Manuel de recherche en sciences sociales (Ahmat Yacoub Doctorant)


Rédigé le Jeudi 4 Juin 2015 à 10:48 |

Auteurs : Luc Van Campenhoudt, Raymond Quivy, avec la collaboration de Jacques Marquet, Manuel de recherche en sciences sociales, 4ème édition, Paris, Dunod 1995, 2006, 2011, 262 pages


Ahmat Mahamat Yacoub
Doctorant en sociologie : La Gestion des conflits
Université du Maine
Date : Mars 2015
Directeur de Thèse : M. SERVET Ertul


Fiche de Lecture : Manuel de recherche en sciences sociales


Auteurs : Luc Van Campenhoudt, Raymond Quivy, avec la collaboration de Jacques Marquet, Manuel de recherche en sciences sociales, 4ème édition, Paris, Dunod 1995, 2006, 2011, 262 pages

Titre du livre : Manuel de recherche en sciences sociales
Auteur : Luc Van Campenhoudt, Raymond Quivy, avec la collaboration de Jacques Marquet
Date de la première édition : 1988
Date de la dernière édition : 2011
Editeur : Dunod
Genre : Sociétés
Nombre de pages : 262


1/ Les références bibliographiques
1. Luc Van Campenhoudt né le 4 juillet 1947 à Schaerbeek (Belgique). C'est un sociologue belge, directeur du Centre d'étude sociologique des Facultés universitaires Saint-Louis (Bruxelles) et professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis ainsi qu'à l'Université catholique de Louvain. Ses travaux portent notamment sur la délinquance et l'insécurité.
Il est aussi directeur de La Revue Nouvelle.

2. Raymond Quivy , décédé en 2008
Docteur en sciences politiques et sociales de l'Université catholique de Louvain (UCL), il est professeur aux facultés universitaires catholiques de Mons (FUCAM).

3. Jacques Marquet SSH/ESPO - Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication
PSAD - Ecole des Sciences politiques et sociales / Louvain School of Political and Social Sciences (PSAD)
SSH/IACS - Institute for the Analysis of Change in Contemporary and Historical Societies (IACCHOS)




Introduction :

L’ouvrage est divisé en sept étapes précédées d’une vingtaine de pages dans laquelle on trouve trois points importants : Avant-propos à la quatrième édition, Avant-propos à la troisième édition et une étude sur les objectifs et la démarche.

Avant-propos à la quatrième édition : Ce manuel édité pour la première fois en 1988 a rencontré un grand succès. S’il est apprécié c’est parce que des nécessaires améliorations au fil des éditions successives ont laissé inchangées sa structure et sa conception pédagogique. Les principaux changements sont :
L’exploration
L’observation
La problématique
Le modèle d’analyse
L’analyse des informations

Avant-propos à la troisième édition : Cette édition a confirmé la philosophie du manuel qui consiste à aider les chercheurs en sciences sociales surtout ceux qui se lancent pour la première fois dans la recherche. Les modifications ont essentiellement porté sur « la problématique », une importante étape qui pour beaucoup de chercheurs, présentait le plus des difficultés pratiques.
Pour rendre plus efficace les outils de recherche, « Objet et démarche » a été enrichie d’une courte discussion qui résume le débat actuel à son sujet.

Objectifs et démarches (p 7-21)

1. Les objectifs
1.1. Objectifs généraux
1.2. Conception didactique
1.3. Recherche en sciences sociales ?

2. La démarche
2.1. Problèmes de méthode
a. La gloutonnerie livresque ou statistique
b. L’impasse aux hypothèses
c. L’emphase obscurcissante
2.2. Les étapes de la démarche
a. Les trois actes de la démarche
 La rupture
 La construction
 La constatation
b. Les sept étapes de la démarche

Première étape
La question de départ

Objectifs
1. Une bonne manière de s’y prendre
2. Les critères d’une bonne question de départ
2.1. Les qualités de clarté
2.2. Les qualités de faisabilité
2.3. Les qualités de pertinence

3. Et si vous avez encore de réticence

• Conclusion : Le manuel propose un exercice qui sert de travail de départ qui peut centrer les préoccupations du chercheur. Il est vivement conseillé de ne pas bâcler cette étape qui peut amener à retrouver une formulation satisfaisante et correcte.
Cette étape constitue un véritable point de départ pour cadrer le sujet de recherche. En s’efforçant d’énoncer le projet sous la forme d’une question de départ, le chercheur exprime avec clarté, précision et réalisme ce qu’il cherche à étudier.

