Centrafrique : La CHIMENE est une artiste

"Il y a des sanctions internationales contre un certain nombre de personnalités et nous en tenons compte", souligne cependant Anicet Guiyama-Massogo, ministre conseiller chargé du dialogue politique et social à la présidence centrafricaine". Le problème n'est pas de soutenir ou ne pas soutenir les démarches de Djotodia et de Bozizé qui ont des comptes à rendre aux centrafricains, mais connaissant les réalités centrafricaines, je me pose trois questions: 1-quelle est la position intrinsèque et souveraine des autorités de Bangui au-delà de la communauté internationale qui visiblement ne sert que de paravent? 2-s'agit-il d'un dialogue inclusif ou exclusif? Même le CPR n'a reçu aucune réponse à ses multiples requêtes. 3-le Forum aura-t-il lieu avant ou après le désarmement? puisqu'il s'agit d'un simple cessez-le-feu mais pas d'une amnistie ou d'une reddition. A quel degré des sympathies sont nées entre Minusca, Selekas, Anti-balakas, Gendarmes mutins de Boda? Et si en éjectant sans réelle justification les signataires du farfelu accord de Naïrobi, Selekas et Anti-balakas faisaient cause commune? La communauté internationale derrière laquelle se cache les autorités de Bangui, va-t-elle massacrer tous les centrafricains? Mme Samba-Panza est une artiste, une Chimène. Son mandat sera renouvelé. Si c'est ce schéma, sans réelle justice, le CPR prend à témoins l'opinion tant nationale qu'internationale sur la légèreté, la dangerosité de la démarche. La palabre n'aura pas lieu ou accouchera d'une souris. ça sent mauvais, dommage pour les centrafricains, le calvaire continue. Transition dans la violence entre deux violences, à quoi ça sert ? L'Eternel recommencement! Michel Chantry, secrétaire-général du CPR, le 05.04.2015 http://french.xinhuanet.com/2015-04/04/c_134124518.htm