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Le Tchad dans le collimateur des terroristes, reconnait Idriss Déby :


Alwihda Info | Par - 19 Mars 2013


L’armée tchadienne, ainsi que Idriss Déby lui-même, a revendiqué l’exécution des chefs islamistes, Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar. Leur mort n’a pas encore été confirmée, mais cette annonce accentue la menace terroriste sur le Tchad. Et le président tchadien en a conscience.


 
       
Depuis la mort annoncée d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar, qui auraient été exécutés par l’armée tchadienne, le Tchad serait dans le collimateur des jihadistes. D’autant plus que le pays compte 2 000 militaires engagés dans la guerre au Mali. Le président tchadien Idriss Déby en a conscience et tire la sonnette d’alarme.
 
Le Tchad menacé par le terrorisme ? C’est en tout cas ce qu’a affirmé Idriss Déby à la télévision nationale. L’occasion pour le président tchadien de tirer la sonnette d’alarme.
« La menace jihadiste existe ici au Tchad. C’est une nébuleuse, et ça peut vous sauter à la gueule partout, à tout moment, en tout lieu de la surface de la terre », a déclaré Idriss Déby à la presse du pays. Et d’ajouter : « Si ce mal-là nous le combattons pas de loin, en nous associant avec les autres qui ont vraiment la volonté de combattre, notre société va se déchirer ».
« Il pointe par ailleurs des jihadistes tchadiens enrôlés "à l’extérieur de notre territoire", citant l’Afghanistan, l’Irak. Et s’interroge : "qui vous dit qu’ils ne s’intéresseront pas un jour à notre pays ?" », souligne RFI.
Le Tchad dans le collimateur des terroristes
Le Tchad est d’autant plus menacé que 2 000 soldats tchadiens sont engagés dans la guerre au Mali, aux côtés des troupes françaises pour combattre les jihadistes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
« Le contingent tchadien est en première ligne au Mali. L’armée tchadienne est aussi efficace que l’ensemble de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) qui brille par son absence. Le Tchad a d’ailleurs payé un lourd tribut, selon la presse centrafricaine beaucoup plus que les 30 morts annoncés, dans l’axe de l’Adrar des Ifoghas », confie à Afrik.com Michel Galy, politologue et sociologue.
Rappelons que l’armée tchadienne, ainsi que Idriss Déby lui-même, a revendiqué l’exécution des chefs islamistes, Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar. Leur mort n’a pas encore été confirmée, mais cette annonce accentue la menace terroriste sur le Tchad. Et le président tchadien en a conscience.
Pour toutes ces raisons, le Tchad est devenu un pays stratégique pour les jihadistes. Un attentat sur le sol tchadien aurait un impact international au vu de l’engagement du pays au Mali et de la nouvelle stature de "garant de la stabilité de l’Afrique" attribué à Idriss Déby.
Afrik

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