Deuxième étape p. 39
L’exploration

Les étapes de la démarche
Objectifs : comment explorer le terrain pour concevoir une problématique de recherche. Car l’exploration comprend les opérations de lecture, les entretiens exploratoires et quelques méthodes d’exploration complémentaires.
1. La lecture : une lecture large contribue considérablement à élargir le champ des idées et dépassées les interprétations éculées. Il est important d’acquérir l’habitude de lire et de réfléchir avant de se précipiter dans la collecte de données, fût-ce avec les techniques d’analyse les plus sophistiquées. Mais la boulimie livresque n’est pas une bonne manière d’entamer une recherche.
1.1. Le choix et l’organisation des lectures
a. Les critères de choix : le choix des lectures doit être réalisé avec beaucoup de soin. Pour s’en servir valablement de son temps, il faut exploiter ce qui intéresse la question de départ et éviter de se perdre dans la lecture n’ayant aucun rapport avec le sujet.
 Premier principe : se baser sur la question de départ pour éviter de s’égarer dans la lecture
 Deuxième principe : éviter de surcharger le programme en sélectionnant les lectures.
 Troisième principe : se fier aux documents dont les auteurs ne se contentent pas de présenter des données , mais qui comportent des éléments d’analyse et d’interprétation.
 Quatrième principe : recueillir des textes qui présentent des approches diversifiées du phénomène étudié. Il ne sert donc à rien de lire dix fois la même chose. A côté des ouvrages et articles scientifiques, il peut être également nécessaire de rassembler ce qu’on appelle une « documentation grise » comme des notes de travail, des comptes rendus de réunions ou d’assemblées générales, des rapports internes à une organisation, des documents d’information ou de présentation d’un service public ou d’une entreprise destinés à ses usagers ou clients.
 Cinquième principe : éviter d’avoir un esprit encombré et se ménager à intervalles réguliers des plages de temps consacrées à la réflexion personnelle et aux échanges de vues avec des collègues ou avec des personnes d’expérience.
 Les critères suivants sont à respecter dans la lecture :
 Liens avec la question de départ ;
 Dimension raisonnable du programme de lecture ;
 Eléments d’analyse et d’interprétation ;
 Approches diversifiées.

b. Où trouver ces textes ?
Il faut une méthode de travail dont la première étape doit consister à préciser clairement le genre de textes recherchés avant de se ruer dans une bibliothèque numérique ou virtuelle. Il y a de logiciel de formation à la recherche documentaire comme InfoSphere, IBSS et la base de données Francis (CNRS, Paris). Il est conseillé de consulter les plateformes éditoriales des revues spécialisées comme Cairn, Persée, Revues.org ou JSTOR qui gèrent des bouquets de revues scientifiques
Travail d’application N°2
Choix des premières lectures

1.2. Comment lire ?
L’objectif principal de la lecture est d’en retirer des idées pour son propre travail. Cela implique que le lecteur soit capable de faire apparaître ses idées, de les comprendre en profondeur et de les articuler entre elle de manière cohérente.
Il y a une méthode de lecture qui comporte deux tapes indissociables :
1/ la mise en œuvre d’une grille de lecture
2/ la rédaction d’un résumé (pour mettre en évidence les idées principales qui méritent d’être retenues).

