Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ACTUALITES

Moi ou le chaos, stratégie suicidaire pour la CENTRAFRIQUE


Alwihda Info | Par Simon -koitoua - 21 Octobre 2014


Non, cette crise ne relève pas de la chronique d’un échec annoncé dont la responsabilité serait partagée à parts égales par tous les acteurs nationaux et internationaux du processus de paix en République Centrafrique ?


Que peut-on écrire de nouveau sur la crise Centrafricaine ? Rarement aura-t-on lu, au sujet d’un évènement politique en Centrafrique , autant d’articles de presse, d’éditoriaux, de tribunes et de commentaires furieusement postés sur les sites Internet d’informations et sur les blogs. La confrontation des idées est féconde et bienvenue. L’intérêt, la passion, la qualité de juriste ou de politologue ne suffisent cependant pas pour articuler un propos définitif sur ce qui se passe en Centrafrique. Lorsque l’enjeu n’est ni plus ni moins que la survie d’une nation et l’avenir de millions d’habitants, la responsabilité commande de ne pas céder à la facilité et de s’assurer de disposer d’un minimum de connaissances sur la politique intérieure Centrafricaine.

Non, cette crise ne relève pas de la chronique d’un échec annoncé dont la responsabilité serait partagée à parts égales par tous les acteurs nationaux et internationaux du processus de paix en République Centrafrique ?

Evitons toutefois, de susciter d´autres polémiques stériles. Chaque Centrafricain doit se questionner en ce sens: à qui incombe la responsabilité? S´agit-il d´une responsabilité seulement individuelle et personnelle ? Où est-elle également collective et mentale? Aux uns et aux autres, il nous faut un sens élevé du patriotisme, de responsabilité, de lucidité, du réalisme et aussi de sérénité, car il s´agit d´une question cruciale pour notre avenir national. Evitons des présentations politiciennes, et en contradiction totale avec les réalités sociales quotidiennes de notre peuple de la classe moyenne. La politique des apparences, celle des impressions n´a pas parfois de rapport avec la réalité du terrain. Le second, c´est celui de vouloir présenter à la face du monde entier que depuis 1960, rien de bon ne s´est fait chez nous. Renonçons à ce radicalisme et à cette intransigeance politicienne aveugle. De telles attitudes sont nuisibles pour l´avenir d´un Etat. Elles ne veulent rien encourager. Evitons d´être seulement nihilistes, de simples. La paix rien que la paix en Centrafrique source de développement.
Simon -koitoua



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)