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le Tchad a encore besoin de Idriss Deby ITNO


Alwihda Info | Par Moussa Goudja - 7 Octobre 2014


Point de vue


les retombées de notre democratie

Le Tchad a encore besoin du Président Idriss Deby ITNO
Certains de nos compatriotes nous font croire dans leurs déclarations et leurs écrits que le pays se porte mal, notre démocratie est en panne. Le Président Idriss Deby ITNO est la cible de leurs attaques : celui qui a apporté le paludisme au Tchad, celui qui asséché le Lac Tchad, bref toutes les mauvaises choses sont imputées à son actif. Les bonnes choses sont les fruits du hasard. Pourtant le Tchad bouge, notre démocratie avance. Certes tout n’est pas rose mais tout n’est pas morose.
Le travail abattu par l’homme du 1er décembre 1990 est remarquable et encourageant de l’avis de tout observateur averti. Il ne cesse de reformer, de créer, d’innover pour une plus grande démocratisation de la vie publique et l’engagement à l’émergence du Tchad. Ses performances valent aujourd’hui au Tchad d’être cité en exemple partout où il est question du respect des libertés démocratiques et de la stabilité politique.
Observons les deux images du Tchad d’hier et d’aujourd’hui pour s’en convaincre.

L’image du Tchad pendant la période d’indépendance allant de 1960 à 1990

Dés son accession à l’indépendance, le 11 aout 1960, jusqu’à l’avènement au pouvoir du Président Idriss Deby ITNO en décembre 1990, le Tchad a connu trois Républiques (régime de Tombalbaye du 11 août1960 au 13 avril 1975) ; (régime du Général Malloum du 13 avril 1975 au 12 février 1979) ; (régime d’Hissein Habré du 7 juin 1982 au 1er décembre 1990) et deux présidences de transitions (Goukouni Weddeye et Lool Mahamat Choua).

La restauration de la souveraineté nationale ne signifiait pas seulement pour le peuple tchadien l’aboutissement de longs et douloureux efforts pour mettre un terme à la domination étrangère. Il voulait y voir dans cette indépendance la participation effective des nationaux à la promotion de l’économie et à la gestion de ses propres affaires. Un trop grand nombre des intellectuels africains ont fait croire qu’il suffisait de chasser les colonialistes pour que nous connaissions abondance, richesse et bonheur.

Trente ans après, force est de reconnaitre que ces espoirs ont été déçus. Le Tchad n’est pas un pays heureux, libre et prospère. C’est un pays plongé dans les ténèbres et doutant de l’aurore.

Par ordonnance N° 003 du 19 janvier 1962, le premier régime post colonial signa l’arrêt du mort de la belle vie de la démocratie, du multipartisme et de la liberté qui régnaient dans les années 50, à la veille de l’indépendance du Tchad. Il a instauré un régime totalitaire dont les conséquences sont : les différentes guerres, coup d’état, les répressions brutales et aveugles, les assassinats des innocents, arrestations arbitraires, tortures etc. Et cela a continué jusqu’au 1er décembre 1990, date à laquelle le Mouvement Patriotique du Salut a pris le pouvoir.
Aucun progrès réel n’a été enregistré sur les plans : politiques et économiques.

Sur le plan politique
Les régimes qui se sont succédé pendant les 30 années d’indépendance ont instauré un système politique destructeur que bâtisseur. Ce système anti-républicain fait de la seule volonté et de l’état d’âme du chef une source implacable de loi. Belle vie à eux et droit de morts sur les citoyens. Ils tuent pour de raisons d’Etat. Le régime de Hissein Habré a poussé l’autoritarisme au zénith. Son parti UNIR est devenu le verbe PUNIR. Les droits de l’homme sont bafoués : la censure sévit, l’arbitraire règne, les libertés fondamentales sont totalement bannies de la vie publique. Les bouches sont cousues. Simple grève considéré comme un coup d’état manqué. Absence des associations de la société civile, des journaux indépendants, libre circulation. Le concept même de démocratie était devenu suspect. La liberté de presse, la liberté d’expressions, le multipartisme, étaient des rêves pour les tchadiens de l’époque.
Sur le plan économique
Sur le plan économique le désastre est total. Les productions agricoles régressent, le cheptel bovin est en voie de disparition. Les rares entreprises industrielles sont aux mains de l’étranger et leur impact sur l’économie nationale est nul. La balance commerciale et la balance des paiements sont déficitaires ; la dette extérieure et la dette intérieure sont accablantes ; le budget en déséquilibre n’apporte plus aucune contribution au financement des investissements. On ne parle plus d’expansion et de développement. Les mots clés sont désormais : compression des dépenses, rééchelonnement de la dette, réduction des investissements etc. la population est en proie à une misère noire. L’exemple le plus criant est les famines périodiques dans le nord du pays. Le Tchad de l’époque est devenu un pays assisté, humilié, aux ordres de l’étranger.