a. La grille de lecture

Travail d’application N°3 page 49
Lecture d’un texte à l’aide d’une grille de lecture
Divisez une feuille de papier en deux colonnes : deux tiers à gauche, un tiers à droite. Intitulez la colonne de gauche « idées-contenu » et la colonne de droite « Repères pour la structure du texte » (voir page 53). Après la lecture de chaque section, écrivez dans la colonne de gauche l’idée principale du texte original. Finissez ainsi la lecture sans tenir compte de la colonne de droite. Cela permettra de cerner les principales idées du texte original. Relire e manière à en saisir les articulations et à discerner la structure globale de la pensée de l’auteur : ses idées maîtresses, les étapes du raisonnement et la complémentarité entre les parties. Ces articulations peuvent apparaître dans la colonne de droite : « Repères pour la structure du texte », en regard des idées exprimées dans celle de gauche. Arrivée au terme de l’exercice, comparez votre travail avec la grille de lecture qui suit le texte de Durkheim

Texte de Durkheim (extrait)

b. Le résumé : la qualité d’un résumé est directement liée à la qualité de la lecture qui l’a précédée. Résumer un texte consiste à mettre en évidence ses idées principales et leurs articulations de manière à faire paraître l’unité de la pensée de l’auteur.

Travail d’application n° 4
Résumé des textes
Ne pas lire les auteurs gratuitement mais pour progresser dans le travail de recherche. Choisir les ouvrages ou document qui servent le travail, les lire en appliquant cette méthode d’exercice avec beaucoup de soin on aura acquis « l’esprit de synthèse »

Travail d’application n° 5
Comparaison de textes
Après avoir effectué les résumés des deux ou trois textes retenus, il est nécessaire de les comparer attentivement afin d’en tirer les éléments de réflexion et les pistes de travail les plus intéressants. Et pour mener ce travail à bien, on procède en deux temps :

1. Comparaison des textes
Il s’agit de confronter les textes selon deux critères principaux divisés chacun en trois sous-critères.
• 1er critère : les points de vue adoptés
• Sous-critères : pour confronter les points de vue avec ordre et clarté, mettez en évidence :
• Les convergences entre eux ;
• Les divergences entre eux ;
• Leurs complémentarités.
• 2ème critère : les contenus
• Sous-critères : pour confronter les contenus avec ordre et clarté, soulignez :
• Les accords manifestes entre eux (s’ils existent) ;
• Les désaccords manifestes entre eux (s’ils existent) ;
• Les complémentarités

2. Mise en évidence de pistes pour la poursuite de la recherche
Il s’agit ici de répondre aux deux questions suivantes :
• Quelles sont les lectures les plus en rapport avec la question de départ ?
• Quelles pistes ces lectures suggèrent-elles ?


2. Les entretiens exploratoires

• L’entretien exploratoire vise à économiser des dépenses inutiles d’énergie et de temps en matière de lecture, de construction d’hypothèses et d’observation.
• Les entretiens exploratoires ont pour premier objectif de s’informer le mieux possible sur la question étudiée avant d’entrer plus avant dans le vif du sujet et de mobiliser les ressources plus importantes, notamment en temps du travail. La crédibilité du travail en dépend.
• Le second objectif est de prendre conscience d’aspects du problème qui n’avaient pas été envisagés au moment de la formulation de la question de départ, d’imaginer de nouvelles pistes et donc, le cas échéant, de reformuler cette question de départ de manière plus adéquate et mieux fondée.

2.1. Avec qui est-il utile d’avoir un entretien ?
• Les chercheurs spécialisés et experts dans le domaine concerné ;
• Les témoins privilégiés ;
• Le public directement concerné par l’étude

2.2. En quoi consistent les entretiens et comment y procéder ?

a. Les fondements de la méthode
b. L’application dans la recherche sociale
c. Le contexte de l’entretien
d. Le premier contact
e. La conduite et l’entretien
f. L’apprentissage de l’entretien exploratoire

2.3. L’exploitation des entretiens exploratoires
a. Le discours en tant que source d’information
b. Le discours en tant que processus

Travail d’application N° 6 ( à relire page 72)
Réalisation et analyse d’entretiens exploratoires
Cet exercice consiste à préparer, réaliser et exploiter quelques entretiens exploratoires liés au projet.
• Préparation
• Réalisation
• exploitation

