REPORTAGE

Santé au Tchad, bilans et perspectives


Alwihda Info | Par - 12 Janvier 2013


Pour les médecins spécialistes, cette forte mortalité infantile par le passé se situe à quatre niveaux : premièrement, c’est le retard dans la prise de décision. Avant d’aller vers une structure sanitaire, les parents conduisent les patients vers les tradipraticiens, les charlatans ou le marabout du coin. En suite, au niveau des moyens de transports, ils font défauts et les structures sanitaires sont très éloignées. Troisièmement, au niveau des structures sanitaires, on note un retard à la prise en charge parce que les personnels soignants sont débordés par le nombre des patients.


La santé, un domaine sensible pour le développement humain dans un pays, est en perpétuel évolution dans le monde et le pays de Tomai n’est du reste. Les progrès techniques, humains et infrastructures sont considérables au Tchad. Avec la création des nouvelles structures sanitaires dans les différentes régions du pays, les conditions de soin santé sont améliorées selon les techniciens du domaine. Les statistiques le prouvent. Avant les années 2000, le taux de la mortalité maternelle au Tchad est de 1200 cas pour 100.000 naissances et celui des enfants est de 102 décès pour 1000 naissances vivantes. Mais avec la création d’une structure sanitaire comme « Hôpital Mère et Enfants », les données statistiques ont changé. A elle seule, depuis l’ouverture officielle de ses portes le 15 avril 2011 jusqu’au 31 octobre 2012, on dénombre 48.880 enfants en consultation et en hospitalisation et un taux de mortalité de 1,75%. Du coté de la Direction de la gynéco-obstétrique, 35.640 patientes (accouchement et hospitalisation) et un taux de mortalité de 0,77%. Les chiffres sont meilleurs que les indications nationales. La contribution de l’Hôpital Mère et Enfant dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile au Tchad est considérable (....) A suivre en cours de rédaction........................
Mahamat Ramadane

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