmé qu’il existe des failles dans la procédure et heureusement, les textes réglementaires ou législatifs donnent la possibilité de contester une décision d’orientation prise au niveau de l’établissement scolaire, « en la portant devant une instance officielle extérieure à l’établissement scolaire fréquenté : la commission d’appel, ou en faisant recours à l’arbitrage d’un médiateur académique, voire d’aller plus loin encore en usant du droit de faire un recours judiciaire, donc de porter le contentieux devant un tribunal » .

• Bibliographie : p. 187- 197 (très riche)
• Les auteurs : p. 199 – 200
• Résumés/ Abstracts : . 201 – 214
• Table des matières : p. 215- 216

• Extrait d’un passage qui m’a plu : « les caractéristiques actuelles de la société font de la scolarité un parcours presque obligé du point de vue matériel mais aussi du point de vue de la connaissance sociale (p.97)"

• Appréciation personnelle : Ce livre est bien rédigé, intéressant, instructif, bien que y a des faits sociaux tristes comme par exemple le cas des jeunes étrangers souffrant d’un vide institutionnel.
• Format : appréciable
• Couverture : le désigne et la couleur sont bien choisis puisqu’ils sont attirants.
• La forme et la taille des caractères typographiques : Très bien choisies pour mettre le lecteur à l’aise
• Le nombre de pages : encourage la lecture du livre