3. La place des méthodes exploratoires dans le processus de recherche
3.1. Les méthodes exploratoires complémentaires
3.2. Continuités entre la phase exploratoire et les étapes suivantes

Résumé de la 2ème étape
L’exploration
Travail d’application N° 7
Reformulation de la question de départ

Troisième étape (page 79)

La problématique
Objectif
• La problématique est l’approche ou la perspective théorique qu’on décide d’adopter pour traiter le problème posé par la question de départ ;
• La problématique représente une étape charnière entre la rupture et la construction ;
• La définition de la problématique se réalise dans la continuité de l’exploration.
1. Exemple de problématiques
1.1. Les représentations de la justice
1.2. La montée de l’intégrisme religieux
1.3. L’exposition de soi sur internet
1.4. Le suicide

2. Le concept comme outil de problématisation
a. Interaction
b. Zone d’incertitude
c. Système
d. Champ
e. Réseau d’acteurs sociaux
f. Fonction
g. Action collective

3. Les deux temps d’une problématique

3.1. En premier temps : faire le point et élucider les problématiques possibles
3.2. Le deuxième temps : se donner une problématique
Quels critères retenir pour choisir sa problématique
Cinq critères essentiels


Quatrième étape page 107
La construction du modèle d’analyse
Pour construire le modèle, le chercheur peut s’y prendre de deux manières différentes :
• Mettre principalement l’accent sur les hypothèses et se préoccuper secondairement des concepts
• Soit faire l’inverse (pour des raisons pédagogiques, on peut commencer par la construction des concepts)

Objectifs
1. Deux exemples de construction du modèle d’analyse
1.1. Le suicide
1.2. Le pouvoir et réseau social

2. Comment s’y prendre concrètement ?
2.1. La construction des concepts

a. Le concept systémique
b. Le concept opératoire isolé

2.2. La construction des hypothèses
a. Pourquoi des hypothèses ?
b. Les différents formes d’hypothèses

 Première forme
 Deuxième forme

c. Hypothèses déduites ou induites

 Hypothèses déduites
 Hypothèses induites

d. Le critère de falsifiabilité de l’hypothèse
 Première condition
 Deuxième condition

Résumé de la 4ème étape
La construction du modèle d’analyse
Le modèle d’analyse constitue le prolongement naturel de la problématique en articulant sous une forme opérationnelle les repères et les pistes qui seront finalement retenus pour présider au travail d’observation et d’analyse. Il est composé de concepts et d’hypothèses qui sont étroitement articulés entre eux pour former ensemble un cadre d’analyse cohérent. On distingue :
• Les concepts opératoires isolés
• Les concepts systémiques

Travail d’application N° 9
• Définition des concepts de base et formulation des hypothèses principales de la recherche

Travail d’application N° 10
• Explicitation du modèle d’analyse


Cinquième étape page 139

L’observation de la population

L’observation comprend l’ensemble des opérations par lesquelles le modèle d’analyse (constitué d’hypothèses et de concepts avec leurs dimensions et leurs indicateurs) est soumis à l’épreuve des faits, confronté à des données observables.
Objectifs
1. Observer quoi ? la définition des données pertinentes
2. Observer sur qui ? le champ d’analyse et la sélection des unités d’observation

2.1. Le champ d’analyse
2.2. L’échantillon

 Première possibilité : étudier la totalité de la population
 Deuxième possibilité : étudier un échantillon représentatif de la population
 Troisième possibilité : étudier des composantes non strictement représentatives mais caractéristiques de la population

3. Observer comment ?
Les instruments d’observation et la collecte des données

3.1. L’élaboration des instruments d’observation
a. L’observation directe et l’observation indirecte
b. Premier exemple : le phénomène religieux
c. Deuxième exemple : les ressorts du mouvement blanc
 Objectif et hypothèse1
 Objectif et hypothèse 2
 Objectif et hypothèse 3
 Objectif et hypothèse 4

