Le président de la conférence islamique, l'Imam de Bangui, interrogé par RFI
La séléka est composée à la fois des chrétiens et des musulmans. Je n'ai pas enregistré des imams tchadiens et soudanais venus à Bangui. Je ne peux pas être contre Sangari qui est une mission de paix, venue pour rétablir la paix, même si il y a des petites erreurs sur le terrain.. Dans les deux groupes il ya des extrémistes. Quand il y a de désarmement, il fallait prendre des dispositions pour éviter le pillage, le lynchage.... Après le désarmement, il fallait que les gens puissent être sécurisés.. Oumar Kobine lamaya qui préside la Conférence Islamique de Centrafrique a reconnu que la défiance est apparue entre les différentes communautés au pays depuis le 10 décembre 2012, lorsque la Séléka avance. Le pouvoir en place de François Bozizé a dit que les rebelles veulent islamiser le pays, instaurer la Charia, et transformer les écoles en Madrassa et il fallait que tous les centrafricains se lèvent pour leur barrer la route et l'esprit est resté. Ensuite, certains éléments non contrôlés de Séléka ont empiré la situation et transformer le visage de la rébellion avec de pillage de tout bord et de tuerie... ce qui a augmenté la haine de nos frères victime qui confondait la Séléka à l'Islam. Or la Séléka se composait des musulmans et de chrétiens. Et de tout temps j'ai condamné la profanation des églises et maintenant les mosquées reconnaissent le même sort.
La séléka est composée à la fois des chrétiens et des musulmans. Je n'ai pas enregistré des imams tchadiens et soudanais venus à Bangui. Je ne peux pas être contre Sangari qui est une mission de paix, venue pour rétablir la paix, même si il y a des petites erreurs sur le terrain.. Dans les deux groupes il ya des extrémistes. Quand il y a de désarmement, il fallait prendre des dispositions pour éviter le pillage, le lynchage.... Après le désarmement, il fallait que les gens puissent être sécurisés.. Oumar Kobine lamaya qui préside la Conférence Islamique de Centrafrique a reconnu que la défiance est apparue entre les différentes communautés au pays depuis le 10 décembre 2012, lorsque la Séléka avance. Le pouvoir en place de François Bozizé a dit que les rebelles veulent islamiser le pays, instaurer la Charia, et transformer les écoles en Madrassa et il fallait que tous les centrafricains se lèvent pour leur barrer la route et l'esprit est resté. Ensuite, certains éléments non contrôlés de Séléka ont empiré la situation et transformer le visage de la rébellion avec de pillage de tout bord et de tuerie... ce qui a augmenté la haine de nos frères victime qui confondait la Séléka à l'Islam. Or la Séléka se composait des musulmans et de chrétiens. Et de tout temps j'ai condamné la profanation des églises et maintenant les mosquées reconnaissent le même sort.