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Amenesty condamne l'exécution par l'Arabie saoudite de sept hommes, un acte de pure brutalité


Alwihda Info | Par - 16 Mars 2013


Selon certaines informations, deux de ces hommes étaient mineurs au moment des faits qui leur étaient reprochés : il s'agit d'Ali bin Muhammad bin Hazam al Shihri et de Said bin Nasser bin Muhammad al Shahrani.


L'exécution de sept hommes en Arabie saoudite, qui auraient été contraints d'« avouer » un vol à main armée, est un acte de pure brutalité, a réagi Amnesty International mercredi 13 mars.

Ils ont été fusillés par un peloton d'exécution le 13 mars au matin dans la ville d'Abha, dans le sud du pays.

« Nous sommes révoltés par l'exécution, ce matin, de sept hommes en Arabie saoudite. Nous sommes opposés à la peine de mort en toutes circonstances, mais cette affaire est particulièrement choquante », a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

Accusés de vol à main armée, les sept hommes ont été arrêtés en 2005 et 2006.

Tous ont affirmé avoir subi des actes de torture ou des mauvais traitements durant leur détention et avoir « avoué » les crimes sous la contrainte. Ils ont ajouté que leurs proches avaient été menacés de torture s'ils revenaient sur leurs « aveux ».

« C'est une journée sanglante : le gouvernement a exécuté sept personnes sur la base d'" aveux " obtenus sous la torture, et présentés lors d'un procès où les accusés n'ont pas pu se faire représenter par un avocat ni interjeter appel », a estimé Philip Luther.

Selon certaines informations, deux de ces hommes étaient mineurs au moment des faits qui leur étaient reprochés : il s'agit d'Ali bin Muhammad bin Hazam al Shihri et de Said bin Nasser bin Muhammad al Shahrani.

Le procès de ces jeunes gens n'a duré que quelques heures, et ceux-ci n'ont pas pu se faire représenter par un avocat et n'ont pas eu la possibilité de faire appel. Les autorités saoudiennes avaient précédemment reporté les exécutions en raison du tollé international suscité par cette affaire.

« La peine de mort est une violation du droit humain le plus fondamental, le droit à la vie. C'est le traitement le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit, quel que soit le mode d'exécution. »

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