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Sarko bye bye


Alwihda Info | Par - 6 Mai 2012


Disons que la victoire revient à la démocratie, grâce à laquelle le peuple français s’est librement exprimé. L’Afrique doit apprendre si elle le veut, à partir des débats que nous avons tous suivis, des déclarations violentes des uns et des autres, sans intervention aucune des forces de l’ordre, sans fraude, mais avec respect.


Hollande passe. C’était prévu au vu des sondages et les probabilités qui donnaient Sarko perdant.  Tous les sondages lui donnaient perdant, mais le Président sortant ne s’est pas découragé. Nicolas Sarkozy multipliait les appels au secours assaisonnés des attaques ciblées contre son adversaire François Hollande. En Afrique, la rue est pour Hollande alors que le cœur des dirigeants battait pour Sarko.
 Disons que la victoire revient à la démocratie, grâce à laquelle le peuple français s’est librement exprimé. L’Afrique doit apprendre si elle le veut, à partir des débats que nous avons tous suivis, des déclarations violentes des uns et des autres, sans intervention aucune des forces de l’ordre, sans fraude, mais avec respect.
L’erreur de Sarko c’est d’avoir confisqué certaines thématiques du parti extrémiste, le FNT, en croyant qu’il va battre son adversaire. Dans le débat du 2 mai, Sarko s’est montré sur la défensive, après les vingt premières minutes. Il a minimisé Hollande lorsqu’il a promis de le mettre au chaos. « Je vais l’exploser », a ainsi assuré son équipe de la campagne.  Mais le débat a montré le contraire. Heureusement, il n ya qu’un seul débat, a dit un journaliste français de France 24. Vendredi, Hollande a répondu, lors de son dernier meeting. « Sarkozy a promis de renverser la table, mais je n’ai même pas senti que j’ai été mordu ». En tout état de cause, le nouveau Président a une priorité qui l’attend, celle d’affronter la crise économique qui frappe l’Europe. Quant à l’ancien Président, il n’est pas exclu d’affronter la justice. Une information publiée sur le Net et relayée par les médias n’est pas de nature à le conforter. Il semble que Sarko aurait bénéficié, en 2007, d’un soutien financier pour sa campagne. L’information a été livrée par Moussa Kosso, l’ancien patron du service de renseignement libyen. Le parti socialiste a demandé l’ouverture d’une enquête. Sarko le sortant ne ratera pas le sort de Chirac. Pour enfoncer le clou, des avocats tunisiens de la défense ont affirmé à l'AFP que le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par le régime libyen avait été évoqué devant une cour d'appel tunisienne le 25 octobre 2011. «La question a été posée devant un juge à l'ex-Premier ministre libyen et sa réponse affirmative figure dans un procès-verbal judiciaire», a assuré à l'AFP l'avocat qui avait posé la question, Slim Ben Othman. «Al-Mahmoudi avait alors indiqué qu'une enveloppe de 50 millions d'euros a été remise par lui-même aux mains d'envoyés de Sarkozy à Genève», a déclaré Me Ben Othman. «Des documents attestant de l'opération ont été copiés et déposés dans plusieurs capitales européennes», a ajouté l'avocat affirmant que son client craignait une liquidation physique.
 
 
M. Brahim
Alwihda actualités
 

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