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CENTRAFRIQUE : BOZIZE A N'DJAMENA, FICTION POLITIQUE ?


Alwihda Info | Par Sandra Lamine Martin-White - 3 Avril 2013



Sandra Lamine Martin-White

Il a demandé aux autorités tchadiennes d'y être, d'être participant de cette réunion extraordinaire, et non moins précipitée de la CEEAC dans la capitale tchadienne.

ET IL A ENTIEREMENT RAISON

Le président tchadien Idriss Deby lors de la prise du pouvoir par les Séléka a insisté sur le respect des Accords de Libreville.
Dans ce cas..
La personne 'juridique' de François Bozizé fut le socle, l'axe autour duquel se bâtirent ces accords. Il doit donc y être.
A partir de là, si lui n'est plus Chef d'Etat, ces accords automatiquement deviennent caducs.
Dès lors, de quoi va-t'on parler demain sans la présence du sujet principal ?
Car si c'est encore pour parler des Accords de Libreville, ce sera de la tromperie politique et de la manipulation juridique.
François Bozizé, dans l'esprit de ces Accords, est toujours le Président du Centrafrique, et est 'légalement' en droit d'y être, au moins pour y donner son point de vue.
Il peut y contester la validité du pouvoir Séléka. Les accords ne prévoient pas de prise de pouvoir par la force.
Il peut de même avaliser la réalité des faits, cette jurisprudence centrafricaine des coups d’état dont je parlais récemment. Et cela aurait été un tournant, donnant de l'épaisseur au changement dans le pays.
Et surtout, permettrait de réaménager les Accords de paix, par la prise en compte des changements militaro-politiques.

Une solution médiane eut pu être trouvée.
Consulter François Bozizé demain par vidéo-conférence.
Car sans son avis, il y a des failles de Droit constitutionnel qu'il serait difficile de négliger.
Que la Séléka soit demain au Tchad, oui, mais que Nicolas Tiangaye lui y soit serait illégal. Etant reconduit par une personne n’ayant pas pouvoir pour le faire.

ENFIN..ENCORE ET TOUJOURS LE BAL DES COCUFIEURS

On peut sous un certain angle trouver assez comique ces types de manifestations internationales venant avaliser du constant non-droit, et dépossession régulière du droit des peuples à s'exprimer.
Et ce serait assez rigolo, si demain Idriss Deby ose dire à la Séléka que sa présence au pouvoir en Centrafrique est irrégulière.
Car lui-même, il est arrivé au pouvoir comment ?
Même question pour Denis Sassou N'Guesso et les autres...

On va donc prévoir que comme d'habitude, ce sera ARRANGEMENT ENTRE AMIS.

© Avril 2013 LNC



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