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Economie, Le Comité de Politique Monétaire de la BEAC a dévoilé ses prévisions pour 2015


Alwihda Info | Par - 31 Décembre 2014


Lors de sa quatrième réunion ordinaire tenue le 18 décembre 2014 à Douala, au Cameroun, le Comité de politique Monétaire de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a passé en revue la situation macroéconomique au niveau mondial et sous régional ainsi que des perspectives de l’année 2015. Mais celles-ci ne sont pas en faveur de l’Afrique Centrale. Constat.


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Le Directeur National de la BEAC-Tchad, Mahamat Allamine BOURMA TREYE, a convoqué la presse ce vendredi 26 décembre pour communiquer les chiffres issus des états de lieu de la prévision de l’année en cours faits par le Comité de Politique Monétaire de la BEAC. L’homme a du mal à présenté le bilan annuel car les prévisions de l’année 2014 sont loin d’être atteintes dans la sous région. M. Allamine Bourrma a fait un effort inouï devant la presse et avec une hésitation inhabituelle, qu’il a procédé à la traditionnelle lecture sans laisser une chance aux journalistes d’atténuer leurs soifs par des questions, puisque c’est un point de presse. La CEMAC va-t-elle économiquement mal ? Les chiffres parlent d’eux même et les facteurs influençant la stabilité monétaire dans la sous région sont nombreux.
En Afrique Centrale, les prévisions actualisées pour 2014 font état d’une croissance réelle de 4,9% au lieu d’une prévision antérieure de 5,6%. On note aussi, malheureusement, une dégradation des soldes budgétaires, base engagements, hors dons et courant respectivement à -2,8% du PIB et 11,1%. Dans le même temps, le taux de couverture extérieure de la monnaie reviendrait à 95,7%. Le dynamisme du secteur non pétrolier a sauvé la mise, le taux de la croissance réelle est maintenu autour de 5,0% et une stabilisation du taux de la couverture extérieure de la monnaie  autour de 95,5%.
Ces piètres performances économiques de la sous région, s’expliquent par le fait que, de nombreux facteurs de risque ont influencé de façon défavorable l’économie de la zone. En premier lieu, la baisse plus accentuée que prévue des cours du pétrole brute et la menace de la secte boko-haram à l’extrême nord du Cameroun ont réduit considérablement les activités économiques qui ont faussé les prévisions plutôt. En deuxième lieu, le ralentissement de la demande des pays émergents et la reprise plus timide dans la zone euro, aussi, n’ont pas rendu les choses aisées pour cette partie du Continent noir. Un défi que la CEMAC affrontera inévitablement dans la nouvelle année 2015.
 
Journaliste-reporter Alwihda Info. Tél : +(235) 63 38 40 18 En savoir plus sur cet auteur

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