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Israël se prépare à une frappe contre l'Iran


Alwihda Info | Par - 31 Octobre 2012


Le Premier ministre israélien, qui sera mercredi et jeudi en France pour y rencontrer notamment François Hollande, affirme dans une interview à Paris Match à paraître mercredi que les Iraniens ont accéléré leurs activités d'enrichissement d'uranium


Benjamin Netanyahou se dit convaincu qu'une éventuelle frappe israélienne contre l'Iran, si elle était nécessaire pour empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire, générerait un «sentiment de soulagement» dans la région.
Le Premier ministre israélien, qui sera mercredi et jeudi en France pour y rencontrer notamment François Hollande, affirme dans une interview à Paris Match à paraître mercredi que les Iraniens ont accéléré leurs activités d'enrichissement d'uranium «dans des proportions telles qu'ils pourront se doter non pas d'une bombe atomique mais de plusieurs». «Israël se réserve le droit de se défendre seul, par lui-même, de toute menace», dit-il dans cet entretien.
«Je crois qu'un grand sentiment de soulagement étreindrait la région» «Je ne vais pas vous raconter le film, ce que nous ferions ou ne ferions pas», ajoute-t-il. «Mais, cinq minutes après, contrairement à ce qu'imaginent les sceptiques, je crois qu'un grand sentiment de soulagement étreindrait la région.» «L'Iran n'est pas populaire dans le monde arabe, loin de là. Et certains régimes voisins, ainsi que leurs concitoyens, ont bien compris qu'un Iran nucléaire serait un danger pour eux, pas seulement pour Israël», poursuit Benjamin Netanyahou.
Le Premier ministre israélien se montre relativement optimiste sur l'évolution du Moyen-Orient, estimant que le «vent de liberté porté par les nouvelles technologies peut balayer les dogmes et provoquer un vrai changement de mentalités». Le processus de paix israélo-palestinien est toutefois selon lui bloqué depuis 2009 par la faute des Palestiniens.
«C'est vrai, ces quatre années sont des années perdues du point de vue des avancées vers la paix», dit-il. «Mais c'est très difficile de songer à un résultat quand les Palestiniens refusent de s'asseoir à une table pour négocier sans conditions préalables.»
Reuters

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