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Le second jihadiste français identifié sur la vidéo de l'EI
Il y a bien un second Français sur la vidéo des exécutions d'otages par le groupe Etat islamique (EI) diffusée dimanche 16 novembre. Selon les informations recueillies par France 2 auprès des services de renseignements, il s'agit d'un jeune homme nommé Michaël Dos Santos, 22 ans, originaire de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).
Francetv info revient sur son parcours.
Converti à l'islam autour de 2010
Plusieurs médias, dont La Voix du Nord, indiquaient mercredi matin que ce Français d'origine portugaise est né à Roubaix et aurait grandi dans la région avant de déménager dans le Val-de-Marne, à Champigny-sur-Marne. Le maire (PCF) de cette ville, Dominique Adenot, soutient de son coté que Michaël Dos Santos est né à Champigny et a vécu un temps à Saint-Maur-des-Fossés avant de revenir à Champigny il y a cinq ou six ans.
Comme le rapporte Libération, Michael Dos Santos, de parents séparés, aurait acquis la nationalité française en 2009. Selon un de ses proches, contacté par France 2 au téléphone, il s'est converti à l'islam, comme lui, il y a "quatre ans, quatre ans et demi" et a ensuite "dévié". Voici son témoignage.
(Audrey Goutard, et Thomas Paga / France 2)
Selon le maire de Champigny-sur-Marne, la mère de Michaël Dos Santos "était intervenue il y a quelque temps pour prévenir les autorités de justice et de police" de la radicalisation de son fils. Selon Jean-Charles Brisard, expert des questions liées au terrorisme, "il n'y a aucun doute, sa mère l’a reconnu sur la vidéo, et elle est effondrée".
Mercredi, de nombreux journalistes attendaient son témoignage en bas de l'immeuble où elle vit dans une zone pavillonaire à Champigny, comme en témoigne ce tweet du journaliste de France 2 sur place.
Membre d'une filière démantelée en 2013
Selon les services de renseignements, Michaël Dos Santos a rejoint la Syrie en août 2013, et s'y est illustré dans des actions violentes. Il a été formellement identifié comme l'un des égorgeurs filmés dans la vidéo des exécutions de l'Américain Peter Kassig et de 18 soldats syriens, rendue publique dimanche par les jihadistes de l'EI.
Son nom avait été repéré par ces mêmes services lors du démantèlement d'une filière dans le Val-de-Marne, fin 2013. "Parfaitement connu de la justice, écrit Le Figaro, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en octobre 2013".
Comme Maxime Hauchard, il pourrait aussi être mis en examen dans l'enquête ouverte lundi pour assassinat en bande organisée dans le cadre d'une entreprise terroriste.
Très actif sur le réseau social Twitter
"Abou Uthman", de son nom de guerre, s'est fait remarquer depuis quelques mois sur Twitter, en raison de ses appels répétés à la violence et au jihad en Syrie, mais aussi sur le territoire français.
Sur son fil, des photos de femmes kurdes ou de soldats syriens décapités et des messages glorifiant l'action du terroriste toulousain Mohamed Merah. Une propagande pour l'Etat islamique telle qu'elle a été raillée par des internautes sous le hashtag (mot-clé) #TweetCommeAbouOtman.
Francetv info revient sur son parcours.
Converti à l'islam autour de 2010
Plusieurs médias, dont La Voix du Nord, indiquaient mercredi matin que ce Français d'origine portugaise est né à Roubaix et aurait grandi dans la région avant de déménager dans le Val-de-Marne, à Champigny-sur-Marne. Le maire (PCF) de cette ville, Dominique Adenot, soutient de son coté que Michaël Dos Santos est né à Champigny et a vécu un temps à Saint-Maur-des-Fossés avant de revenir à Champigny il y a cinq ou six ans.
Comme le rapporte Libération, Michael Dos Santos, de parents séparés, aurait acquis la nationalité française en 2009. Selon un de ses proches, contacté par France 2 au téléphone, il s'est converti à l'islam, comme lui, il y a "quatre ans, quatre ans et demi" et a ensuite "dévié". Voici son témoignage.
(Audrey Goutard, et Thomas Paga / France 2)
Selon le maire de Champigny-sur-Marne, la mère de Michaël Dos Santos "était intervenue il y a quelque temps pour prévenir les autorités de justice et de police" de la radicalisation de son fils. Selon Jean-Charles Brisard, expert des questions liées au terrorisme, "il n'y a aucun doute, sa mère l’a reconnu sur la vidéo, et elle est effondrée".
Mercredi, de nombreux journalistes attendaient son témoignage en bas de l'immeuble où elle vit dans une zone pavillonaire à Champigny, comme en témoigne ce tweet du journaliste de France 2 sur place.
Membre d'une filière démantelée en 2013
Selon les services de renseignements, Michaël Dos Santos a rejoint la Syrie en août 2013, et s'y est illustré dans des actions violentes. Il a été formellement identifié comme l'un des égorgeurs filmés dans la vidéo des exécutions de l'Américain Peter Kassig et de 18 soldats syriens, rendue publique dimanche par les jihadistes de l'EI.
Son nom avait été repéré par ces mêmes services lors du démantèlement d'une filière dans le Val-de-Marne, fin 2013. "Parfaitement connu de la justice, écrit Le Figaro, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en octobre 2013".
Comme Maxime Hauchard, il pourrait aussi être mis en examen dans l'enquête ouverte lundi pour assassinat en bande organisée dans le cadre d'une entreprise terroriste.
Très actif sur le réseau social Twitter
"Abou Uthman", de son nom de guerre, s'est fait remarquer depuis quelques mois sur Twitter, en raison de ses appels répétés à la violence et au jihad en Syrie, mais aussi sur le territoire français.
Sur son fil, des photos de femmes kurdes ou de soldats syriens décapités et des messages glorifiant l'action du terroriste toulousain Mohamed Merah. Une propagande pour l'Etat islamique telle qu'elle a été raillée par des internautes sous le hashtag (mot-clé) #TweetCommeAbouOtman.
