Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
REACTION

Cameroun: Lettre ouverte au Chef de l'Etat camerounais


Alwihda Info | Par Marcel Hervé Zanga - 7 Septembre 2015



Cameroun: Lettre ouverte au Chef de l'Etat camerounais
Le leader d’opinions Marcel Hervé Zanga écrit au Chef de l’Etat son Excellence Paul Biya au sujet des exactions faites par délégué auprès de la communauté urbaine de Yaoundé.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Je viens avec un profond respect et une déférence particulière auprès de votre très haute sollicitude soumettre à votre illustre attention une analyse qui porte sur les raisons et les effets d’entrainement du désamour persistant entre le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé et les populations autochtones et allogènes de notre ville.

Excellence, Monsieur le président de la République, je suis camerounais et fier de l’être seulement les atrocités infligées par le délégué de la communauté urbaine de Yaoundé en la personne de Gilbert Tsimi Evouna aux populations ne laisse personne indifférent.


Tout commence par la destruction sans sommation de Nta'ba. Les populations jetées dans la rue, pleuré et crié au scandale! Le délégué du gouvernement n’a en aucun cas semblé, ému par ce flot de détresse et de douleurs. Pour toute réponse, il déclarera qu'il se promène avec son cercueil. Quelqu'un qui agirait dans la légalité demanderait aux plaignants d'aller lui porter plainte. Le délégué du gouvernement, en déclarant qu'il se promène avec son cercueil, reconnaît explicitement qu'il fait des abus et qu'il s'attend à être tué!

Ces casses terminées, on s'attendait à une belle mise en valeur des lieux, il n'en est rien! Aujourd'hui, cet endroit est couvert d'herbes sauvages, refuge des brigands de tout bord, et autres fumeurs de chanvre. Sans vouloir faire un inventaire à la Prévert de toutes ses casses injustifiées, Je me contenterai ensuite de rappeler la destruction du Camp Sic de Tsinga, pour un prétendu projet de construction de nouveaux logements sociaux plus modernes. L'histoire de ce énième échec de celui qui se fait appeler Jack Bauer fait plus pleurer que rigoler, lorsqu'on réalise comment l'argent des Camerounais est brûlé dans des magouilles aussi foireuses! Il faut d'ailleurs mentionner que la plupart des terrains sur lesquels Monsieur le délégué du gouvernement fait casser des maisons ne reviennent pas toujours à la Communauté urbaine de Yaoundé, ces terrains prennent presque toujours des chemins de traverse pour se retrouver entre les mains de personnes jusque-là inconnues dans les sites. Si lors des premières casses, parce qu'une bonne frange de la population de notre ville pensait que le délégué du gouvernement voulait moderniser Yaoundé le soutenait, aujourd'hui que ses véritables desseins sont connus, il est normal que les populations décident de défendre leurs intérêts. Actuellement, le délégué casse à tout vent parfois disons le pour rien commettant ainsi les pires exactions dans toute la cité capitale.

Excellence, Monsieur le Président de la République,

Vous aviez été élu au suffrage universel par les dignes camerounais afin de diriger leur destinée, comment donc comprendre le fait que M. le délégué que vous aviez nommé parce que jouissant du pouvoir discrétionnaire se prenne pour un petit dieu méprisant ainsi tout un peuple. J’attire votre attention sur cette triste situation qui perdure laissant une amertume très accentuée auprès des populations qui se demandent si leurs cris ne vous parviennent pas ou tout simplement s’imaginent que vous êtes complice de ce massacre de casses destructives.
Pour preuve un honorable membre du parti dont vous tenez les rênes a été victime des sévices de cette nébuleuse de casses, d’arnaque, d’escroquerie et d’abus de toute sorte en la personne du patriarche Justin Laurent Ateba Yene. D’après nos recoupages, cette nouvelle série de casses reprend juste au lendemain de votre départ du pays pour un court séjour à l’étranger. Même du temps de Fouda André, d'Emah Basile et même d'Amougou Noma, Yaoundé n'avait jamais couru les risques qui le menacent aujourd'hui à cause d'un individu dont le rêve est de s'enrichir : Gilbert Tsimi Evouna . A ce niveau également on serait à même nous interroger si ce dernier a profité de votre absence afin d’installer une vraie psychose auprès des populations de Yaoundé ?
Pourquoi chosifier, humilier, ridiculiser tout un peuple de la sorte ? M. Gilbert Tsimi Evouna est-il plus camerounais que nous autres ? Pourquoi restez-vous si indifférent face à nos pleurs ? Qui du peuple camerounais ou du délégué du gouvernement vous a élu ?