L’image du Tchad allant de 1990 à 2014

Le 1er décembre 1990, un jeune officier, âgé de 38 ans prend le pouvoir, il proclama une nouvelle ère de démocratie et de liberté dans un discours célèbre qui reste et restera gravé dans la mémoire collective du peuple tchadien et qui continue à résister à l’usure du temps. Cet officier qui a sacrifié sa vie, sa famille pour s’adonner à une tache noble s’appelle Idriss Deby ITNO. Le Tchad vient de tourner une page noire de son histoire.

Le Président Idriss Deby ITNO a hérité un lourd passif, un legs sans bénéfice. Aux grands maux, il faut des grands remèdes, à une longue maladie, un long traitement. Beaucoup des gens s’imaginent qu’après 30 ans de dégâts causés par les régimes dictatoriaux, laissant le Tchad en crise généralisée, peut se relever à seulement 24 ans de démocratie. Erreur ! Même la France a mis presque un siècle pour construire sa démocratie.

Quand le MPS est arrivé au pouvoir en 1990, le Tchad était dans le chaos total. La crise est devenu un paradigme, elle se conjugue comme un verbe : crise politique et sociale ; crise économique et financière ; crise culturelle et morale.
En plus, les différentes guerres, qu’a connues notre pays, ont brisé l’unité nationale. Chaque tchadien se campe derrière les siens. Il y’a eu un véritable repli identitaire. Les haines et les rancunes ont été développées, la vie est devenu morose pour un tchadien Lambda.
Devant cette horrible situation, le président Idriss Deby ITNO a compris très tôt que rien ne peut se faire sans l’unité, aucun travail sérieux ne peut se faire dans la division, aucun résultat valable ne saurait être obtenu dans la dispersion, la réussite est dans l’unité, c’est alors le président de la République a privilégié le dialogue au détriment d’autres choses. Il reste encore toujours ouvert au dialogue. L’amnistie est prônée à tout le monde, y compris ceux qui avaient encore les armes en mains. La chasse aux sorcières était interdite.
Le Pays est engagé sur le chemin de la démocratie, de l’unité, de la paix et du développement. L’Etat a été restauré dans ses fondements traditionnels : la liberté d’expression et d’entreprendre autorisée. Depuis lors les langues et stylos se sont déliés, la peur a cessé de régner sur le pays, la presse a retrouvé sa fonction première d’observatrice, de narratrice et de critique du pouvoir en place. Une moisson de la démocratie a pu être engrangée: nous comptons aujourd’hui plusieurs Partis Politiques, Associations de Droit de l’Homme, Association syndicale, Journaux, Radios et autres…

Notre démocratie a pu aussi éclater la bombe du développement. Le cadre de vie a changé a vue d’œil. Le nombre des hôpitaux, écoles, dispensaires, châteaux d’eau, ponts et routes est passé de simple au quintuple pour ne pas dire plus. Notre capitale N’Djamena est sortie de renommée gros village pour devenir une ville moderne digne de nom, comparable aux autres grandes capitales africaines.

Tout au long de sa carrière politique, l’Artisan de la nouvelle image attrayante du Tchad, apparait comme l’homme « providentiel » : c’est l’homme qui a libéré le peuple tchadien des griffes de la dictature atroce d’Hissein Habré ; c’est l’homme qui a restauré la démocratie au Tchad ; c’est l’homme qui a permis la tenue de la Conférence Nationale Souveraine ; c’est l’homme qui a permis la restitution des restes du Feu Président Tombalbaye à sa famille et lui a donné une sépulture à la hauteur de son rang en présence de plusieurs hautes personnalités et Chefs d’État ; c’est l’homme qui a lutté pour que l’or noir tchadien voit le jour ; c’est l’homme qui par son courage et patriotisme a épargné la somalisation du Tchad en fevrier 2008 ; c’est l’homme qui a permis au Tchad d’être membre du Conseil de Sécurité ; Grace à lui le Tchad accueillera le sommet de l’UA en 2015 ; c’est aussi, l’homme par sa politique de main tendue a fait venir les anciens Présidents au bercail à savoir le Général Malloum et Goukouni Weddey, la liste n’est pas exhaustives.


L’image du Tchad longtemps dépréciée par les régimes des partis uniques est maintenant redorée. Notre pays est devenu un pays leader, respecté en Afrique et dans le reste du monde, éclipsant du coup d’autres pays disposant d’atouts économiques plus considérables. Il le doit sans doute au leadership incontesté du Président Idriss Deby Itno, qui par sa longue expérience du pouvoir, est devenu le « sage » de la sous région que l’on vient consulter. Tout esprit objectif ne peut que le reconnaitre.

Avec Idriss Deby ITNO, les Rêves deviennent Réalités, il reste par conséquent l’homme qu’il faut pour mener notre démocratie au zénith.

Moussa Goudja
Tel : 66 24 03 08





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