Extrait de l'histoire de la Séléka. La rôle de la France
Un soldat français cache son visage lors de négociations avec les Anti-Balaka, dévoilé lors du reportage spécial investigation sur une chaîne française.
Depuis mi-décembre, les agences humanitaires de l'ONU ont élevé la Centrafrique au niveau d'alerte le plus élevé (niveau 3). Seuls deux autres pays ont atteint ce statut actuellement : La Syrie et les Philippines.
L'opération Sangaris a été fortement applaudie par tout le monde, musulmans et chrétiens, à Bangui ou à l'étranger. Le bon souvenir de l'intervention de l'armée française au Mali pour débarrasser le pays des islamistes, n'a toujours pas quitté les esprits. Malheureusement, cette fois-ci ce n'est pas le cas. Des images passant en boucles à la télé, montrant des musulmans désarmés par des soldats français et immédiatement lynchés par des miliciens chrétiens. Pire, des miliciens nus, éméchés, brandissant de machettes et des flèches déclarent à la presse vouloir égorger des musulmans et empêcher désormais le Mezun d'appeler à la prière en Centrafrique. Ces miliciens ne se seraient pas affichés n'eut été l'intervention française.
"Nous avons eu des instructions de ne pas désarmer la milice chrétienne, pour leur permettre de se défendre", selon un officier français ayant requis l'anonymat. Et dans une vidéo sur Youtube, un milicien antibalaka reconnaît avoir le soutien des soldats français. L'intervention française en Centrafrique est responsable des deux importants éléments dont l'histoire retiendra. Ne dit-on pas "Quand l’histoire serait inutile aux autres hommes, il faudrait la faire lire aux princes". L'arrivée des forces françaises en Centrafrique a provoqué :
En effet, la France a une part de responsabilité dans les violations des droits de l'homme perpétrées en RCA. C'est plutôt un génocide. Le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) craint un génocide en Centrafrique et a appelé, jeudi 16 janvier, à une mobilisation humanitaire et militaire.
Par conséquent, une enquête doit être lancée pour déterminer la responsabilité de la France puisqu'il ne faut pas seulement poursuivre les tiers mondialistes et fermer les yeux sur la responsabilité de l'Occident. Agir ainsi c'est renforcer les doutes du Tiers monde qui planent sur la crédibilité de la Cour pénale internationale (CPI).
A suivre.... la campagne médiatique contre le Tchad