La présentation de la recherche
Le guide d’entretien

3.2. Les trois opérations de l’observation
a. Concevoir l’instrument de l’observation
b. Tester l’instrument de l’observation
c. La collecte des données

4. Panorama des principales méthodes de recueil des informations
4.1. L’enquête par questionnaire
a. Présentation
b. Variantes
c. Objectifs pour lesquels la méthode convient particulièrement
d. Principaux avantages
e. Limites et problèmes
f. Méthodes complémentaires
g. Formation requise
h. Quelques références bibliographiques

4.2. L’entretien
a. Présentation
b. Variantes
c. Objectifs pour lesquels la méthode convient particulièrement
d. Principaux avantages
e. Limites et problèmes
f. Méthodes complémentaires
g. Formation requise

4.3. L’observation directe
a. Présentation
b. Variantes
c. Objectifs pour lesquels la méthode convient particulièrement
d. Principaux avantages
e. Limites et problèmes
f. Méthodes complémentaires
g. Formation requise

4.4. Le recueil des données existantes :
Données secondaires et données documentaires

Résumé de la 5ème étape
L’observation comprend l’ensemble des opérations par lesquelles le modèle d’analyse est confronté à des données observables. Observer quoi ? sur qui ? et comment ?
L’observation comporte trois opérations :
• Concevoir l’instrument capable de fournir les informations adéquates et nécessaires pour tester les hypothèses (un questionnaire d’enquête, un guide d’interview, une grille d’observation directe)
• Tester l’instrument d’observation avant de l’utiliser systématiquement.
• Le mettre systématiquement en œuvre et procéder à la collecte des données pertinentes.

Sixième étape (page 185)
L’analyse des informations
Objectifs
1. Deux exemples
Le but de la recherche est de répondre à la question de départ. A cet effet, le chercheur formule des hypothèses et procède aux observations qu’elles requièrent. Il s’agit ensuite de constater si les informations recueillies correspondent bien aux hypothèses ou, en d’autres termes, si les résultats observés correspondent aux résultats attendus par hypothèse. Le premier objectif de cette phase d’analyse des informations est donc la vérification empirique. L’analyse des informations a une deuxième fonction celle d’interpréter ces faits inattendus, revoir ou affirmer les hypothèses afin que, dans les conclusions, le chercheur soit en mesure de suggérer les améliorations de son modèle d’analyse ou de proposer des pistes de réflexion et de recherche pour l’avenir.
1.1. Le phénomène religieux
1.2. Le mouvement blanc
• La grille d’analyse
• La construction d’une typologie

2. Les trois opérations de l’analyse des informations
2.1. La préparation des données ou informations
a. Analyse quantitative : décrire et agréger
b. Analyse qualitative : retranscrire et organiser
2.2. La mise en relations des données ou informations
a. Analyse quantitative : l’analyse des relations entre variables
b. Analyse qualitative

2.3. La comparaison des résultats observés avec les résultats attendus et l’interprétation des écarts

3. Panorama des principales méthodes d’analyse des informations
3.1. L’analyse statistique des données
a. Présentation
b. Variantes
c. Objectifs pour lesquels la méthode convient particulièrement
d. Principaux avantages
e. Limites et problèmes
f. Méthodes complémentaires
g. Formation requise

3.2. L’analyse de contenu
a. Présentation
b. Principales variantes
Les analyses thématiques
 Les analyses formelles
 Les analyses structurelles
c. Objectifs pour lesquels la méthode convient particulièrement
d. Principaux avantages
e. Limites et problèmes
f. Méthodes complémentaires
g. Formation requise

3.3. Limites et complémentarité des méthodes particulières : l’exemple de la Field research
3.4. Un scénario de recherche non linéaire

Résumé de la 6ème étape
L’analyse des informations
L’analyse des informations est l’étape qui traite l’information obtenue par l’observation pour la présenter de manière à pouvoir comparer les résultats observés aux résultats attendus par l’hypothèse.

