Advienne que pourra...

Déclaration de l’ABACO Europe sur la décrispation du climat politique en RDC


Rédigé le Samedi 12 Mars 2016 à 14:39 | Lu 3436 fois | 1 commentaire(s)
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Essayiste réformiste et romancier, auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles,... En savoir plus sur cet auteur


Lors d’un point de presse fait le 10 mars dernier à Kinshasa en République Démocratique du Congo, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a rappelé que « la Constitution congolaise consacrait le principe de la liberté, mais y mettait des restrictions : respect de l’ordre public, de la loi et des bonnes mœurs ». M. Mende a aussi précisé que « […] les rapports qui font état d’actes de harcèlement et d’intimidations en nombre croissant visant des responsables politiques, des membres de la société civile et des médias dont il est fait mention dans la déclaration [de l’Union Européenne et des Nations Unies], ne laissent pas indifférents [les autorités congolaises] ».

La Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) prend acte de la volonté des autorités congolaises quant au respect de la Constitution, aux droits fondamentaux de la personne humaine et aux engagements internationaux.

En effet, seuls un dialogue constructif entre Congolais et le respect des dispositifs constitutionnels – notamment ceux relatifs à l’irrévocabilité de la nationalité congolaise d’origine, à l’égalité des Congolais dans la représentativité politique et au regard des Lois, à la limitation du mandat présidentiel... – pourront mettre définitivement un terme à la déduction selon laquelle « la République Démocratique du Congo est [la] capitale mondiale de la violation des droits de l’Homme ou un pandémonium ».

Pour la Direction Europe de l’ABACO, le respect des préalables évoqués ci-dessus permettront de détendre le climat politique, rendre probable la tenue de l’élection présidentielle censée avoir lieu avant la fin l’année et mieux gérer les tensions sur les finances de l’État ayant des conséquences néfastes sur les recettes fiscales.

Fait à Paris, le 12 mars 2016

Pour l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko,
Premier Vice-Président de l’ABACO




1.Posté par MAWE le 14/03/2016 23:01
Cette compréhension un brin tardive de notre frère Gaspard KOKO Lonsi fait sens dans le microcosme de la diaspora congolaise pour laquelle il n'existe que deux variantes... Frappé d'handicap dans son évaluation binaire de la société congolais, nous avons vu tout faux et de travers. La réalité est pourtant toute autre. Et elle se résume en ceci. LA MAJORITÉ DES CONGOLAIS... gouvernants et gouvernés confondus veulent la paix dans leur pays et le transfert pacifique du pouvoir. Ceci n'est malheureusement pas compris par une faune qui se dit de l'opposition, alors, elle diabolise, se surpasse en diffamation... et n'hésite même pas de recourir à des ennemis extérieurs si ceux-ci peuvent leur faciliter l'accès au pouvoir. La communauté international a dit ceci et cela... So what... C'est la même qui a massacré les lybiens, les syriens, les afghans, accompagne les sionistes du moyen-orient dans les massacres des palestiniens et j'en passe... Et elle prépare la troisième guerre mondiale et compte sur la jeunesse africaine par l'Europe est vieillissante... Le saviez-vous?

Nouveau commentaire :