Excellence, Monsieur le Président de la République,

En bon bantou vous n’ignorez pas que « le chien avait mordu son maitre parce qu’affamé. » et qu’un peuple qui subit peut crier au ras le bol un de ses quatre. Nous ne le souhaitons pas mais dites-vous bien que pour bon nombre de camerounais M. Gilbert Tsimi Evouna est pire que la secte terroriste boko haram, un diable incarné et peut être une épine à votre pied pour les échéances à venir.


Tant de casses pour quel résultat? Je vous exhorte à poser cette question à votre délégué auprès de la communauté urbaine de Yaoundé parce qu’il est vomi par les populations. Quel est le sort réservé aux déguerpis ?
Il est quand même incompréhensible que la maison de M. Gilbert Tsimi Evouna soit construite sur un marécage avec une cloture qui se trouve sur la place sensée servir de chaussée et qu’à ce niveau rien ne soit fait. En soit disant bon bâtisseur ne devrait-il pas commencer par lui-même question de donner raison à cette maxime qui dit que « la charité bien ordonnée commence par soi-même » ? En bon adepte du désordre il l’a plutôt inversée.
Autre fait et pas des moindres, l’organisation de son évènement baptisé Yaoundé en fête (YAFE) qui a été mis sur pied afin de barrer la voie à la foire de Tsinga est une illustration parfaite que M. Gilbert Tsimi Evouna est tout sauf un bon travailleur comme si les yaoundéens lui avaient dit qu’ils aimaient ses fausses réjouissances. Comment transformer la place du défilé où vous êtes souvent assis en marché, en toilettes publiques qu’il n’arrive pas à construire dans toute la ville, en débit de boissons, en auberge, un vrai bordel avec une insécurité à nulle autre pareille ? Que dire de la bande d’arnaqueurs qu’il a mis sur pied appelée police communale ? Oui, je le dis avec conviction Excellence, le désordre urbain est encouragé par cet homme. Un désordonné peut –il mettre de l’ordre ?


Excellence, Monsieur le Président de la République,

La feuille de route du délégué du gouvernement est-elle axée sur les seules casses ? N’a-t-il pas autre chose à faire ? Regardez l’état des routes de la capitale politique de notre pays de véritables étangs de poissons, Yaoundé pue parce qu’il n’existe pas de toilettes publiques ce qui entraine les populations à se mettre à l’aise partout et n’importe où…
Fils de catéchiste, aujourd’hui vous êtes président de la république du Cameroun mais comment analyser ses phrases du délégué du gouvernement je cite « Yaoundé n’est pas fait pour la débrouillardise… » quand nous savons que le contexte de l’emploi au Cameroun n’est pas l’auberge d’à côté ?
Vous l’aviez dit dans un de vos discours « tant Yaoundé respire le Cameroun vit… » Est-il encore possible de donner du crédit à ses paroles, Excellence dans un contexte excusez-moi du néologisme tsimi evounéen ?
Je vous en prie en tant que garant des institutions républicaines de frapper le poing sur la table, débarrassez nous de ce triste personnage qui ne vous fait pas grandir qui fait plus de mal aux populations que de bien M. Gilbert Tsimi Evouna afin d’éviter une grosse colère nationale.

Dans l'espoir que cette analyse attirera votre très haute attention et vous aidera à mieux appréhender les enjeux de Yaoundé, afin que les pêcheurs en eaux troubles soient placés devant leurs forfaits ou tout simplement écartés, je vous prie de croire, Excellence, Monsieur le Président de la République, aux sentiments de respect, de déférence et de collaboration de tous les Yaoundéens.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)