Bamako, le 23 janvier 2015 – «En 2015, la grande préoccupation dans le Sahel sera la sécurité» a déclaré Pierre Buyoya lors de la cérémonie de présentation des vœux à la presse tenue le 22 janvier 2015 au siège de la Mission de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Bamako. Cette cérémonie intervient au moment où la situation sécuritaire au Nord et au Centre-Ouest du Mali est de plus en plus volatile. A cela s’ajoutent les agissements de Boko Haram qui fragilisent désormais l’équilibre sécuritaire de plusieurs pays de la région du Sahel.
Afin de contrer les nouvelles menaces, le Chef de la MISAHEL a préconisé une mutualisation des efforts car aucun pays du Sahel, ne peut réussir seul à combattre le terrorisme et ses ramifications transfrontalières. Cette mise en commun des moyens devrait se faire à travers une pleine appropriation par les pays concernés du Processus de Nouakchott dont l’objectif est le renforcement de la coopération en matière de sécurité entre les pays du Sahel et l’opérationnalisation de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans la région sahélo-saharienne. Ainsi, en 2015, il est prévu de consolider le Processus de Nouakchott par des actions concrètes comme la mise en place d’une Force régionale d’intervention rapide au Nord du Mali, des patrouilles conjointes aux frontières et une Force multinationale pour faire face à Boko Haram.
Dans le domaine politique, Pierre Buyoya a souhaité que la reprise des Pourparlers de paix d’Alger débouche sur la signature rapide d’un Accord de paix. En 2015, a-t-il annoncé, la MISAHEL se prépare à jouer tout son rôle dans le suivi du respect de la mise en œuvre de l’Accord, compte tenu de la profondeur de la crise à laquelle doit répondre le futur document et les expériences passées du Mali. Concernant le Sahel, Pierre Buyoya a indiqué que l’évolution des situations au Niger, au Nigeria et en Libye nécessitent un suivi particulier afin qu’elles ne rajoutent pas à l’insécurité.
La MISAHEL a été créée en août 2013 à la suite de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) pour maintenir une présence effective dans le Sahel. Pour sa deuxième année d’existence, Pierre Buyoya a souhaité qu’elle monte en puissance à travers la lutte contre le terrorisme et le crime organisé mais aussi la promotion de la gouvernance, du développement et des Droits de l’Homme conformément à son mandat.
Afin de contrer les nouvelles menaces, le Chef de la MISAHEL a préconisé une mutualisation des efforts car aucun pays du Sahel, ne peut réussir seul à combattre le terrorisme et ses ramifications transfrontalières. Cette mise en commun des moyens devrait se faire à travers une pleine appropriation par les pays concernés du Processus de Nouakchott dont l’objectif est le renforcement de la coopération en matière de sécurité entre les pays du Sahel et l’opérationnalisation de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans la région sahélo-saharienne. Ainsi, en 2015, il est prévu de consolider le Processus de Nouakchott par des actions concrètes comme la mise en place d’une Force régionale d’intervention rapide au Nord du Mali, des patrouilles conjointes aux frontières et une Force multinationale pour faire face à Boko Haram.
Dans le domaine politique, Pierre Buyoya a souhaité que la reprise des Pourparlers de paix d’Alger débouche sur la signature rapide d’un Accord de paix. En 2015, a-t-il annoncé, la MISAHEL se prépare à jouer tout son rôle dans le suivi du respect de la mise en œuvre de l’Accord, compte tenu de la profondeur de la crise à laquelle doit répondre le futur document et les expériences passées du Mali. Concernant le Sahel, Pierre Buyoya a indiqué que l’évolution des situations au Niger, au Nigeria et en Libye nécessitent un suivi particulier afin qu’elles ne rajoutent pas à l’insécurité.
La MISAHEL a été créée en août 2013 à la suite de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) pour maintenir une présence effective dans le Sahel. Pour sa deuxième année d’existence, Pierre Buyoya a souhaité qu’elle monte en puissance à travers la lutte contre le terrorisme et le crime organisé mais aussi la promotion de la gouvernance, du développement et des Droits de l’Homme conformément à son mandat.