ACTUALITES

La France dans son ensemble s'oppose à la déstabilisation de la famille traditionnelle


Alwihda Info | Par - 14 Janvier 2013


Devant une foule compacte, les porte-parole de "La Manif pour tous" ont lu une lettre à François Hollande lui demandant de "suspendre ce projet de loi qui divise les Français"


MARIAGE GAY - Avec pour mot d'ordre "Tous nés d'un homme et d'une femme", les trois cortèges de "La Manif pour tous" au départ de la Porte Maillot (XVIe), de la place d'Italie (XIIIe) et de Denfert-Rochereau (XIVe) ont rallié le Champ-de-Mars (VIIe) avant de se disperser dans le calme en début de soirée.

Devant une foule compacte, les porte-parole de "La Manif pour tous" ont lu une lettre à François Hollande lui demandant de "suspendre ce projet de loi qui divise les Français".

La manifestation a été qualifiée de "consistante" par l'Elysée exprimant "une sensibilité qui doit être respectée", mais qui "ne modifie pas pour autant la volonté du gouvernement d'avoir un débat au Parlement pour permettre le vote de la loi".

Une position réaffirmée lundi 14 janvier par la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, invitée de la matinale d'Europe1.
 

A la question de savoir s'il y aurait des concessions aux anti-mariage gay au lendemain de leur manifestation massive lui, la ministre des Droits des femmes a assuré que "le gouvernement est totalement déterminé à réaliser cette réforme, ce progrès historique qui n'est pas la victoire d'un camp contre un autre mais un progrès pour toute la société".

Interrogée sur l'ampleur des cortèges de la veille, Najat Vallaud-Belkacem a répondu que "c'est une manifestation dont nous prenons acte, moi je suis très respectueuse à égard du droit de manifester, fondamental dans notre pays et en même temps, je suis très respectueuse du droit du Parlement et cette réforme, c'est devant le Parlement qu'elle se discutera et pas dans la rue".

S'il y a "des inquiétudes, des interrogations à lever parmi une partie des manifestants nous les lèverons", a promis la ministre. Mais le gouvernement entend aussi faire pièce à certaines "contrevérités", comme supprimer les termes père et mère du code civil "dont il n'a jamais été question".

Mais "à côté des interrogations parfois légitimes, il y a aussi de l'instrumentalisation politique au sein de cette manifestation", a-t-elle accusé, "avec notamment une droite qui a décidé de se mobiliser autour de ce sujet-là pour se renforcer, renouer avec ses troupes".

huffingtonpost

Dans la même rubrique :