Cette étape comprend trois opérations :
• Préparer les données et informations.
• Mesurer les données entre les variables.
• Comparer les relations observées aux relations théoriquement attendues par hypothèse et à mesurer l’écart entre les deux.

Travail d’application N° 12
Analyse des informations
Des questions pouvant aider à progresser dans la plupart des travaux :

Pour l’analyse quantitative :
• Quelles sont les variables impliquées par les hypothèses ?
• Quelles sont les informations qui correspondant aux variables ou qui doivent être agrégées pour pouvoir décrire les variables ?
• Quelles sont les informations qui correspondent aux variables ou qui doivent être agrégées pour pouvoir décrire les variables ?
• Comment exprimer les données pour bien mettre en évidence leurs caractéristiques principales ?
• Avec quel type de variable faut-il travailler et quelles sont les techniques d’analyse compatibles avec ces données ?

Pour l’analyse qualitative :
• Comment organiser les éléments des entretiens retranscrits et/ou les observations effectuées ?
• Comment les analyser en fonction des hypothèses et, le cas échéant, de la grille d’analyse ?
• Selon quels critères construire la typologie ?
• Dans quelle mesure les résultats obtenus correspondant-ils aux hypothèses ? quels sont les résultats qui ne correspondent pas et comment les expliquer ?

Septième étape (page 219)
Les conclusions
Objectifs

1. Rappel des grandes lignes de la démarche
2. Nouveaux apports de connaissances
2.1. Nouvelles connaissances relatives à l’objet d’analyse
2.2. Nouvelles connaissances théoriques

3. Perspectives pratiques

Deux applications de la démarche
Objectifs
Application N°1 : l’absentéisme des étudiants
1. La question de départ
2. L’exploration
2.1. Les lectures
2.2. Les entretiens exploratoires
3. La problématique
3.1. Faire le point
3.2. Se donner une problématique
4. La construction d’un modèle d’analyse
4.1. Modèle et hypothèse : les critères de rationalité
4.2. Les indicateurs
4.3. Les liens entre construction et constatation

5. L’observation
5.1. La sélection des unités d’observation
5.2. L’instrument d’observation
5.3. La collecte des données

6. L’analyse des informations
6.1. La description des résultats
6.2. L’analyse des relations entre le taux présence et les raisons d’aller au cours
6.3. La comparaison des résultats observés avec les résultats attendus par l’hypothèse et l’examen des écarts

7. Les conclusions
 Rappeler la démarche
 Présenter les résultats en mettant en évidence :
 Les nouvelles connaissances
 Les perspectives pratiques




Conclusion :
Le manuel de recherche en sciences sociales constitue une chance pour les chercheurs qui peuvent l’exploiter pour affiner leur travail qui doit être fait dans la méthodologie de la science. En suivant le schéma proposé par ce manuel, le chercheur aura à présenter un travail sérieux et minutieusement organisé. On peut alors se permettre de croire que « le travail de recherche sociale est susceptible d’apporter deux types de connaissances : de nouvelles connaissances relatives à l’objet d’analyse et de nouvelles connaissances théoriques (P. 222) ». L’ouvrage détermine la procédure de recherche en sept étapes et insiste sur la première étape qu’il appelle « la question de départ » qu’il conseille de bien murir avant de s’engager.

• Bibliographie : page 261
• Extrait d’un passage qui m’a plu : « lorsque le travail d’un chercheur contribue à enrichir et à approfondir les problématiques et les modèles d’analyse, ce n’est pas seulement la connaissance d’un objet précis qui progresse, c’est, plus profondément, le champ du concevable qui se modifie » (p. 225)
• Appréciation personnelle : Le manuel de recherche en sciences sociales est un ouvrage qui dirige le chercheur a bien s’organiser.
• Format : format standard
• Couverture : le désigne et la couleur sont bien choisis puisqu’ils sont attirants.
• La forme et la taille des caractères typographiques : ne gênent pas la lecture
• Le nombre de pages : 262 pages ne sont pas de nature à décourager la lecture.