TCHAD

Les tchadiens sont "meurtris" et doivent "refuser cette mort lente", selon le PLD


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 25 Avril 2019



Le secrétaire général du PLD (au milieu), Mahamat Ahmad Alhabo. © Alwihda Info
Le Parti pour les libertés et le développement (PLD) a dénoncé ce jeudi la "mort lente" des tchadiens, dans un communiqué signé du secrétaire à l'Information, à la Sensibilisation et à la Moblisation, Djassira Ngar.

"Au Tchad, le coût de la vie a excessivement augmenté. Cette hausse s'explique par l'évolution significative des coûts des composantes "Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles" (+17,7%). Ces graves dégradations de la vie des populations tchadiennes n'émeuvent point Déby, ses nervis ainsi que ses protecteurs qui servent à satiété les chimères du genre sécurité et paix", explique le parti.

D'après le PLD, "depuis plusieurs mois, les ménages tchadiens ne savent plus avec quelle énergie domestique assurer l'hypothétique préparation quotidienne de leur repas. Trouver du gaz, seule source d'énergie domestique autorisée, est devenu une punition digne des travaux d'Hercule."

"Tentant maladroitement de masquer cette incompétence, ils continuent d'interdire violemment aux tchadiens le droit constitutionnel de manifester sous des ridicules et fallacieux motifs, craignants que la révolte du pain au Soudan voisin vienne engendrer une révolte de gaz à N'Djamena", selon Djassira Ngar.

Le PLD "condamne avec la dernière énergie cette mise à mort programmée des tchadiens ; réitère toute sa compassion aux tchadiens meurtris ; apporte son soutien aux diverses organisations de tchadiens dans l'expression de leur désarroi ; demande à la population tchadienne déjà meurtrie de refuser cette mort lente à laquelle Déby et son régime MPS la conduisent ; exhorte les forces vives de la nation à s'unir et en vue de porter les cas d'exaction des droits fondamentaux devant la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples."

Dans la même rubrique :