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INTERNATIONAL

Le différend sur la mer de Chine méridionale ne doit pas devenir un problème entre la Chine et les Etats-Unis


Alwihda Info | Par peoplesdaily - 19 Juillet 2016



Le Quotidien du Peuple

Cui Tiankai, ambassadeur de Chine aux Etats-Unis, a récemment publié un article signé dans le Quotidien du Peuple, dans lequel il affirme qu'il n'y a pas de différend territorial entre la Chine et les Etats-Unis, et que le différend sur la mer de Chine méridionale ne doit pas devenir un problème entre les deux pays, et ne doit pas davantage être considéré comme une « concurrence stratégique » entre les deux nations.

Dans l'article, M. Cui a souligné que la situation en mer de Chine du Sud a été sous contrôle pendant assez longtemps, la Chine et d'autres pays de la région s’efforçant de contrôler les différences et ayant, dans l’ensemble, constamment développé des relations d’amitié et de coopération. Cependant, la situation en mer de Chine méridionale a commencé à se tendre il y a environ cinq ou six ans, sensiblement en parallèle avec le lancement de la stratégie de « recentrage sur l'Asie » des États-Unis.

Selon M. Cui, les Philippines ont unilatéralement lancé la procédure d'arbitrage sur le différend sur la mer de Chine méridionale, s’écartant de la pratique en vigueur, qui veut qu’un arbitrage soit établi sur la base d’un accord entre les pays concernés, montrant trop clairement leur intention de faire du droit un outil politique. Cet arbitrage a également ouvert la porte à un abus de la procédure d'arbitrage international, porte atteinte et affaiblit les efforts des différents pays pour résoudre les différends par le biais de négociations et de consultations, et, finalement, porte également atteinte à l'autorité et l'efficacité du droit international. La Chine refuse résolument cet arbitrage, à la fois pour protéger ses propres intérêts, mais aussi parce qu’elle assume ses responsabilités de respect de la justice internationale et de défense des principes de base du droit international. Cependant, les États-Unis se servent de la « liberté de navigation » comme prétexte pour se livrer à des démonstrations de force en envoyant des destroyers, des porte-avions, des bombardiers stratégiques et des avions de reconnaissance en mer de Chine méridionale, une manifestation typique du concept de « la force prime le droit ».

M. Cui a également souligné que la voie maritime de la mer de Chine méridionale est une artère vitale pour l’économie de la Chine et de nombreux pays de la région, que nous devons faire tous les efforts pour veiller à ce que la circulation commerciale dans cette zone soit sans entrave, et s’opposer fermement à toute tentative de perturber la situation dans la région. Nombreux sont ceux qui craignent que l’accumulation par les Etats-Unis d’un grand nombre de navires de guerre, d’avions militaires et d’armes ultramodernes en mer de Chine méridionale ne mette vraiment en danger la liberté de navigation des navires commerciaux et civils des différents pays dans cette zone. Où que ce soit dans le monde, une pareille concentration d’armements, et sur une échelle aussi grande, est source de tension.

Selon M. Cui, la Chine protège ses intérêts et est soucieuse du respect du droit international, elle ne succombera à aucune pression, et ne transigera pas davantage sur ses intérêts fondamentaux. Dans les circonstances actuelles, la négociation directe des différends entre les parties concernées reste le seul moyen pratique et efficace ; la Chine a procédé à la démarcation de ses frontières terrestres avec 12 de ses 14 voisins, et elle a également achevé avec le Vietnam la délimitation maritime du golfe du Tonkin. Les efforts diplomatiques de la Chine pour résoudre le différend sur la mer de Chine méridionale ne seront pas entravés par le chiffon de papier d'un arbitrage et quelques porte-avions.

M. Cui a enfin souligné que ce n’est pas avec une mentalité de guerre froide que l’on résoudra les problèmes du monde d'aujourd'hui. La Chine s’est engagée à construire avec les États-Unis un nouveau type de relations entre grandes puissances, sans conflit ni confrontation, marquées par le respect mutuel et la coopération gagnant-gagnant.

« Dans le monde d'aujourd'hui, de quoi ont besoin les États-Unis ? De partenaires, ou d’"ennemis" imaginaires ? Il est à espérer qu’ils feront le bon choix », a-t-il conclu.



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