
Nicolas Sarkozy devient ainsi le deuxième chef d’État français à subir une telle sanction, après le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée en août 1945 suite à sa condamnation pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.
La décision d'exclusion, prise par le grand chancelier de la Légion d’honneur, est une application de l’article R96 du Code de la Légion d’honneur et de la médaille militaire, et s'est avérée automatique malgré les réserves exprimées par le président Emmanuel Macron.
L'affaire des écoutes a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d'un "pacte de corruption" avec un magistrat.
Dans une déclaration à l'AFP ce dimanche matin, l'avocat de Nicolas Sarkozy, Patrice Spinosi, a indiqué que son client "prend acte" de cette décision.
Nicolas Sarkozy reste par ailleurs impliqué dans d'autres affaires judiciaires, notamment celle du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007, dont le jugement est attendu fin septembre.