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Discours du Président du Forum des éditeurs africains (The african Editors’ Forum à l’ouverture de la 5èmeAssemblée Générale bi-annuelle de TAEF


Alwihda Info | Par - 27 Novembre 2012


Je voudrais présenter toutes nos excuses à ceux qui ont connu des désagréments pour leur transport, de leur pays d'origine à Kigali. Je voudrais aussi leus présenter toutes nos excuses pour la défaillance organique et structurelle de l’organisation, face auxquelles notre bonne foi et notre volonté ne pouvaient à eux seules suffir pour y pallier.


Kigali 27 novembre 2012

Monsieur le Ministre de l’administration local et chargé des médias

Distingués invités en vos qualités et grades respectifs
Chers consœurs et confrères

Excellence Monsieur le Premier ministre

Permettez-moi tout d'abord d’exprimer, au nom de TAEF, The African Editor’s Forum, mes salutations chaleureuses et respectueuses à vous et à tout le peuple rwandais.
Vous me permettrez de souhaiter la bienvenue à nos confrères venu d'Afrique du Sud, du Bénin, du Burkina, du Burundi, du Cameroun, du Cap Vert, de la Centrafrique, du Congo, de Côte d'Ivoire, de Djibouti, de l’Ethiopie, du Gabon, de Gambie, du Ghana, de Guinée Conakry, du Kenya, du Mali, de Maurice, du Mozambique, de Namibie, du Niger, du Nigeria, de l’Ouganda, du Rwanda du Sénégal, de la Somalie, du Soudan, du Swaziland, du Tchad, Tanzanie, du Togo,
Je voudrais présenter toutes nos excuses à ceux qui ont connu des désagréments pour leur transport, de leur pays d'origine à Kigali. Je voudrais aussi leus présenter toutes nos excuses pour la défaillance organique et structurelle de l’organisation, face auxquelles notre bonne foi et notre volonté ne pouvaient à eux seules suffir pour y pallier.

Malgré ce charivari frustrant, nous espérons que leur séjour à kigali se passera le mieux possible.

Monsieur Ministre ,

Nous ne sommes pas venu au Rwanda pour la beauté de son paysage, même si pour moi qui vient du Sahel, un tel paysage est un don de Dieu.

Nous ne sommes pas venu au Rwanda pour du tourisme, encore qu’aucun de nous ne cracherait sur une bonne semaine de villégiature ici.

Nous ne sommes pas venu simplement parce que notre section locale, le Rwanda Editors’ Forum nous l’a demandé en nous proposant un partage d’expérience en partenariat avec le National media dialogue.
Nous sommes venu au Rwanda parce que en tant que femmes et hommes de média, en tant qu’africains nous sommes conscient de l'importante de l’histoire de ce pays. Nous sommes conscients des efforts progressifs et progressistes des dirigeants de ce pays pour en faire un modèle pour notre continent.

Pour preuve, le Rwanda est en passer de réaliser trois des objectifs essentiels des objectifs du millénaire pour le Développement. A savoir, l’enseignement primaire universel, la promotion de l’égalité hommes-femmes et la réduction de la mortalité infantile.

Mieux tous, nous avons été frappés par un fait éloquent de cette farouche détermination de changement. L’absence de sachets plastiques et la propreté des rues de kigali.

Oui ce sont ces exemples que nous souhaitons, que nous voulons pour l’Afrique et c’est ce qui à motivé la tenue de notre Assemblée bi-annuelle dans votre pays.

Monsieur le Ministre, distingués invités, chères consoeurs, chers confrères,

En 2003 à Midrand (Afrique du Sud) lors du lancement de notre Forum nous avons eu pour thème: "Les médias, l'Union africaine, le NEPAD et la démocratie». En 2005 à Kempton Park en Afrique du Sud nous avons eu pour thème: "Le Reportage en Afrique pour les Africains et le monde". Cela à été suvie en 2007 à Nairobi (Kenyan) par: «Le leadership des médias, les élections et la démocratie en Afrique". Puis plus récemment en 2010 à Bamako au Mali nous avons eu pour thème: "Les médias et le défi de la paix en Afrique».

Comme vous pouvez le constater, tous nos thème sont relatifs aux domaines de préoccupation de notre continent. C’est pourquoi nous avons choisi pour cette 5ème édition de l’Assemblée générale du Forum des éditeurs Africains le thème : « L'indépendance des médias pour l'Afrique! ».

Nous avons choisi ce thème parce que les questions de gouvernance, de transparence et de redevabilté sont actuellement au cœur du développement et de l’émergence de l’Afrique. Ces questions sont brûlantes pour les gouvernants comme pour les médias et nous espérons que nos deux jours de réflexions, de discussion, de partage engendreront une plus value pour notre continent.

Monsieur le Ministre,
Vous m’en voudriez certainement si je terminais mon propos ici sans rappeler à votre mémoire le rôle combien complémentaire sinon obligatoire qu’est la contribution potentielle d’un acteur non étatique tel que la presse au processus de développement.
Aussi, la question de la dépénalisation des délits de presse nous et du droit d’accès à l’information vous interpelle.
En effet, la dépénalisation des délits de presse est conçue et promue pour donner un contenu plus objectif à la liberté de presse, et qu’elle ne consacre ni l'irresponsabilité, ni la déresponsabilisation, encore moins l'impunité. Elle confère aux femmes et aux hommes de médias une responsabilité accrue
En ce qui concerne le droit d’accès à l’information nous pouvons dire que « Dans un système représentatif, la raison de toute chose doit apparaître publiquement. Chaque individu est copropriétaire du gouvernement et considère qu’il est normal et nécessaire de chercher à le comprendre. C’est normal et nécessaire parce que cela concerne son patrimoine ». Ceca veux dire que la culture du secret est incompatible avec la démocratie.
Je suis sûr que c’est une requête à laquelle, excellence votre gouvernement ne maquera d’y donner une suite.
Je m’appelle Cheriff SY, Je suis le Président du Forum des Editeurs Africains et j’assume avec passion son leadersphip et son indépendance.
Je vous remercie.

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